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BOC

dot'lt tes" radnes, au 'lieu d'etre blanches, ·font rouf–

fes·

m1

bruoes

&.

prtferres.

~alitis.

Cctte planre n'a aucune faveur, :nais une

odeur aromatique dans fes racines , beaucoup plus for–

te

dans la variece qui Jes a bruoes.

Ufages.

Les

Malabares cultiveo.t le

bocalo

avec

~~au­

coup de foi n, parce que

fcs

rac1nes font un objet di!

commerce, quoiqu'elles·foien t moins eftimees gue

ctl–

k

'de l'iribdi noir.

Cette -racine

fe

prend en decoction

&

en bains pour

diverfes indifpo!itions , fur-tout pour fortifier Jes mem–

bres

&

ranimer les Cfprits vitaux ,

&

fur-tout clans

J'hypochondre, la melaocolie

&

la migraine. Les Jn–

dieos ·en "bolvent principa·lement la decoCl:ion dans Jes

fjevres , Jes coliques

&

les maux

de

tete.

Remarq11e.

~oique

Van.Rheede n'ait point donoe

la

figure des lkurs du

bo{a/o,

neanrnoins

fa

defcrip–

tion en dit alfez pour fi1ire croire que cette plaote

dl:

du genre du lioagro!tis qui vjent clans la neuvieme

foetion 'de la fa mille des grameris ou nqus l'avons pla–

cee.

f'uyez

nos

FaT11illN des plante;

1

w/T1me

JI,

page

41.

(M.

ADANSON.)

.

, BOCCHORlS,

(Hi.ft

. !i'Egypte.

)

fils

&

fuccelfeur

de Gnefael;us , . ne trouva rien

it

reformer d;ins les

mceurs des Egypciens que fon pere avoit fa rniliarifes

avec

l'obeitrance

&

la frugalite.

Jl

Jui parut fuffifant

cje maintenir !es loix clans toute !

el.Jr

force

&

Jeur vi–

gueur. Mais quand ii n'eut plus le vice des penchans

a

combam e, ii

apper~ut

!es vires du gouvernement '

&

mit

fa

gloire a Jes rectifier. L a fagelfe de fes in–

fiitqcions lcii meriterent un rang diftingue parmi Jes

plus grands legiflateurs de l'Egypte, Ce fut fur.tout

par fes reglemens fur Jes flnances

&

le comn1erce,

qq'il fit

It;

plus eclater

fon intelligence

&

ct:r

efprit

de cjecail qui prepare le fucces des grandes operations,

Son econo.rnie dans

l'ufa~e

du crffor public

le

fit t1xer

d'avariq: par 1=es hommes qui n'apprecient les rois

qlle par !ec1rs profulions. Mais fon equite clans la per–

ception des irnp6ts qu'il

e~t

foin de ne pas multi.

plier, le rendit cher

au

peuple, heureux par fes bien–

faits. Ses vern1s forent

ii

la fin mal recompenfees,

&

apres avolr· fair les delice's de fon peuple , il en

deviot !'execration, Ce prince euc !'imprudence d'ad–

mettre un taureau fauvage

avec

le tau reau lacre nom.

me

Mn~ris

Les deux ariimaux etonnes de fe voir en–

femble, fe livrerent un combat fangla nt, dont le tau–

reau facre fortit viCl:orieux. Le peuple fcandelife ne

vit plus daris

fon

maim: bienfaifarit qu'un profanateur

&

uo facrilege, L'etendart de la revolte fut

d~ploye

dans toutes ks provinces, S:ibacco fut appelle d'Ethio–

pie pour ctre

le

vengeur des <lieux

&

de ·ieurs ado–

rateurs, Le fort

d~

l'Egypte fut decide par uoe ba–

taille ou

Eo~choris,

vajncu, fut fait prifonnier.

Sts

fujets fanatiques le jugerent i;:oupable de facrilege,

&;

ils

le

conda111nerent

~

perir au milieu des ftammes.

Exempk memorable qui apprencl aux rois qu'il efl;

quelquefois plus dangereux de voul·oir oter au peu plt;

fes erreurs , que de lui ravir fon heritage. Le fultan

fdit impm1ement couper la tete

a

vingt Barhas ; mais

s'il s'av ifoit de forcer !es hapitans de Bizaoce OU de

la

plus vile Qourgade

a

boire du vin qui eft un prffent

de la nature, ii auroit bientot fes fujets pour

j

uges

ou plucoc pour bourreaux. (

'l~N.)

.

*

§

BOCKARA,

(

Geogr.)

,.

ville a!fez conftderable

,, dans

le

Zagatay en Afte fur la riviere d'Albiamu ,,.

1

°.

On

ne fe Cert plus guere du nom de

Zagofay ;

Bok'ar11

5u

/Jochara

eft au pays des Usberks clans la

prqvioee de

Bokara

meme.,

z

0

Cene riviere d'Albia–

mu

ell: une rivicre imaginaire. MM. Baudrand'

&

'No–

blot donnenc

a

I~

rivicre qui pa!fe

a

Bokara

le nom

de

Sog

;

rnais

M.

?e.

Li~r. ,

clans la

Car:e de

f erf! ,

ne met point de r1v1ere .a

Bokara•.

M.

~

1colle de

I~

Croix la place fur le <;J1hon ,

q~1 ~(t

!

O~us

des an–

eiens; riiais elle en efr un peu elo1gnee lur la

Carte

de

M.

de

L

ifie.

Lettrcs f11r l'Encyclopldie.

*

'~

·.BODROG, (

Qiogr.)

,,

comte .de la haute Hoo-

ROG

;~

grie,

&

ville fttuee fu'r un bras du Danube,.. M.

Jc

comce cte Mariilli

ne

met ni comte ni

vill~

de

Bo–

drog

dans

fa

Carte

du Danube.

Lettres fur

l'Encyc!~pidie.

BOE ,

f.

rn. (

Hijl.

flat

Jghthyolog.)

poi

If

on ai·nn nom–

me aux iles Moluques,

&

grave paCfablementen 1718

par Ruyfch,

a

la

planche' XX,

11°.

1fi,.pag.

40de

fa

Colleftion nowvelle des poijfans d'llmboine.

Coyett l'avoic

fai t graver

&

enluminer long- terns auparav'!_nt au

11•.

3~

de la Jeconde partie de fon

R(cueil des poijfons d'Am–

boi11e,

fous le nom Hollandois de

.clip

non-netje

ou

nonain des rocher;.

Ce poilfon a le corps court , extrememel'lt applaci

OU CO'mprirne par !es cotes ,

Ja

tete COUrte,

)a

bou–

che

&

Jes yeux

petits.~

Ses nageoires font au nombre de fept, favoir deux

ventrales meoues , mediocremenc longues , pofees au–

deffous des deux pdl:orales qui font elliptiqucs' me–

diocremtnt longues; une dorfa le tres-longue, comme

fend ue vers fon milieu ,

a

rayons plus hauts dtvant

que derriere; une derriere )'anus plus profond, que

Jong ,

&

une

a

la queue

qu~

e!t arrondie. De

tt'~

nageoires deux font epineufes, favoir' la dorfale qui

a

fix rayons anterieurs epineux ,.

&

l'aoale.

Sa couleur varle fuivant les ·individus. Celui que

Coyett a enlumioe eft une femelle; fon corps eft rouge

purpurin , traverfe par un anneaujaune borde de bleu ;

fa cece eft jaune

a

front vert; fes nageo1res font ver–

tes, excepte la dorfale qui a du jaune clans fa panie

antfrieure qui ell: epincufe. Le mtile, grave par Ruyfd1,

a en bleu ce qui ell: rouge clans la femelle,

&

m

rouge ce que celle-ci

a

en jaune:

·

Ml1!1.1r;.

J..,e

boe

ell: common dans la mer autour des

rochers

de:

Baguewal.

·

ff<!,talil6,,

Sa chair ell: blanchatre comme celle du

veau. Les habitans d'Amboine

&

des !lei. voifines

en

fon t grand <;as,

Remarques.

Ce poilfon eft du meme genre qu'un

amre poilfon appel le

jiam mamel

aux iles d'1\mboim::,

&

qui par le nornbre

&

la

fitua~ion

de fes nageoircs ,

par la forme arrondie de

fa

queue , ne peut etre

pla–

te

ailleur~

que dans la farnille que nous appellons

des

[cares.

(

M.

ADANSON.)

BOGDAN., (

Hi.ft.

de Pologne.

)

feigneur Moldave,

etoit b&tard d'un vaivode de Moldavie. Son pere

etant mort fans enfaos legitirnes ' ii difputa . la fou–

verainete au vaivode Alexandre , fclurnit la province"

&

contraignic fon rival

a

7hercher un_afyle

a

la cout

de Pologoc. Cafimir

IV

fit partir auffi-t6t une armee

pour retablir fon valfal dans fes etats:

Bogdan

s'rn–

foit; mais des ql1e la retraite des Polonois eut lailfe

un champ libre

a

fa

vengeance , il reparut

a

la tcce

d'une troupe de brigands. Alexandre le retira en Po–

dolie ; mais l'ufurpate'Ur

ne

demeura pas tranquille

clans

fa

conquete, Attaque par Jes Polonois,

ii

battit

en retraite; pret

a

tomb

r

entre !ems mains , ii de–

manda la paix , l'obcint

&

la fign a. L e meme jour

l'armee Polonoife reprit fa route par un chemin ecroit

OU

elle pouvoit etre t<1i llee en pieces.

Bogdan

trouva

cecte circonftance favorable

a

fa

Vtngeance ; ]a foi du

tralte , la c;r<1inte d'un parjure, rien ne l'arreta ; ii

fe preparoit

a

fondre fur les Polonois ; mais ceux

.ci

avertis par un cransfuge, fe tinrent fur leurs gardes,

le rerurent

~vec

iotrepidice ,

&

remporterent iine vi–

.;l:oire que leur lituation ne permett<iit pas d'efperer.

Cependant Alexandre etoit rnort,

&

fon fits, en.

core enfant, Jui avoit fuccede. La foiblelfe de ce ri–

val rani111a le courage de

Bog{la11

;

il fe montra encore

Jes armes

a

la main, Le roi de Pologne , las Ele

fa_

crifier fes .

t~oupes

pour la defen(e d'un vatral , pro–

pofa

a

Bogdan

de gouverner la Moldavie pendant

1<1

ir1inorite du jeune Alexandre.

8ogd(l!i

accept<! l'admi–

ni!tration; on fent a!fez quel ufage ii efperoit en faire;

m~ts

un Moldavti non1me

Pierre,

qui prerrndoit aum

a

la

tu

telle' l'atramna l'an

I

453·

Alexandre ecoit corn–

plice (le 1:e forfait; il

en

fut la vietime. Pierre tQ1-