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E.
1
Sl
tnoit
a
mes
cotés '
fans que
l'
on
y
ait trouvé
rien
a
redire. J'ai fu depuis ' que cette n1e1ne
familiarité exiiloit dans d'autres parti
s
él oi..
gnées de celle-ci, fans quil en arriv "t le
moindre inconvénient; ces
ufages langereux
font une preuve des mreurs pur
s
qui
regnen~
dans ces
foci
' tés.
Je n ai point vu dans ce
Pays
de
dif
pute entre les n1aris
&
les
fi
n1mes,
ce qui eíl:
fi
comfi! un en Eur
t e.
Enfin,
le
bon
caraél:ere des l-Iabitans des Philippines s' 'tend
jufque
chez les riches Efpagnols , & il
n'y
a
point de maifons de
ce
ra ng qui n'éleve deux
ou trois Créanfas; ce fo
lt
des enfans pauvres
qu'ils nourriífent & v
tiffi
nt fans
difli n
ion
comme les leurs. Lorfqu ils
f
ont gra1
s ,
il
placent les
gar~ons
dan di fférens einpl is ,
&
ils
marient les fili es ; il
y
a de
ce
Créanfas que
leurs bienfaiteu rs nt dotés de cinq
a
fix mille
piaíl:res ; il
y
a d'ailleurs des efpe es ' e Couvens
ou
les filles
f
ont
tres-bien élevées
&
do t
'es.
11
me
parut fingulier que les In iens
co1n –
menc;aífen t
a
laiífer leurs enfans fimpl en1ent
vetus de
l.eurs
che1:nif
es ' fans
leur
donner
des
jupes ni
des culones
jl1fques
a
l' age de
dix
a
douze ans ; je fus furpri que
dar
s
un
Pays
chaud
on
eut
cette négl igence our
les
fill es '
dont les courte s chetni fes ne d fcendent qu'au
no1nbril.
Peut-etre la
nudíté
ne fai t-elle
éprou-
M
iv