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GAL

cometes futTent des corps folides

&

)nalterables,

&

que la parallaxe fe,rt a

~efurer

la

~ifiance

des corps'

mais ne peut pa.s s appliquer aux

hmpl.es

apparences

optiques , parnn lefquelles on co

mpton a

lors les co–

metes. Caffini a foutenu auili , clans un livre imprime

en 16

53 '·

&

dedie au due de

M~dene,

que les co–

met es ero1e nt un amas des exhala1fons de la terre

&

d es p!anetes. Ce fut peu de terns apres, comme le

remarque

M.

de Fontenelle, que Cailini ayant trouve

9ue les irregularices du mouvement des cometes

etoient purement apparentes ,

&

que les cometes

meme ' ainfi que les planetes' pouvoient etre a£ru–

jetties au calcul, tous Jes afironomes commencerent

avec fondemenr

a

croire que !es cometes eroie nt des

corps folid es'

&

que de meme que !es autres pla–

netes elles tournoient autour du foleil.

M. de Fontenelle , clans fon eloge de Viviani, re–

garde

Galilee

comme un genie rare, <loot le no1!1 fera

touj ours a la tete des decouvertes Jes plus impor–

t ances, fur lefquelles la philofophie e!l: fondee . Def–

cartes,

fi

inferieu r a

Galilee ,

a blame en lui ce qui

jnfi ment ctoit le plus louable' favoir' de ce qu'il

{e contentoit des

fa

its & des demonfirarions , & de

ce qu'il ne remontoit pas aux caufes premieres.

N ewton , dont le genie a furpaffe l'efprit humain, a

peut-et re plus d'erre urs que

Galilee.

Nous devons

admirer clans

Galilee

un philofophe, un geometre,

u n mechanicien & un afironome qui n'avoit pas

moins de pratique qlle de theorie; celu i qui a diffipe

Jes errel!rs de l'ancienne ecole 'l'ecrivain le plus fo–

lide & le plus elegant qll'ai t prodllit l'Italie; le maitre

de Torricell i, de Caficlli, Aggiunti , Viviani, Bo–

r elli , Pal!! & Candide del Buono. Ce font les qnatre

derniers qui ont forme l'academie del Cimento, dont

Jes elf

a

is, dign es du fi ecle de Newton , fembloi ent

ecrits par le genie de

Galilee ,

comme on voit dans

la

preface des

Memoires de l'acadlmie de D ijon ,

citee an commencement de cet

Effai . Get articll

ecrit

en Italien par le P.

FRISI,

B amabite ,/avant glometre

&

memhrl de pliifieurs academies

,

a ltl traduit

en

'Fran~ois

par

M.

FLONCEL. Nous favons tire d'un

journal ou il a

hi

inj'lrl. ( A A .

)

'

*

§

vALIMATHIAS," M. Huet croit que ce mot

,,

a la meme origine qn'

alibojitm"

•.. lifez

aliborum.

L ettres fur l'Encyc!opidie.

'

*

§

GALITE, (

Geogr.) petite tle

ti!

Afriquefur la

cote de Barbarie.. ..

a

dix lieues de ftle de Tabarca.

D apper <lit que

Galite

n'efi qu'a cinq lieues de Ta–

barca. C'efi la

Galata

de Pline , qlli <lit que la terre

de cette ile a la vertu de faire mourir les fcorpions,

infeaes venimeux , fo rt communs en Afrique.

Voye{

Hijl. nawr. Liv. V . chap. 7. Lettres furl' Encyclopldie.

*§ GALLI ANA.•.. pierre que quelques auteu rs

croient avoir ete la meme que Pline appelle

cal–

Laina

....

On

croit que c'ejl la turquoife.

1°.

II

falloi t

p luto t citer de Pli ne

calla'is

que

callaina.

2°. Sau–

maife & le pere Hardouin a(forent que ceux qui

prennent cette picrre pour la turquoife fe trom–

pent, parce qu'il efi fort doureux que les anciens

connu!Tent la turquoife .

l ettres fur l'Encyclopldie.

GALLLEN, (

Hijl. des empmurs. )

fils de Vale–

rien, fut d 'clar . augufie

a

Rome par le Senat le! me–

me jonr que fon pere fut proclame empereur par

l 'armee dans la Rhccie. Les premices de fon regne

en firent conc evoir les plus heureufes efperances.

Mais quand il fe crut affermi fur le trone, ii fe plon–

gea clans le

l~1xe

& !es

voi'upte~ .q~1i

le firen t tomber

dans te mepns. Trente ryrans

s

en gerent en fouve –

rains independans clans leur gouvern.ement,

&

l'on

vit des femmes prendre le fceptre & ceindre leur front

do diademe, en <l ' fian t

(es

vengea nces. La Grece ,

la

Macedoine

&

le Pont furent ravagees impune–

mem par !es Goths. Les Quades,

&

les Sannates

fe

GAL

repan?i rent dans la Pannonie, fans y trouver la moi ,..

dr.e relifiance. Les Germains p ' nfoerent jufqu'an

fem de l'Efpagne, oi.1 ils fe rend1 renc maitres de Tar–

ragone5ui etoit alors une des

~illes ~es

plus opulen–

tes

de~

Europe. Les Panhes, deja ma1tresde la

1

' f0-

potam1e, s'emparerent encore de la yrie qu'ils trou–

vere~t

fa?s

d~fenfeurs .

La Dacie, que Trajan avoit

reume

a

1

empue, pa!fa fous la domination des Bar–

ba

res . .Le demembrement de tant de provinces an–

nonc;:o1t la cl !l:ruaion entiere de !'empire Romain

fi

P~fiumius

qui avoit ete proclame empereur

~

Occ1d~nt

, & Odenate qui avoit pris le meme titr::

en O rient , n avoient point par leur r ' hellion con fer–

v.e

l'o~bre

de ce corps autrefois fi vigoureux.

Gal–

lien

qm

avoit vu d'un reil indifferent !es Barbares

enlever !es plus riches provinces de !'empire

fortit

de fon fommeil pour aIler combattre fes

concl~rrens.

II,

tou~na

fes '.limes

co~tre

Aureolus que les legions

cl lllyne avo1ent force de prendre le titre & les

ornemens de

C

'fa r.

Gallien

employa d'artificieufes

1~romeifes

pour le faire rentrer clans le devoir; & de–

iefperant de

1

tromper, ii Jui accorda des conditions

avantageufes,pour,ma rcher contre Poilumius,dom la

r 'beIlion lui paroiffoit plus dangereufe. Ses foldats,

dont il s'etoit attir ' le mepris ' le ma£facrerent

a

l'age de trente-fix ans' dont ii en avoit regne quinze

tam feul que conjointement avec fon pere. Valericn

fon frere fot ma£racre avec lui. Jamais empereur

n'avoit pou!fe plus loin le r afinement des voluptes.

II

ne pouvo1t coucher que fur des fleurs en vironnc

de courtifannes. Les eaux oi.1

ii prenoit le bain

etoient parfumees d'effences. La vaiffelle d'argen:

Jui paroiffoit ignoble

fi

ellc n'etoit

om '

e de rubis

&

de diamans.

II

ne poudroit fes cheveux qu'avec

de la poudre d'or ; indiffer nt aux defiin ' es de

!'empire, il ne mit en place que des favoris fans

merite. Sa cour n'etoit remplie que de mimes

&

de bouffons.

IL

faifoit chercher !es plus belles

femmes des provinces ,

&

s'en faifoit accompa–

gner routes !es fois qu'il alloit au bain. Tandis qu'il

vivoit abruti clans la molleffe on vint Jui annoncer

la revolte de l'Egypte, ii repondit froidement qu'on

pouvoit vivre fans le Jin d'Egypte.

II

eut la meme

indiffi rence pour la rebellion des Gaules. Qu'im–

porte, dit-il, ne peut-on pas fe pa!Ter des draps

fa- ·

briques

a

Arras? Son infenfibilire fiupi<le ne fe de–

mentoit que clans !es mou vemens de

fa

colere.11 ufa

de la plus grande moderation envers les chretiens.

Leurs biens confifques fous !es regnes precedens

leurs furem refiirues ,

&

leurs afiemblees furent

permifes.

II

fut tue

!'an 268 d

Jefus - Chrift.

(

T-N. )

*§GALLIPOLI, (

Glogr.)

Ce n'e!l: point fon an–

cien nom , comme le dit le

DiClionnaire raif. des

Sciences,

&c. elle fe nommoit

Gallipolis ,

d'oi.1 !es

modernes ont fait

Gallipoli.

(

G.)

GALLUS (

Vrnrus

HONTILIANUS ),

Hijl. des

empereurs.

etoit d'une famille des plus diftinguees

de Rome . Apres la mort de D ecius qui l'avoic

comble de bienfairs, il fut proclame empereu r par

!es legions !'an

2

p

de l'ere chretienne.

II

ne monra

fur le rrone que pour deshonorer le nom Romain.

Les Goths qui ravageoient Jes plus belles provinces

de !'empire lui firent acheter ignominieufement la

paix.

II

fe foumit

a

leur payer un tribut annuel qui

ne fit qu'allumer leur avarice. L'argent qn'il leu r

donna leur fournit !es moyens de lever des armees

plus nombreufes ,

&

plus ils recevoient, plus ils de–

venoient redoutables. Ce fut dans la Thrace, la

Mre–

fie, la The£falie

&

la Macedoine, qu'ils commirent

le plus de ravages. Differens peuples fortis des bords

de la mer Glaciate infulrerent impunement

a

!'indo–

lence de

Gallus

qui aimoir mieux acheter la paix:

a

prix d'argent que d'en prefcrire Les conditions apr

s

des