E T C U R I E U S E S.
2
3.~J
La trojsicn1e
fa~on
d'écrire est plus diffé-
r nte de 1a seconde, que celle-ci ne l'est de
la
pren1iere; c'est l'écriture courante :
elle
va v1te, et
l'on
a
bientot rempli
la page
t!t
le revers ; co•nn1e
le
pinceau retient mieux
la l iqueu
r que nos plumes, on perd pe·
u
de
tero ps
a
l'i Jnhiber
d"'
en ere; ct quand on dicte .
a
1 'crivain, on voit son pinceau courir sur
le papier d'un mouvement tres-rapide, et
sans
qu'il
s'arrete le moindre instant.
C'est
le
caract
re le plus d usage pour écrire les
registres des Tribunaux , les proces et les
autr s cboses ordinair s. Ces trois manieres
d écri
re
sont également lisibles ,
mais moins
he]] s les unes que les a u tres.
La quatrierne fa )on est la plus grossiere
de tout s, mais e est aussi la plus abr'gé
et la
plus
commode pour
ceux qui
compo–
sent, ou
qui
font
la
minute ou l'extrait d
un ·
li
re. Pour mieux entendre ce que j'ai l'hon- ·
n u r de vous di re , jetez les
yeux
sur un des
livres que je vous envoie ·
'ous
verrez que
daos l
écriture
Tartare, il
y
a toujours un
ma1tre-lrait
qui
tomb perpendi ulair ment
d lrt
tete du mot jusqu'a la fin,
t
qn'a gau- -
che de ce trait, on ajoute omme l s dents
d' un scie
~
qui
fon
t
1 s
voy
lles
a
i
o,
dis–
tin~uées
l'une de l"'autre par des
points
qt
i
se •ne
t
ten
t
a )
a
d
ro
i
te
d
e e
t
te
p
er
p n
di
e u–
lair .
Si
l'on
n1
t
un point a l'oppo ite d'une
dent, e' e
t
la
v
elle
e;
si on l'omet, c'est
lavo
lle
a;
si l'on met un point
h
gau he
du m
t
pr s de la d nt
,
ce point p ur lors
Li
nt lieu de la lettre
n,
et il faut
liri!
ne