'
2)0
villages ·Marates
de
Narguoil
&
de
Barauly.,
&
le
furlendemai~,
apres (ept jouts de route ;
j'arrivai
a
un
autre
village,
non1mé Danou.
Il
séjotu
a
Da-
y
avoit
un
Curé,
Naturel
ou Indien
Portu....
nou.
gais'
a
qui
f
étois
adreífé'
&
ch.ezqui
j'avois
deífein de
féjourner.
.
Libre exer-
Depuis
Damu1n'
on trouve par-tout
des
f¡~¡~~e ~
11
~é:
Chrétiens , le.
Pays
conq~is
autrefois paJ:
.les
t>
rienue.
Portugais;
n'étant
paífé que
depuis enviran
trente
ans
foüs le pouvojr
des
Marates , .qui
ne
genent
pointJes
Religions..Il,
y
avoit
dans
ce village beaucoup
de ChrétieIJ.s ,
un Curé,
&
une églife ;
f
y
vis
9ne
p'etite
fe
te
a
l'
occation
de
quelques
inariages ;
les
Marates ,
&
~eme
les
Brames
de
la
_plus
hau~e
Caíl:e,
que-
la cu–
riofité attiroit ,. íoit
a
la
porte .
de
l'
églife'
f
oit
aux
divertiífemens , s'y·
tefloient aveG
une dé–
cenee
&
une retenue
qu'a
peine
auroíent
eu~s
des
Chret:ien~
,
légitimes
Se-igneurs du P.a')7s :
les
p~oc~ffions
, !es
enterrerrreRs , l'ufage-des
Croix
f
ur les
·chemin-s , enfin tout
culte
exté-
rieur
y
eíl: auíli
libre
qu'
en
F
rance.
.
l es Mara
tes ,
&
les
femmes
f
ur -
tout , .
ne
d.émentoi~nt ~point
l'hum·eur
laborieufe
que
je .
Comparn i~
leur
avois remarquée
a
Surate ;
íl eft cependant
fon emrc l"s
r..
1
r
·
¿·r
p
·
'
i~diens c h r¡~
iu rprenant
que
es
io1-
11a,ns
ortuga1s,
qu
on
t íens .
&
les
no111me
auíli Naturels
&
qui ne
f
ont
que
des
Genu ls;
'
Gentils
devenus Chrétiens ,
n'aient
ernbraífé