1
1
T H E A T R
E
s,
C
0
N
r
I!
NA N
r
t(Cnte-huit
f'/anche~
a
Cauje
de fept
doubfes,
PLAN CHE I"'•·
P
Lon
&
profit du
Th~ltre
d'Heroulanum . A, or·
cheftre delline
aUY
renateurs. B' gr1dins fur lef·
<JUels fe pls':Ioiellt les (pell HeUrs. C , petits efcaliers
pour aller aux gradins. D ,
piedeflaux
n.irlefqUels .
~toienc
des figures de bronze. E, profceuium fur
lequel les afl:eurs
re prerentoient.
l!XPL IC A TION
"'
ce qui
•fl
trace far lu dix
T ables •qui reprCflnrent /es Plan
&
Crwpe dt1
Thea.
•
'Y6
Royal de Turin, ouvertfar
lafi11defa1mie
1740.
f
LAN CH E
Jore.
Prtmitrt Table, du
i{:a1:/b1111jfie
•t1-de.fJ011s d1,1
t.
Portiqucs qui environnertt
ta
pla9c derriere le
chhcau roya l.
z.
l :irdin de I'AcaMmie.
3. fabriques
appa ne1~an~es·
3
l'Academie.
4. lmprimerie Royale au.Jetlus de laquelle font les
Archives
Ruy:.i.les.
~.
Vefiibule
fou1
I• falle
du
th~atre.
'5.
EntrC:e
pour
les ch1ifes·a-porteurs .
'7·
Enrree pour les voitures qui viennent
a
l'op~ra,
&
leur forcie
a
lJ
fin
de l'oper3.
3, Paffagc pour le'
~oirures
avant L'qpc!ra,
&
le~r
entree
a
1:1
fin
de l'opfra
9.
Huie petites niches dt! pierre concaves
jufgues
a
terre
&
trouees,
avec de petits puits de
table
pour
y
fJire de l'c-au.
1!.
Corps-de-garde.
·
1
t .
MJgaGns pour les bois
n~ceCIJires
au
th~!cre.
11••
EIC31icr
pour
Jes
aCleurs.
~
13.
Rampe pour faire mo_nter
des
chevaux fur
le
che~ cre.
14. Egoncs des l:arincs avec leurs ouvertures
au~def
fus
du
toit.
15• .Buir5 d'oU l'on pcut
tirer
d~
l'eau de mus
les
erages
juCqu~au
h.rnr du
rh..14rre .
.
.
16.
D eux ercaliers pour mon.ccr
:JU
parad1s, defbnCs
pour Jes domdliques
&
le'i petite\ gens .
17.
Trol~
aurrc'i
et"calien
que !'on ouvre
a
I.a
fin de
J'opfra pour larffer forci r le peuple .
is.
Porte prrnc1pale d'encree.
19.
Lo!{e pour celu1
qui
ve1l'i
des
billets.
i.a.
Autrc Loge pour celu1
qtJ1
v.emi
des livres .
PL{\NCHE II.
Seco11d1
Table,
des co1iflr1'tlio11s
J11
Theatre de Tttrhl.
L :i
ftg,,re
1.
moncre
la
forme Qvale
de la falle.
QlH>ique
la figure circulalre paroiRe la plus co11-
venable,
J'ovJle d l:
cr pendanr
la plus ciom01une,
&
fe dem.ontre par
elle-me1i1e; 01\
la paruge par le
milieu,
&
on
~n
produit une
moiriC
pour former le
derl'iere
du
rhedcre , ce qui efl nece!faire pc>ur
con~
ferver
un
peu
de
coarhure daos les deux c6ces .
A?rc!s avoir
fix~
13
profu1vfeu~
Jes
loges.
&
.la
lu–
aeur
des corridors ,
011
a
pranqu~
ce
qm
fuir.
b
Ayaot
pris
po.urcentre'i
~e~
extrt:'!mi.ces du diame•
tre
contre
le
mur, on
<l~crtc
les
pon1on!i de cer–
clc
A
A,
qt1i
doivenr rou<:her la lignc de l'ovale;
/St.
fa
parallele
B,
prolon~Ce
<lepuis le centre
C, fe
di–
vife en
d nq
parcies e!!:tles pour
avo.irfix centres
1
,
2,
3,
4,
s ,
6,
pu1fqrJ'il
fauc
diviter en tix par–
ties. les p;1rq11ers qu i retlent rormes par les deux c6·
t~s
D,
E, F, G,
l-1 ,
I.
Prenanr
enruite
pour
cen–
tre le point l, on
d~crir
la portion de cerclt'
i);
&
du t'entre
t
on dfrrit la po_nion fuivante
£,
&
ainfi
de l'un
&
de
l'autte
c~c6 .
1
1·
Concavit~ pratiqu~e
fous l'orchefire, au moyefl
de
laquelle
on
a prc:rendu
rendre
les intlrumens
plus fonores; aux deus extrCinirCs
de
cette con–
cavm~.
on a
pratiqu~' Jeu'(
tuhes
ou
myaL.:1,
qai
s'C!event
jufqu•a
la haU[eur de la falte, ce qui
ne laifle pds que de produire quelque eff.;oc,
B.
Quarre' Fourneau.\'. d'atmrction oU !'air s'incroduic
par
le
bas depuis le ve'1:1bule,
en
circulaoc par
plufieurs
gros
ruyn11 <le
fer,
pd11e
par des
ca..
naux
bien
C'imenc~~
&:
bier1
mun~~
fous le premier
rang
des
loges,
&
rort tout
enfl.Jm·n~
aurour
de
la
fa
lie. q i13cun
de~
fourneaux
d~bouche
par deux
cndroits, comme on le
v1>it fu r
la
Planche ,
par
une embouchure d'un dem1·pied de Paris de d1a–
metre,
&
ch;1que embouchure
ell
cou v~rre d'un~
grande
plaque
rood!! d.;o
m~ral,
qui tournanc
ddnS
l'enrh~fln
..
P
-P"''c
~~tin:
corn1che ,
regle la
cha–
feur
au
degre: q1e l'ou veur.
9.,
Conduire des latrines en pierre avec des
cuyau~
de plomb.
10 .
D1:i~o11.1les
pour former
les
degr~s
priincipaux
de~
corridors.
L:i
fig11re
z.,
apres le
contour de
la falle,
ell
un
d~
..
titil
de rout cc qui ell ne:cefhire.
I 1.
Ligne
parallele
au contour ci- Jefµts , qui fert
de
cenrre
aux
poucres ·
Clev~es
pour fourenir Jes dif–
fereqs Crages
de
loges.
II
fant remarquer
qu~
ces
pol.itr:es
j)ench~nt
touces egale'.T\e11r
en
:ir;riere
p<1r Jeur bouc. d'e-n·haur, qui
s'Cluigne
du centre
d'un
li~ieme
de pit! de roi de France, pour jet:..
ter
unc
parcie
du fardeau for Jes murailles,
&
pout cCfitler
a
la
for.ceimpll lfi~e
du poids de
la
circonfCrence contre !
e.Ct!ntre , quoique- pea
conGJlfrable. La raifon
pour
l:iqudle
on n'a pas
pole le(dites
poucres fur la
pte1niere ligne de
l'ellipfe, a
~ce:
de donner une vue plus grandc
&
pills Ctendue
au)C
fonds
d~
ces
mt!mes JorJes.
12.
Pones fur la lig ne
fu i"dice,
&
a
egale
d11la1~ccJo
pour
le
comparcimer1t des loges .
i;.
M llr qui tepJre Jes Jo5es
des
corridors.,
&
qui
foucient le plancher des premieres, qui ell en
bois ,
&
des
focondes
·qui
font
c:idallrCes.
14. Portions de ccrcle cuocenrriques for les ponrs
ci-defhn
12,
lct"qudles
pr\>lo11gfr~
cuncre le
mu\'
1
J,
donnent !es deux
excrenrn~s
de la l/gne
dr.oi–te qui divife les loges
J~ruis
12
ju(qnes
a
13.
I ~'.
Centres lks CuCdits ceroles fur
Id
cro11ieme
ligne~
qui
fert de fond
:iu~
loges .
'
16.
L ignes qui mlrquc11t
les
pnrres d'emrCe au
mi–
lieu
de
chaque loge, parcenr du bas
de
chacune
de ces parct's,
&
a1looriHenr
au centre fofdir 15 ,
&
cela pour Grer
&
rernplir I'angle digu, qui
feroi t co11tr:1ire au fon de la voir, outre qu'il
fert
encore
a
renforcer les murailles.
17. C entres pour la dire,'lion des rraverfes
clou~e;
aux
pourres done nous veoons de
parler,
&
qui
leur fervent d'oq1ement
&
de four.ien,
&
afin
qu'elles foieut cou.tes en
~querre
fur
13
ligne des
pardpers.
rs.
A utre centre pour
fermer
l'orchefire
A
en
lig"ne
l°phfrique,
&
qui fort auffi pour tr:icer une par–
cie du cunroor. qui forme le bard de
l'~chaffaud _.
c'ell-cl-dire
B, A, C..
19.
Aucre ceocre
pour
pourfuivre le mc!me contour
depuis
C
jufques
a
D. Par le n:wyen de
cet
av:m –
ct!ment la voix ne
fe
perd pas parmi les orne–
mens du fond du
th~<lcre;
au
co:1tr3ire s'appro–
chanc roujours plus des Cpetlareurs , el le devient
plus lonore ,
&
r~pond
mieux
d111s
la l'alle , qui
en ell autfi
micllx
frlai rCe par la grande quan–
circ!
de
lumieres que l'1;>n a courume d'y meccre ,.
&
for-tout le fond, ou la fasade du fond du
th~arre,
qui
ordinairemcnt
efi: richemt:nt ocnee
de
figure~
ou
de
fculp~ures dor:~es .