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ARCHITECTURE,

Moule

l'Our

tuile du grand maule.

11 a

fept lignes

d'épaiffeur, trcize pouces de long

huiede large ,

auffi

une écbancrure

pour fonncr

crochet de

ruile.

Moule pour

brique.

11 a

ineérieurement un poucc

deux lignes d'épaiífeur, buit poucesdelong&qua·

tre pouces de large.

rn. La plane avec

laquelle le moulcur érend la terrc

dans les maules

n1iles,

dont il fe (ert comme

]'ouvrier

(fig.

¡. )

fe fcrt du raclc: il

de dif–

férenecs grandcurs.

Maule :\ planches dont on fo1t le carrcau.

a mte–

rie°'emenr douze pouccs de long fur fix de large,

(ept lignes d'épaiíleur pour la planche dont on

faít

le carreau de petit maule. On fe fert d'un plus

grand pour la planche dont on foit le carreau du

grand moule.

Racle :

il dl-

de bois, comme tous les autrcs ouuls

ferc au mouleur pour applanir

tcrrc dont

forme les planches.

!q .

Plancherre avec laquelle le coucbeur

(fig.

l.)

rranf–

porre les planches de rerre glaife fur les places pour

les faire fécher.

en a de plus longues

de plus

largcs pour

la cuile.

l f·

Plioir (ur leqnel le leveur

(figure¡

. ) rr

anfporte la

ruile faltiere,

fur lequel

lui

fa.it

prendre la

courbure convenable. C, la poignée

du p

lioir.

tuile.

PLANCHE II.

La vignerre rcpréfenre l'inrérieur de la halle

Plan. !. C'eíl: un grand bariment de ¡

piés de large

fur

7?.

de long) dont le toiefomenu par cinq fermcs

de charpenre , repÓíe par fes cxcrémicés Útr des

murs de huit

dix piés d'élevalion. C'eíl: dans ceba–

timenr qu'o n mee íéchcr

la tuile &

le carreau, que

on releve de deffus les places avant qu'ils foiem en–

tierement fecs.

forme avec la cuile de grandes

tours

F, F, F, F, F,

compo(ées

erais, quatre ou

cinq tours !'une dans raurre,

on la laiífe (écher

parfairement en cec érac avane de

merrre au four·

neau. Les miles

font

rangées quatre par quatre , les

crochets en-haue,

to t1rnés altcrnativement l\m

vers

centre de la tour,

amre vers le dehors.

Les paquets de quarre ruiks font pofés en liaifon les

uns fur les aucres, en force qu'un paquee couvfe le

joint qui

eíl-

entre les dcux paquecs qui font au–

deífous. On lai!fe les joints fort larges, afin que

J'air circule plus facilement,

feche plus prompte"

nient la

cuilc.

C'efl auffi pour la mCme raifon que

Jes différemes co urs qui fonc les unes dans les au–

trcs, foat eípacées d'un pié ou enviren. On rnet

aulli fécher la tui!e faltiere fur les pieces de la char–

pence du comblc qui peuvent les rccevoir, cornme

on voit en

G, G ;

on fe fert pour

atteindre de

quelques treteaux o u banquetees.

Fig.

Ouvrier qui coupe

bat les planches pour en

faire du carreau.

eíl: affis fur un banc qu'on nom–

falle ,

.fur Jeque! il coupe en deux

dcux ii-la–

fois avec le tranchant de la batte, les planches qu'il

prend au tas A, dondes endroirs fe touchenc. (L'en–

vers eíl: le coté de la planche qui rouchoit le fab!e

lorfqu'elle éroir fur la place). ll bar enfuite une des

moitiés avec

batte

(fig.

ce qui applanir l'en–

droic;

bae cnfuiee l'autrc moitié qu'il renverfe

prcmiere ,

cominue

ainfi

jufqu'3. ce qu'il air

formé vingt·cinq piles C de quarrés. Chaque pile

clt

compofée de vinge quarrés dont les endroits

touchem; di(pofition qui doit Ctre coníervée de–

p uis que le leveur a ainíi placé les planches , jufqu'a

ce que le carreau foir cuic. Les vingc-cinq piles for-

1ncnr la fellée , qui

compofée de cinq cenes car–

reaux.

Le coupeur alfis fur une des deux (elles. ll prend

deux quarrés 3.-Ia-fois , donr les cndroits

lOu–

chem ;

ayant appliqué l'envers de l\m fur la

(elle,

il applique de la main gauche un des calibres

~, A ,

(fig.

6. & 7.)

dom il fait emrer k s poinres

dans le quam:. Enfuite tenant de

!.1

main droite le

comeau

(jig.

3.), il

rccranche cout aurour du C<1li–

bre les p:inies du quarré qui cxcedeor,

forme

ainli un prcmier carreau.

forme de mCme le fc–

cond, dom

tourne l'endroir fur l'endroir du

premier,

cominuc ainfi

pile

qu'il

a commcn·

céc,

forme de nouvelles piles D de carreaux ,

auxquellcs il ne manque plus que la cmffon pour

Ctre en étar de fervir. E, pluGeurs piles de carrcaux

qui achevcnr de lcchcr.

Fig.

¡. Ouvricr qui porte une braífée ou pile de carreaux.

Le meme ouvrier leve aulli les planches de d íli1•

les places.

rrangeme111 des planches fur les places ,

lama–

niere dom le levcur cournc les endroits les uns Íut

les aurres de la main gauche. ll failir la planche 1.

de la droire, la planche¡. par le milieu des longs

corc's ,

du mé'me tems

les renvcrfc fur les plau•

ches >.

prend enfcmble les deux planches 1.

dont les endroits fe rouchem,

les pofe aiuli

enfemble fur les planches ¡.

en fone que les

envers de ces paquers fe rouchem. II cominuc ainli

renverfer

:\empiler les planches

í·

7. 8.

'º·

12.. 1;. 14. 15. 16. 17. 18. 19.

i.o.

ce qui forme

cinq paquees particuliers qu'il empile les uns íi1r les

amres fur celui du milieu

9 .

1 1. 1

2..

ce qui forme

une braífée cornpofée de vingr planches.

í·

Plan

profil de la barre dont l'ouvrier

(fig.

1. ) (e

ferc

pour banre

drelfer en trois ou quacre co ups

les quarrés do nr on faic les carreaux. Cec iníl:rument

ef'td'un

bois dur

uni;

Ha neufpouces

long,,

frpt do large daus

plus grande largeur; le manche

a cinq ou

fix

pouces.

Calibre & carreau de perit maule.

calibre vu par

deffus , du cOté de la poignéc.

calibre vU par–

deífous, du coté des pointes qui fervent ;\ le fixer

dans les quarrés de rerre glaife, dom le coupeur

r ogae !'excédenr. Les calibres qui fonr de bois , font

enrourés d'une bande de fer, pour qu'i]s ne foient

poioc endommagés par

comcau.

carrcau

vU,

par !'endroit ou font les empreintes des chevilles

qui empechear le calibre de toumer for le caneau.

carreau vU par-deffous

cOté de l'envers qui

eíl:

pe11 pluS pecit que J'endroit, les cOcés étanc

coupés

peu obliquemcnt, pour que la jo nél::ion

des-arreres fupérieures

fa!fe avec plus d'exatli–

tude.

7. Calibre de carreau de grand maule. A

B, calibre

vu par-deífus

par-deífous. C

D, carreau vil

par·deífus

par-deífous.

8. Coureau de coupeur. C'eíl: un morceau de lame de

faulx, auqucl on

adapté

manche ; la lame a fix

pouces de longueur,

rrois de ]arge.

Plan

profil du batrieau, qui (en ;\ barrre la tuile

encare flexible, pour la redreffer avant de l'arran–

ger en tours pour fécher parfaicement _&a·1·ombre.

On fe fen auffi de cec infirumenr qui a douze ou

treize pouces de long , non compris

manche qui

en a cinq

tro is ou quarre pouces de large aux

exerémicés , pour battre

cuile faiciere,

la plier

fur le p]ioir.

10.

Les deux folles du coupeur, qui onr chacune de A

en B, dix piés de long, un pié de large,

íix

pouces d'épaiífeur ; le deífus eíl: élevé d'environ

dix·buit pouces au·deífus du ºrerrein. Sur Ja pre•

mierc fom onze pilles F, D,dc vingc carreaux

cha~

cune, qui font encieremene achevées;

fur l"aurre

felle, quamrze pilles de demi-plancbes ou quarrés

C, E, qui, 3 mcfure qu'ils feront rognés , paffc–

ront fur l'aurre (die. Ces deux pi!Jes enfemble

con~

tiennent cinq cens carreaux.

PLANCHE III.

Profils

él<Yarions

plans du .foumeau pour cuire ¡,.

brique , la

tui

le,

Ó>

le canea.u.

Fig.

Coupe fuivanr la longueur, par la ligne DE

AH du plan,

(figure

4.). H, la voGre, A, la bou·

che du fourneau d'ua pié 8 pouces de Jargc.fur