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ne nous paroit pas qu'il
y
ait dans le dartos de
fibres dont la direCl:ibn foit conffarire,
&
peut-etre ce
q ui peut donner lieu d'y admertre des fibres, _c'efl: l'ir_–
ritabilite , don e
le
dartos efl: pourvu ,
&
qm redrefie
Jes tellicules dans la fante robufl:e, au contaCl: de ]'air
froid ,
&
clans d'autres occalions
:
4. une cellulolite
allh
copieufe, dont nous aliens donner un derail d'au –
tant plus necelfaire' que l'on ' n'a eu q ue depuis peu
une idee complette de ces tuniques.
II
y
a crois enveloppes qu'on peut appeller
vagj11a–
les ,
la commune, celle du cordon fpermatique
&
cd–
le
du tell:icule.
La premiere envcloppe cgalement
&
le
cordon
&
le
te!l:icule ; c1le eft celiuleufe ,
&
forme <le
grand~s
vef–
fies quand on l'a fouftlee ; elle enveloppe le telliculc
&
s'attache forcement
a
la rnnique vaginale propre du
tefl:icule dans le bord pofl:erieur'
&
a
fan extremite
infericure,
ellc
fou rnit des lames qui recouvrer.t ccl–
les de la vaginale propre
&
qui s'y attachent.
On a cru rrouver une cloifon entre la vaginale com–
mune
&
celle du tefticule, parce que !'air s'dl: arrete
a
l'attache de la vaginale commune' a la vaginale pro–
p re du tefticulc
&
n'a pas palfe clans la cavite com–
prife entre le teCcicule
&
la vaginale propre.
L 'adherence done nous venons de parler, arrere !'air
qui fait crever Jes veffies de la vaginale commune quand
on la pre!fe trap.
La runique vaginale propre du cordon ell: conrenue
dans la cavite de la precedente, elle ell: egakment cel–
lulaire,
&
donne une gaine
a
chaque vailfeau :, elle
s'atrache fortement
&
a
l'albuginet:
&
a
la vaginale
propre des tefi:icules
a
laquelle elle fe continue.
Enfin la tunique vaginale propre des tell:icules, nait
de
ia
commune
&
de cdle du cordon , auxquelles el-.
le e_a fortement attachee
le long du bord pollerieur
du rell:icule; elle s'attache auffi
&
fortement a l'epi–
didyme qu'elle recouvre ,
&
a l'albuginee. Pour par–
kr plus exaCl:ement elle couvre du cote interne le te–
fticule '
&
s'attache avec beaucoup de force
a
l'albu–
ginee ' a laquelle
elle
donne une Jame
trc~s-fine
' de–
couverte par Antoine .l\folinetti,
&
qu'on peut fepa–
rer par la maceration.
Pour le cote externe du tell:icule,
fa
vaginale pro–
pre paffe par deffus
la furface du tdl:icule
&
par def–
fus celle de l'epididyme ,
&
lie cette derniere partie
dn tefi:icule
a
l'albu ignee
&
en haut
&
en bas; mais Jans
le milieu elk retourne fur elle-meme, revet
la
face con–
cave de l'epididyme , remplit un cul-de.foe entre
fa
p artie fuperieun:
&
inftrieure'
&
fe reflechit de nou–
' 'eau fur l'albuginee
a
laquelle elle dooae une lame
exterieure.
M ais ii
y
a clans le fa:tus
&
daos l'adulte une diffe–
rcnci; par rapport
a
la vaginale,
&
la fituation du tef–
c.icule, qui merite d'etre connue plus generakment ,
i;'cfl: une decouverte de M. de Haller , perfeel:ionnee
par M. H unter.
Dans
le
fcetus
le
tefticule eft contenu dans
le
bas–
vcntre avec !es intefi:ins; l'albuginee paroit alors con–
tinuee avec
le peritoine , mais il
y
a fous !es teflicules
un efpace , ou
It:
pfritoine efl mince, !ache
&
prefque
muqueux: ii ell: meme quelquefois ouvert, mais cette
ftrulture n'efl: pas
naturell~ ,
&
elle caufe uoe her–
nie des que
le
fa:rns vient au monde, parce que le
tell:icule defcend par cette ouverture
dao~
la cell ulo–
fite qui accompagne le cordon ,
&
arrive par ce che–
min dans
le fcrotnrn meme.
Sous la place foible du peritoine ii
y
a une cellu–
lofite q ui forme une gaine cylindrique attachee depuis
ks reins jufqu'au fcrornm qui clans le fcetus eft vui–
de encore: mais pendant que le fcetus eft dans l'me–
rus, le
tefi:icule s'ouvre un pa!fage par cet endroit
foible ,
il entre clans la gaine
~dlulaire,
&
arri ve peu–
a-pcu au fcrotum. Q_uand ii y eft arrive , la gaine fe
rompt, la partie fu perieure refl:e attacl1ee au periroi–
ne ,
&
ii
y
paroit comme une legere ernpreinte. L 'in–
ferieure fait la vaginale.
ELM
I?'acadcmle parlc i;l'un rat mµf9ue· tlaRs icque
k:
tefi:rcule defcend annuellemcnt dcpu1s Jes reins
&
remon–
te alternativement: apparernmeM que l'ouvcrturc du
peritoine
y
refi:e libre.
•
L a fi:ruCl:ure du chien ell: celle que M. de H aller
a
trouvee clans quclques frerns humains: le pfritoi ne
y
ell: ouvert,
&
ii y a une gaine fous cette membrane
q ui enveloppe 1-.:
tefi:icule, Dans l'homme , dont, le
corps ell: perptndiculaire , cette fi:ruCl:qre auroit
~te
(la11gereule
&
la hernie inevirable : ii ne lailfe pas quc:
de s'en faire ' a caufe de la foiblelfe d'une partie de
l'anneau. (
H. D. G.
)
EM
§
EMACURIES , (
Mytbol. )
fetes ..•. C'efi:
Ema~
/wies ,
comme
l'ccti~
l'abbe Bar.nier , du mot grec,
Aif-'"-Tow
;
cruento.
(
C. )
*
L'cdiceur <lu
DiElion. rnif des Scimces,
&r.
a
ece
' trompe dans cet article, comme clans plulieurs autres ,
par le
Di&tion.
de M. Peclauftre : oblige de fuppleer,
comme editcur , un grand nombre d'articles , fouvent
a
la hare
&
au moment de l'imprdlion, ii ell: excu–
fable de s'en etre rapporte
a
des autcurs connus qui,
ayant ecrit
ex
profeffa
fur une mariere·, ne pouvoicnc
fare raifonnablemcnt fourtonnes d'avoir comm is autant
de fa utes qu'il
y
en a clans
la Mytbologie de M . De–
claufi:re. 11
y
auroit un peu trop de feverite
a
J'en ren;
dre rcfponfable.
.
r
(CADR ANS
o' ) ,
Horlog.
plaque de cuivre
emaillce , fur laquelle on pcint Jes heures. Nous.fup –
pleerons ici
a
l'artide
CADRAN (
Horlogerie. ) Dill.
raif.
des Sciences
, &c.
..
.
Plaque du cadra11.
Pour faire Jes cadrans
d'email,on
' prend une plaque de cuivre
rouge fort mince., a la–
qudle on donne la courbme que doit avoir
le
cadran :
on a, pour cela , un murccau de bois creufe aurnur
de la courbure approchante du cadran ; aveG un mar–
teau
a
tete
&
un peu arrondie , on fait aifement pren–
dre la courbure
a
la plaque; on l'applique·fur la fauf–
fe plaque
&
on marque les trous des
tenons perces
a la faulfe plaque : pour faire ces tenons ' on prend,
du fil-de-cuivre rouge
tire qui foit de
la
grc!fe~r
des
trous de la
fau!fe plaque ; on leve une pet1ty
ponce aux bouts de ces
tenons qui ferve d'!Jlliette
pour Jes river fur la plaque du cadran: on perce Jes trous
de la plaque, de
la grolfeur des pivots
de~
tenons ;
ces pivots ne peuvent fare qu'un peu plus petits gue Jes
tenons , afi n d'etre lolidcs ; quand on a rive ces tenon_s ,
on !es foude; on prend pour cda, de la foudure faire
avec du cuivre rouge
&
du Jaiton , dont. le
melan~e
eft
a-peu-pres parei l
a
celui de nos pieces de hx
liards ; ou pour
le
mieux, on fe kn•ira de petit fil de
Jaiton tire; on emploie du borax , ainli q ·Je ctla ft:
pratique tom es ks fois que \'on foude.
~and
Jes tenons font foud es , on les redrelfe , pour
Jes faire entrer clans les trous de la faulfe plaq uc; on
marque le
trou du remontoir fai t
a
la faulfe plaque;
on agrandit k trou du centre , de manicre qu'1l co'in–
ci<le avec celui de la fauff'e plaqm: : pour cet efftt ,
tandis que la plaque du cadran dl: polee fur la
f~uf
fe
plaq1.l'c ' on rejette
~vec
une lime
a
fcuil
led~
lau–
ge ,
le
trou de
la plaque , jufqu'a ce q_u'on vo1e que
ce trou ell: roncentrique avec celui de la tau!fe plaqu:;
mais on fait cctte operation avant qu'il foit agrand1:
parce qu'il ell nece!fare ' pour ]'amener
a
la
gran~~ur
du trou de la fau fle plaque, de
fo.
fervir d'un alelo1r
que l'oo fait entrer par·dc!fons ,
&
qui en agrand1f-
1ant le trou de la plaque , forme par-de!fus un pent
rebord qui fert
a
arr~ter
!'email ,
af.n d'avo1r un trou
plllS net; on agrandira de cette manicre le trou de la
plaque, jufqu'a ce que l'alefoi r pone
da~s
le_rrou de
la faufi<: plaque: ainfi , en
tenant l'alefo1r b1cn per–
pendiculaire au plan de la fau!fc
plaqu~,
le
troll du
cad ran coi'ncidera parfa1tement avec cdu1 de la faulfc
plaqu...
Pour faire
le
trou de quam: de remontoir a la pla-