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V
o y
_A
~
E
vers de la feconde pointe : le
peu.
de
v. ..
ent
&
les orages nous engFtgerent
~
mqujller ,
mais
voulant
~n
1neme ten1ps faire
d~
1'€au,
nous
· traverfames
le
détroit ,
&
nous inouillames,
par les quatre braíTes '
a
un~
portée de pier–
rier
de celle des perites Iíles
de
Nanea, qu1
eft
la -plus
au
f
ua; elles font
{ur
la cote
do
l'Iíle
de Banca ;
l'
aiguade
eíl:
f
ur la
íeconde
plage de fable en partant de
l'
oueft.
N
ous ap–
pé!reillames bientot aprGs , ces parages étantt
.critiques
pour
les petits batimens
tels que
le
notre,
a
caufe des Pirates Malayes ;
nous
dé-
--- bouquames de ce détroit.
Le
lendemain , les
vents étoient petits
a
l'
ےl:;
nous découvr1mes
Nortwater, que nous doqblam@s dans
1
p€u ,
&
nous vimes
a
clair 1'Iíle
de
Java. Lorf
qYe
nous
filmes par le travers des 1nille
Iíl@s, ,
la
renvoi
des
brifes
&
le
cour~nt
qui
fi~us
af–
falloit deífus ces
Iíles ,
nous
obliger~nt
de
mouiller ; nous appareillames au éhangement
de-
brife,
&
ayant
doublé
Sudwat(¿f
~ '1f1@ ,d'E~
da1n,
nous mouillan1es, le
1)
&.Avril
'17(i9,
en
rade
de
Batavia
p,a,r
fix
braífes
f
ori ,
de·,
Af
e.
L'Iíle
d'Edam a
des
Travaille4ts .&
\Ul
Fortl
Hollandois , dont le
ftnil
bato1 de · payilh>n
paro1t
au deffus
des
arbres
qui le
c9uv:ren-r.
11
faut fe garder
d'a~
· fter .
cett:~
IJJe
dans le
ú1d-eft,
ou
ell~
a un.bauc
de
r~cbe:s. '
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