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FRA

C.

Coudre.

Je cous , tu cous , ii cot1t ; nous

cou–

fons, vous coufez , ils coufent. Je coufois. Je

cou~

fus,

mieux

que je coufis. Je coudrai,

mieux que

je

couferai. Coufu.

Courir.

Je cours, tu cours, ii court; nous courons,

vous courez, ils courent. Je courois. Je courus.

J

e

courrai. Gouru.

I

Croire.

Je croi, tu crois,

ii

cro it ; nous crayons,

vous croyez , ils croienl. Je croyois. Je crus. Je

croirai . Cru.

·

Cueiilir.

Je cueille, tu cueilles, ii cueiHe; nous cueil–

lons, vous cueillez, ils cueillent. Je cueillois. Je cueil–

lis. Je cueillerai. Cueilli.

D .

D ire.

Je dis, tu dis, ii dit; nous difons, vous

dites, ils difent,

&

non

ils client,

comme autrefois.

Je

difois.

Je

dis.

Je

dirai. Dit.

Se dedire

,

com

me

dire.

IL

fait a la fe conde perfonne

duprlfent

,

vous vous dedifez,

comme les azures

com~

pofls de

dire,

ou

vous vous dedites.

F.

Faillir.

Je faux, tu faux; ii faut ,

mieux que

je

faillis ,

&c.

nous faillions, vous failliez , ils faillent.

Je faillois. Je faillis. Je faudrai,

mieux que

je faillirai.

Fail

Ii.

Faire.

Je fais , tu fais, il hit; nous faifons ,

qui fe

·.prononce comme

nous fezons , vous faites , ils font.

Je faifois,

qu'on prononce comme

je fezois . Je fis. Je

ferai. Fait. Que je fa([e ,

&c. au prift:nt du fuhjonaif.

Frire, n'efl ufid qu'au fingulier du prlfent.

Je

fris,

tu fris, iJ frit;

aux futurs,

je frirai, je frirois;

enfin

au participe,

frit,

&

aux temps compofes.

H.

Hai'r.

Je hais, tu hais, ii hait,

d'wze feule fylla–

he;

nous hai'«ons , vous hai'([ez, ils hal([enc.

Le rejle

efl

rlgutier.

M.

Maudire

,

comme,

dir~

plus haut ,

hors

nous

maudi([ons, vous maudi!fez, ils maudiffent. Je mau–

diffois ,

&c.

Moudre.

Jc mous, tu mous ,

il

mout ; nous mou–

lons, vous moulez, ils moulent

,plutot que,

ils meu–

lent. Je moulois. Je moulus. Je moudrai. Moulu.

Mourir.

Je meurs, tu meurs, ii meurt; nous mou–

rons, vous mourez, ils rneurent. Je mourois, Je

mourus. Je mourrai. Mort.

Mouvoir.

Je meus, tu meus, ii meut; nous rnou–

vons, vous mouvez, ils meuvent. Je mouvois. Je

mus. Je mouverai. Mu.

N.

Nattre.

Je nais, tu nais, il nait; nous nai(fons,

vous nai<fez, ils nai!I'ent. Je nai[ois. Je nacquis. Je

naitrai. Ne.

0.

Ou'ir.

J'ois, tu ois, ii oit; nous oyons, vous

oyez, ils oient. J'oy ois. J'.oulrai. Ou!.

P.

Pouvoir.

Je

puis, tu peux, ii peut; nous pou–

vons, vou s pouvez, ils peuvent. Je pouvois. Je pus.

Je pourrai. Pu. Que je puiffe,

&c.

Prendre.

Ji prends, tu prends, ii prend ; nous pre–

nons, vous prenez, ils prennent. Je prenois. Je pris.

Je prendrai. Pris.

R.

Rifoudre,

comme

ahfoudre; hors,

je refolus.

Refolu,

efl le participe.pa.f!I. dans leJens de

determi–

ner , decider. J'ai refolu Cette qLtefiion:

mais dans

le fens de

reduire ' convertir ' changer en quelque

autre chofe,

on

dii

refous. Le brouillard s'eft refous

en pluie.

S.

S t;avoir , oufavoir.

Je

f~ais,

ou

je fyai, tu

f~ais,

ii

f~ait;

nous

f~avons,

&,.

Je fyavois. Je

(~us.

Je

f~aurai.

Syu. Que je fyache.

Dans .le difcorm fami–

lier on met,

je ne

f~ache,

pour

je ne fyai; je ne fyau–

rois, pour je ne puis. Jene

(~ache

point d'homme plus

heureux que lui;

je ne fyaurois lire.

Sefeoir.

Je me fieds, tu te fieds ,

ii

fe fied; nous

nous. feyons, vous vous feye :z. , ils

fe

feyent. Je me

feyo1s. Je me fierai.

Ce verbe n'a point de pretirit indJ–

.

fini : mais Jes compofls

s'a[eoir ,

[e

raffeoir ,

ont

je

m'affis, je me raffis.

IL n'a point non plus de temps

compofis, parce qu'il n'a point de participe P"ffe ,fi

ct

T ome

Ill,

n 'efi en termes de pratiqus.

Un heritage fis, une maifoR

fife

e~

un tel endroit:

mai! on dit ,

affis, raflis,

je

me fms affis,

&c, En.fin le gerondifde ce verhe

eft

feant

&

non pas

feyant.

Le

roi

feant

enJon lie

de

jujfice.

Cel~

fe

fit

le

parlement

feant

alors

d

Tours.

.

s

eoir

'

c'ejl-a-dire

'

etre feant

'feconjague'comme

[e

feoir;

mais if n'

eJl

ujiti

qu'aux troi(iemes perfonnes,

&

Jon gerondif, ou particip_e

en

ant,

efl

feyant,

&

mm

pas

feant ,

qui, dans

ce

fens, e(t un adjeClif.

Surfeoir.

Je furfeois, tu fudeois, ii forfeoit; nous

futfoyons,

&c.

Je furfoyois. Je fudis. Je furfeoi-rai.

Surfis.

V,

Vaincre.

Je vaincs, tu .vaincs, il vainc ,

rare;

nous vainquons , vous vainquez, ils vainquent.

Je

vainquois. Je vainquis. Je vaincrai. Vaihcu·.

Yaloir.

Te

vaux,

tu

vaux, il vaut; nous valons;

vous valez, ils valent. Je valois.

J

e valus. Je vau–

drai. Vain.

Il

ya au (uhjonaij,

vaille,

comme il paroit

par ces pluafes.

II

n'a rien qui vaille. Vaille que vaille.

On dit

valant

au gtrondif;

&

dans quelques phrafes

vaillant.

II

a une terre valant cent miUe ecus.

Il "

cent mille ecus vaillant.

Vivre.

J

e

vis,

tli

vis, il vit ; nons vivons, vous

yivez 'ils vivent. Je "l(ivois. Je vecus·,

vaut mimx

que

1e vequis,

quoi qu'en dife Vaugelas.

Je vivrai. Vecu.

Voir.

Je vois,

ou

je voi, tu vois, ii voit; nous

voyons, vous voyez, ils voient.

Je

voyois. Je vis.

J

e verrai. V

11,

Youloir.

Je veux, tu ve\.Jx, ii veut; nous voulons,

vous voulez , ils veulent.

Je

voulois. Je voulus. Je

voudrai. Voulu. Que je veuille, que tu veuilles,

qu'il veuille; que nous voulions, que vous vouliez,

qu'ils veuillent,

hien plus ufiti que

nous veuillons ,

que vous veuilliez.

D

E

L

A.

S

Y N

t

A

X

E ,

La Syntaxe n'efl: au'tre cho fe que la confiruErion

&

!'arrangement des mots felon la

convenar.ce

qu'ilio

Ont entr'eux, OU felon la force

que l'un a de

regir

OU

de gouverner !'autre, le prenant apres foj

a

un

certain cas, ou

~

un certain mode.

C~ft

pourquoi

OR

difiingue deltx fortes de fyntaxe , l'uhe de conve–

nance,

&

l'autre de regime. Voiciles regle5'de l'une

&

de l'autre.

I.

R EG LE. Le fobfl:antif

&

l'adjetl:if

oivent

s'accorder enfemble en genre, en nombre

&

en cas;

c'eft-a-dire, que fi l'un des deux ell: du mafculin OLI

du feminin, du fingu!ier

OU

du plnrie\, au datif OU

a

l'accufatif, l'a utre fera de meme : par exemple.

grand D ieu , tes jugemens font remptis d'equite.

On doit dire la meme chofe des pronoms fobilan–

tifs

&

adjetl:ifs.

IL

efl faint, elle efl fainte : ils font

faints

,

elles font Jaimes.

I

I.

REGLE. Le relatif s'accorde en genre

&

en

nombre avec fon

anteceden~,

&

(e

met au cas que de–

mande le mot quifuit,

&

C}uquelila rapport.

Lechevat

furlequel itejl monti ; une montre

a

laquelle

011

a touch!..

II

r.

REGLE. Le nominatif

&

le verbe doivent etre

de meme nombre

&

de meme perfonne.

D ieu yeut

que nousfoyonsfaints.

IV. REGLE. Plufieurs fubilantifs lies enfemble par

quelque conjontl:ion, veulent apres eux le verbe au

pluriel.

La pietl.

&

laf cience font nece.f!aires aux pretres.

Si l'un des nominatif.s efl: d'une plus noble perfonne

que l'autre, le verbe s'accordera avec lui en perfon –

ne. La premier.e,

je,

ou

nous

,

efl: la plus noble des

trois; la feconde va apres.

Votre frere

&

yous n'

ias

pas trap /ages.

De rneme, fi l'un des deux fubfl:antifs efi d'un plus

noble genre que l'autre , c'efi-a-dire, s'il e.11: du

~af.

culin ,

&

l 'autre du feminin, l'adjetl:if plunel q1;11 ac–

compagne le verbe,

(era

auffi di.: mafculin, comme :

le tonnerre

&

la

pluie eeoientfort yzolens.

Mais apres deux fobfl:antifi de genre different ,

R