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11 R

T

M I L l T A

i

R E.

3

'diviíer exad:'tme,,·t

t"n atitarít do

parcies égáles que

ron

Ve.lit

avoir

de

rangs.

~ig.Go.On

donne dans cettefig. une méthode parliculiere

pour

diminuer les rangs d\me troupe; par exem–

ple , la troupe

A

BCD

ayant quatrc rangs, de les

·réduirc

.a

croís.

PL AN .CHE

X I

I.

~ig.

6"I.

u

ne troupe ou un batailion

A

Be D étant rangé

ea barajJ1e., par cxemple, íur quatre rangs, on don–

;nc dans cene

.j,gure

la mani·ere de le former en

quarré.

.

{h..

Commc aprt s la fonnation dont il s'aglt dans

la.fi–

gure

précédence, il refte des vuides aux angl

es du

guarré, on explique dans celle-ci la maniere done

'<in "pcut s'y prendre pour les remp!ir.

·

P L A N C H E

X I I

f.

Fig. 63.

On donne dans

eme.figure

la maniere de défiler

par files

&

par le centre; la pr<¡miere difpoÍltion que

fait la troupe

A

B C D qui défile par le centre Íttr le

pone ou lc défilé X Y;

&

la

feconde ·,

ltt

méme

trou–

pe qui

s'dl

reformée apres le paífage du défilé.

~4·

Ccue

figure

fert\ corn·me

la

précédenre,

a

donner

Ja

maniere ,{e défi!cr par files

&

par le centre. On

y

fupeofe

qu~

le pont ou le déíilé

XY

peuc contenir

de front le double d'hommcs de la hau"t«ur du ba–

"taillon

A

B C D , qtíi

dl:

for trois rangs. La pre–

rnierc

di(poíicio.r~

faic

v.oir la divHion du centre qUi

ltntre dans le défilc

X Y,

&

les autres divifions de

la

gauche qui

fe

men ent en étát de la foivre; la

fe–

"conde difpofition, la 'maniere dont la troupe fe re–

forme aprcs le pafíage du défilé.

P L A N C H E X I V.

tf'ig• .:(s.

Cwefig~re

fort

a

e'.xpliquer la formation

d~

.la

colonne d'.attaque

T

T

S,

compofée des deux ba–

taillon·s

AB

&

CD, élo-ignés !'un .de l'alllre de

l'intervalli: c;les piquets , qu'on a ("1pprimés dans

cen e.figure\

&

divifés par pelotons. F

&

~

ÍOnt les

!premiers pelotons de chacun des deux bataillons

qui ont marché eri-avan¡ par huit'pas redoublés '

&

'qui cnCuite doivenc marcher l'un

&

l'autre par Je's

'flanes o¡>¡'>o(és pour fe réunir en

X

&

Y,

d'ou ils

marchen

e

en-avant pour

formcr

la tCte de la colo n–

ne; les all!res pelotons du batail!on de la droite

&

de celui de·la gauche faíían't foccdii vc'men1 le meme

D.1ouvcment,

la

""Colonne

fe trouve forrnée.

G, G

font les grenadiers placés d'ab ord

au~

ailes de la

ligrie formée des aeux bataillons

A

B

&

CD ,

&

cnfuice

a

rextrémité des ailes de la queue de la co-

1onne. S ell

le

pelo'ton des

fornu111éralres.

On voit

dans cetre

figure

ICó

t'rÓis ícél:ions qui forlnent la

colonne.

.

'/;6,

Cene.figure

reprékn'te la colonne de

M .

le chevalicr

Follard divifée dans fes trois feél:ions, avec les gre·

nadiers qui fonncnc

erais

pelotons

a.

la queue.

E V

O

L U TI

O

N S de la cavalerie-.

PLANCHE

¡m .

'ilota"

Dans les trois premieres

figures

de cctte Plariche

On a repréfencé les

chCvau:X par leur projeétion pcr–

pcndiculaire

fur le

rerrein.

On a

eu foin d'obferver

leurs principales-dimenfions , c'efi-3-dire leur

lon–

gueur

&

Jeur'

Ia·rgeur;

de

cene

maniere ilS font,

pour

ainfi

dire, repréfenrés

a

v1le d'oifeau

,

& )'

on

peut rendrC l'exécution de kurs di fférens

rho uve–

mens bie11 plus (enfible

&

plus difhnél:e que s'ils

ét0ie11t dolli'nés ,comme daos

la

figure

70.

de wette

mcmc Planche.

fig.

67.

T

Roupe de

c~valerie

éur deux ramgs A B

&

e

D'

a

laquelle on veut foire faire a·dróite

Oll

a_.

gauche par

divifions

du

front

de la

trc;n1pe,

pour

faire le demi-tour

a

droice, eu marcher vers ce

~Océ

ou vcrs la gauche.

·

Fig.

68.

Cette figure

fa¡·,

voir la troupe précédente qui

a

fai,t3·droi;e par qu:ure cavalicrs. Les efpaccs ponc–

tues reprcfentent ceux que k s chevaux occupoienc

avant le

t'nouvcmenr.

69.

Ce_tte

figure

repréfen'te la mCme troupe qui , ayant

fatr

un fecof1d

a-

droite,.

fait

face

3.

Ja

queue. Les

cfl?aces ponél:ués Vers

la

gauche cxprime1u le ter–

rem q4e

la.

troupe perd de ce cOté dans le mou–

'me~c

du demi-tonr

a

dro ite ;

elle gagne

vers la

.

dranc un at1tre cfpace de pareille étendue.

jo.

Cene Planche repréfeni'C un efoadron de cinquante–

fix.

cavalkrs de frant , compofé de quatre compa–

gmes de quarante-del1x cavaliers. Les dcm( compa–

~gnies

de la

droire (ont marquées avo

ir fa

ir

J.-droite ,

par dcmi.i-comp:ignie une demi- caracak;

&

les

I"ignes pa nétuées marquenc Je mouvement

qlle

doíc

'fuire chaque demi-efcad ron, paur que tour

l'efca–

.dran ro urne

.f

ur fon ·cenrre. Les points plus gros

marquent

le

mouveinent des

deux

compagnies

de

la

gauchc

qni fanr la

caracole

a

l'

ordin~ire

le

ca–

valier

A

fervanr de Pivot. Les po·nions de:

c~,cle

en

plus petits peines, marquent le chemin que doivent

parcourir les cavaliers des

cxuémités

de

l'aurre

·n1aitié d'efcadron·, en foi;rc que

Je

cavalicr B a'rri–

vera au point

C,

le cavalier O au point E,

le

cava–

lie> F au point G;

&

que quand la demi·converfion

frra achevée, l'jnter'valle qui

d l:

entre Ja lignc

F B

&

la ligue

A H

fe rctrouvcra enrre )es Jignes C

G

&

Al.

F ORTI FICATION.

PLANC HE I°'°.

E'ig,

1.

P

Lan d'un pentagonc

~

fonifié avec des baflionS

&

entonré d'u.n fo(fé

&

d\m chemin couverc

~vec

fon glacis.

A

B C

DE,

eíl: un baíl:ion dont C

B

&

CD font les deux

~es ,

&

B A

&

PE

les flanes.

E F,

efl

la counine

ou Ja

parcie de l'enceinte eilcre

deux baíl:iañs. La paitie antérieure de ce p0Jy–

·g9_ne marquée par des hachures doubles, eíl: le pa–

,rapet ; enfuite eít le terre-plein du rempart

en

hlanc ; puis le'ralud intérieur exprimé par <les lignCs

'paralleles jointes enfenible

par.de

Jegéres hachures,

K N,

cíl: le coté intérieur.

K L, l

a demi-gorgc du

baflian. O

P-;

rayon cxtérieur'.

O N, rayan

inté–

i:ieur.

CH ,

c&cé éxtérieur.

C F,

ou

Ef-I, li'gnc de:

défenfe. BCD, anglc flanqué. CD B, ao·gle de

1'.épaule. DE F, angl• du flan c. C RH , angle

flan~

quanr.

E

CH , angle diminué.

C F

1-1,

l'angle flan–

'quant intérieur.

a b d,

contrefcarpe : entre la con–

'treícarpe

&

I'enceinte de la place , eíl:

le

fo.Té

-.

L'efpace b!anc 'au-de!a de la contreícarpe

eíl: lt

t

'chemin·'couverr.

*,

plaq~s

d'ar'mes renrrantes du

'chemin-couvert.

+,

places d'armcs fail!anres dll

"chemin-cauven.

b b,

traverfes

du

chemin-couverr·.

'G,

g,

glaci's.

r¡ ,

pont qui· travcríe Je forfé.

j,

cou–

Pure

dalls

le

g lm:is

faifant partie du chemin qui

abolllit au pont fur le bord de Ja

contreícarp~.

1 .

Paúie de

l'entein~e

d\me place avec des tours quar..

rées B

&

B,

&

rondes P

&

P.

f ·

Profil des rernparts

d'un~

place qui foit voir que le

foldat

placé

en

A

for

la

banquene, ne Í<:auroit

e11

tirant

décauvrir le pié excéneur

e

du revéhement

.

du

remparr.

4 ..

C

E,

!igne de défen!i: ficharlte. C

E,

feu de

courtí~

ne , ou

Íécand

R.anc.

S"

Cette

fig ure fert pour la coníl:ruél:ion du foffé , dt1

chc:min-cauverr,

&

<lu glacis

g,

des places forri–

liées.

G.

Elle

(ert

a

faire voir !'incan'vénient

qu'if

y

auraic

de

faíre la contrefcarpe paralleJe 3 la courtine B C; les

flanes A B

&

D C J!ors ne pourroient plus défendre

les faces D E

&

A F, des baílions oppoles.

7.

Coníl:rultion du flanc concave

a

orillen.

I

H, re–

vers de

r

orillan. D G, brifure de la courtine.

C

I

~

orilbn. G P H , fl<\flc concave.

\