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GIL

themins de

Coté

&

d'autre,

11

la maniere d'un

chim

chafli:. Lorfque ce ferpent fe tlJet

a

la

poorrui te

d'un homme, le meilleur parti qu'il ait

a

prendre,

ell: de le cardrer, le flarter,

&

l'adoucir en lui uon–

nant quelquc chofe a manger. Les Brafiliecs lui don–

pen e ¡;;racleufement ]'hofpitaliní dan! lel1fs maifons

&

fous leurs toits: par ce mOJen, loin d'en. Cire incom–

modés, ils fe trouvene délivrés d'aunes petits anl111áUl{

jncommodes, dom il fe nourrir.

Ce

ferpent ell: paré

fuperbement; fa rece ea oblongue, [es yeUl{ <>rands;.

fes écaillrs fO/1t d'un beau blanc, ombrérs

d~

rouge

~

marbrées d'un jaune doré : fa gueule

tÍt

liféfée d'une

Jobe bordure

~

fes deule rnachoires fonE garnies de dents

croehues; la langue eft rouge

&

fendue,

flo)'oz

Séba,.

<Ibef

rtr.

nato

'I'.

II.

tab.

¡02.

n.

l.

(t )

GIBBAE, GElB,

HYBE,

(Giogr.)

petiee viII!: de

la

ba/fe Hongrie, dans la partie oEientale du cOnJeé

de Lipttoau: les eathol iques

y:

domirtent, m,lis c'efl

pourtam un des lieux , Oll par les eoncordats di.! pay.s,.

les protdtans ont obteollla perruifIion d'avoir un tem–

ple.

(D. G.)

GIBBEUX ,

HJSE,

ad}

(AI/llt-.) gibboJiIS.

On

a.

oonné ce nom au rebord ou petit cercle qui fe trouv¡:.

au pinna ou partie fupérieure

d~

I'oreille ex.ternc.

C-e–

cercle

a

une extréruité pFOche des tem.pes, laquelle

s'enfonce du devant au

dedan~,

&

qui s'appdle

eXlré–

_tllité gibbe/lje,

(t)

§"

GlBELlN ,

710111

de la jafliolt oppofée O celle des

Gurlpl.'es

. . ..

Le~

gens de goal líront

tri/íjOIl/'S

le Dante,

iel

hOI/lJíle de gbJie ji lo/tg lams perftc/lté PQr BOJliface VII},

poó/r a'!loil"

lté

Gibeltll.

Boniface VIII n'a jamais per-

1ecuté le Ddnte perfollnellement. " La ville de Flo·

" reoce, dit M. Bayle , divifée en deux faél:ions, I'une

"

oom.~e

Ú$

bla)¡c~,

l'alltre nommée

le.¡

//pirs

,fe

trouva.

" réduire

a

un éta.t

li

tumultueu". que le Pape Bo–

" nifare

VUI

y envoya Charles de Valais I'an

130L,

" pour

y

rememe la tr.allquillité. On oe trouva pas

" de rueiUeur moyen de pacifier la ville, que d'en

,. eha/fer la faétiQn des. bJancs; voila pourquoi notre

" Danee qui l'avoit favorifée, fut eovoyé en ex il. Ddnte

" éeant alors du coofeil des huit, avoit été député au

" Pape, pour oégo¡;ier une pail{; en fOil abfence il

,. fut condamné- au banoi/fement ,,'

lIoJe')J

Bayle, arto

Dante. Lettres f¡g l'Er.cyclopédie.

G

1"

ZIN , (

Géogr.

)

ville de Bobc!me, daos le cet–

de de Konigi ngrat2, fm la riviere de Czidli na. Elle

appanieot aux comees de Trautlllannsdorff,

&

renfez–

me

1m

riche college de Jéfuires, dont les membres

font au nombre de quarante-neuf, favoir, trente· Ex

prétrts, trois maleres

&

dix coadjuteurs.

(D. G. )

*

§

Glf-IUN , (

Géogr.

)

les

Af¡abe~

appel!6nt

ah¡Ji

1'0:4l1s

des nI/ciens.

f1

falloit dire que plufieurs écrivaíns peD.

feot que l'OxllS e!l: le rueme que le Gehon. Car

00

dit au

mol

GEHON: ce: Reuve a

pafi'é

chea les un!.

pour le Gange, cru:z les autres

pOUf

I'Q"us.

LeltreI

f/lr l'Encyclopédie.

GILGENBQURG,

(Géogr.)

ancienne villedu r,oyau–

me de LJru/fe, dans le diitriCt d'Obertand, fur la

ci–

viere de Gilge. au bord d'un lac. Elle

a.

été face","

gée

&

brulée

11

pluú.curs reprifes dans les différentes

guerres. dkl pays,

&

elle ne parOl! pas encore avoir

pu fe relDettre de (es pertes. Elle ea ornée d'UA cha–

teau vafre

&

commode,

&

elle forme un bailliage

ué–

réditaire dans la famille des comtes de Finclctn!l:ein.

(D. G.)

GILLES (SAINT ) de

la

Nmville,

(Géogr.)

vil.

lage du pay.s de Cal1x , éleaion de Montviliers. L'e:fti.

mable cure de

Saint Gil/es

a faie eon(l:ruire deux grands

atteliers, I'un pour les

gar~ons,

l'autrc: pour les

ill–

lts: il lellr fOllrnlt les infrrumens. o.éee/faires

a

leur–

méeier , faiE les

avalX~S

eles matéóa1lX conveoables

a,

kurs manufaCtures '.

&

donne mcme des prix d'ému.–

lation:

il

le! oecupe les jours ll:ériles d'byver,

&

du–

rant les longues tOi.l'ées. M. l'archevéque de Rouea l\li

a offert une cure de

8000

liv. il I'a refufée,

Mercure

de France, tlIars

1772,

pagt

18.

(C.).

G 1 R

~I3

-:j¡

§

GINGI, (

Géogr.

)

1'oyallllle d'Ajie

••••

con/"Ee

rJt.

la cú¡e de Coro/IJandd ..•. Elle

eJl

¡'omie flIt

fud,

par

le

c¡'alljaollr,

Illt-z

par le pt:ys dI 'I'anjaour. Son prince par–

liculíer ou.

Na/ques

eJl

tribu/flIre du

roí.

tU

Decall.

11

falo

loit dire,

eJl-

tributaÍ/'e

du.

granel Mogol. Lettres Jilr- tEn-

6)'clopédie.

GING.LARUS,

(Mlljiq. ¡nfor. des anc.)

perite Rute–

des Egyptiens, qui, [uivant Pollux, étoie proprc

a

une-

mélodi~

fllllple. peut.ecre parce qu'elle túvoit que–

pClI

de trollS.

(1/. D. G. )

GINGRAS,

(Mlljiq. il1Jl-r.

des.

anc.

)

voyez

ci.apres

G

1NG

ROS ,. (

MI/jiq. i¡¡fil·.

~

anc.) Suppl.

II

ell: proba–

ble que le vrai mot étoit

gingras.

11

y

avoit auffi une

danfe nommée

gingras.,

paree qu'on la danfoit au fon

de ces fiCHes. (

F. D. G, )

GI GROS

&

GlNGRIA,

(MRjiq. inj/r. dtI a/lC,

)

Au,

rapport d'

Alhiilée

les Phéniciens

a~01ent

dcs flútes

longues d'une palme qui

r~ndoient

un Ion aigu , ma!s

lugubrc. Les Cariens s'en fervoient dans leurs funé–

railles: peut-etre a-t-on nommé ici les Phéniciens Ca–

riel'ls" comme dans

Cori/l/III

&

BathillydeJ.

.ccs flutes·.

tiroienr lcm nom des lammearions dus Ph¿niciens fur

la mort

d'Adonis,

qu'ils appelloient

gingres. (F.

DI

G.)

GIRAFFE

011

CAMELOT

PARDALI~,

(Afor.

)

conll:~I­

lation ftptentrionale, formée par Royer, en

1679,

&

adoptée daos le

gral1d Atlas

de

F

lam(téed, dans le

Plal1ifphere dnglbiJ

,

gravé par SenelC , dont les all:ro–

nomes fe fervent journellement,

&

dans celui de

M~

Robert de Vaugondy; on l'appelle auffi. le

caméléopard.

Cetre coní1:ellation contiene trente.deux étoiks dont les

plus belles font de q.uatrjeme grandeur: la tete de la

giraffe

ell: fltuée entre la queue du dragon

&

l~étoile

polalre,

&

elle occupe l'efpaee qui e(l: entre lal tete

de la grande ourfe

&

e.affiopée; les patees de derrie[c

font entre perfée

&

le eocher,

&

celles

de

devallt fur

la téte: du eoelle!

&

fur eelle du

¡¡Oll,

(M.

DE

LA,

LANDE. )

GIROFLIER DES MOLUQ.fJES·, (

Bot.

Exol. )

' eo

177

I , les gaz('ttes nous om appris que M. Chéri

h

commandant d'un vlli/feau Fraoy,ois dans les Indes , .

avoir rendu \ln ferviee fignaJé

a

un roi des Moluques._

&

qu'il n'avoit voulu en recev.oir do fouverain, d'au–

tres margues de reconnoiffan<:e qll.e vÍngt ruille pieds

.de

girojliers,

ou de mufcadiers,

&

fix

efclaves pOUl'"

les eultiver daos 1'¡le de Franee ou íl ks a tranfpor.

tés. Dans le meme

tem~

M>.

PoivIe a fait in(érer dans

les

Mimoires de l'úcadémie de Lyon,

un..déeail circon–

fi:ancié [ur -la culture des

girojlier..¡

&

des mufcadiers,

que I'on a cranfpJ,lntés daos I'tle de Baurbol).

(V. A. L.)

§

G1RON,

f.

m.

gremium,

ji,

(tmm

de

BlaJon.)

/i.gltre en forme de triangle ¡focele, c'e!l>a-dire, dont

les deux coeés longs font égaulC,

Voyez fig.

219.

planche

IV. de ['art Héraldiqlle,

dans le

Diflioll//aire raijjillílé des

Scimces,

&c.

Ce meuble d'armoiries

ea

alfez rare.

])!E[l:ampes de Valenyay,

11

Paris;

d'az/lr

a'

deu:t:

giro/lS d'

01',

appointb

ell

chtvroll; au chef d'argel1t, cbarg6

de /.J"Ois

COUrO/I/res

ducalPos de gueules.

GIRONNE', adj.

(tenlle

de B/aJon.)

fe dit de l'écu.

divifé en fix, huit, dix ou dguze parties triangulai–

res égalr:s entr'elles, de deu" émaux alternés.

f'oyezjig.

45,

4fí,

47,

plilllche

1".

de BlaJol1 , Srtppl.

&

jig/lre 6.1.

planche N. Ditt:io/tnair.e raifollllé des ScienctS,

&c.

Le

gironné

de huit. pieces en: fatlné du parti, du.

coupé, du tranehé

&

du taillé.

On ne nornme le n.ombre des

gir:ons

que larfqu'il

y

en a fix, di" Ol! douze.

Le tenue

girolmé

vient du mot

gi/ron,

q

ui

eí\¡ le dcf–

fus du tablier d'une: fcrume, depuis le de(l:¡,¡s des ge–

noux, jufqu'a

la

ceinture; lorfqll'elle eft arMe, ou des

robes longues des anciens, qui

é~oient

larges par

e~

bas

&

étroites vers la ceimllre,

&

repréfentoient une

efpeee de triangle

a

l'tndroic que les Laü1l$ nommoient

lremium.

Ce dernier fentiment eft l'!lvis de Ducange, qui dit

que:

les

habits longs de nos aleux éUOlts en haue

&