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LET'fRES
ÉDIFIANTES
)l
pas leurs arcetres défunts? Pourquoi
a
la
)) mort de
leurs
peres et de leurs
meres '
ils
»
ne
leur fesaient pas les cérémonies éta–
)>
blies par les Lois?
Pourquoi
ils avaicnt
»
parmi eux des gar<;ons et des filles qui
e
»
se mariaient point
?
Pourquoi ils tegar–
»
daient co1ntne des diablt:s nos anciens Sages
»
(jUe
nous révérons?
A
tout cela
ils
n1e
ré–
»
pondircnl
'i
u'il
y
avait un Europécn maitre
»
de la
Loi,
qui l<t publiait et leur ens.eignait
»
le
cl1en1in
du Ciel ;
qu'a
l'égard des cé–
»
réntonies
apres
la mort , elles n'étaient
)) d'
a ucune u
tilité ;
a
quoi hon les faire
?
»
Je leur
de1nandai
comment s'.appelait cet
»
Europé€n ;
s'il
avait
la
Patente
itnpériale;
n
quel
était le lieu de
sa
demeure , et si je
»
ne pourrais pas le voir? Ce maitrc de
la
n
Loi, répondireut-ils ,
s'appellc
Ouang:
))
il ne sort pas aisén1ent, et il ne se
fait
voir
n
que tres-difficilement: il ne dit point
s'il
>>
a
la Patente
impériale
ou non. De sem–
J>
])lables
réponses nle firent
j
ugcr
que
»
c'étaient des ignorans , qui avaient em–
)>
brassé
cctte Loi par
sin1plicité ,
et sans
.
.
>>
rten exam1ner.
)) Au
lUOlllent
que j'étais
a
répondre
aYOS
>>
ordres ,
le
portier
de
n1on
'I'ribunal
m:a
>>
apporté un
écritd'uue
fe
ille
qu'il
a
trouvé
»
s
a
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s noJn , eo
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vous en
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peu
»
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sser vos
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et vos oreillcs.
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les
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