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594 -

A S C

Asbior11

tout couvcrt du rang de fon roi, vouloit fe

fa 1re proclamer roi lu i méme. Mais fon armée fe dif–

iipa; 11

fe vic abandonné , horrible a fes amis mé–

me,

Ii

toutc::fois les fcélérats ont des amis. Enfin il

pfrit miférablement. ( M. DE SACY. )

ASCJ\.RUS ou Asc ARUM.

(Mu.fique des 011cit11s.)

Suivant Pollux (

Ono11111s , lib. 1/1, cap. IX, )

&

Mu foni us

(de luxu

ra:c.

cap.

//JI.

) ,

l'afaanu

ou

tJjcarum,

éroit un

inflrummt de percuffion, quar–

&

d'une coudée en tour fens, fur lequel éroknt

tt:ndues des cordes qui, quand on les faifoic cournt r,

reodoient un fon femblabk

a

celui d'une crocale. Les

memes auteurs difenr que la plúpart préteodent que

l'afcarus

&

le

p!i thyra fo nt le meme •

&

en

amibutn~

i'invenrion aux Troglodires, ou aux Líbicos. Pollux

·ajoute qu'anacréon appelle auffi

l'ajcarus 11yo_gade ,

&

que Camharus en actribue l'invention aux Thraces.

J'avoue que je ne

comprend~

pas commenr on peut

faire courner des cordes

tendues fur une efpece de

chaffis , ni comment elles pourroienr rendre un fon

en

rournanc. Walrher, auteur d'un diétionnaire de

mufique Allemand, donne

la meme defcription de

l'afcarus

;

mais il ajoute de plus que cer inftrument

étoit garni de tuyaux de plumes ',

&

que probable–

'ment on ne faifoir pas tourner les cordes, mais l'in–

ftru ment méme ;

&

qu'alors les

ruyaux de plumes

venanc

a

frapper les cordes , produifoient le fon. Tout

cela paroi[ affez vraifemblable; mais Walther n'ap–

puie fa defcription d'aucune autre autorité que celle

des auteurs cités ci-deffus, qui ne difent pas un mot

des

tuyaux de plomes. 11 cite encore ,

a

la vérité ,

le craité

De thtt1tro

de Bullenger, mais je l'ai feuil–

kté. en vai a.

(F. D.

C.)

ASCENDANTE ( PROGRESSION),

(;éométrie.

~el­

ques· géometres nomment

progrejfion afcendante,

cd le

done les

termes vont en croiífanr : telle efl la pro–

grellion arithmétique des nombres narurels , r ,

2,

3

,

&r. (

J.

D. G.

)

§ ASCl::NSION, (

Aflro11.

)

Dans cet anide du

1Jillion11aire roifo11né des Scie11m

,

&e.

tom.

J.

p.

713 ,

col.

1 ,

lig.

26 , a comptcr d'en .bas, au

lieu de

lt1

décli11aifon de /"aflre

,

lilez

l'oblíq11ité de Nclip1iq11e.

(0)

ASCENS ION DRO JT E' (

Aflron.)

la détermination de

l'ajce'njion droite

du foleil

&

de celle d'une étoile fixe

eíl: la bJJe de toutt: l'aftronomie; auíli M. de la Caille

a-t-il intitulé

Ajlro11omia: /11ndai;1e11ta,

le livre dans Je.

qutl il a donné toutes les oblervations qu'il avoit faires

a

ce fujet;

&

comme

1'11fce1¡/ion droitt

d'trne feule éroile

fixe don ne faci lemenr cdk d.:

to utes

les autre · ,

la

p ri nc ipale diffüul té confifle

a

s'affu rcr d'une

' toilc:

pot3r fervir de terme de comparaifon:

On ne peut détcrminer

l'afm¡Jion droite

d'u ne étoile

q ue par ctlk do foleil; car comme c'efl

le

foleil qui

parcourt

&

qui marque l'éclipt1que , de memt: que le

pomt équinoxial quand il traverle l'équareur, on ne

peo r reconnoitre les d1flances

a

ce point équinox ia l

que pa r le foleil qui en fourn it l'indicacion.

· D'un autre córé , l'on ne peut déterminer

l'afcenjion

droi

te du J

olci l que par lt: moyen de fa décl ina1Jon,

&

celle.ci

le

conclut de la hau teur méridienne ; ainfi

la hauteur du foleil

a

midi efl le poinr d'ou il fau t

partir. Suppofons qu'on ait obfervé a Paris la hau–

ttur du fokil,

&

qu'apres l'avo1 r corrigée par la ré–

fraél:ion

&

la parallaxe, on ait rrouvé cene hauteur

a

midi de 51

o

!0

1

;

on fai t que

la

hameur de'l'équa–

teu r n'efl que de 41

º

1

o'

a

Paris , on retranchera

!'une de l'autre ,

&

l'on aura

JOd

pour la décl inaifon

du foleil, ou la quantité dont il efl éloigné de l'éq ua–

teur. Alors d.1ns

le

trianglt: formé par l'écliptique,

l'~q uateur

&

le cercle de déclinailon , on connoit Je

pttit coté qui eíl:

la decli naifon du foleil .

&

l'angle

oppofé qui efl l'obliqu ité de

l'écliptique 23º

28

1 ,

il

cíl: aifé de trouver l'autre coté qui eft

l'ajm¡/ion droite

du foleil,

&

l'hypothenufe qui eft Ja lonuitude com-

ptée fur l'éclip11que.

0

Mais cctte métho e dépend, comme on l'a vu, de

ASC

la rffraé\ion de la parallaxe, de la hauteur de l'équa:

tt'.U r

&

de

l'obliquité de l'écliptique, car chacune

des erreurs qut: l'on commettroit dans un de ces élé–

mrns, inftueroir

&

en produiroi t une , deu x ou tro1s

fois pl us grande fur

l'llfw!fion droiu;

pour y remédicr,

il n'y a qo'a faire la meme opérarion deux fois en

fix mois, a la meme hauceur do fo le1 l , avant

&

apres

le fol!lice ;

l'c::rreur qui augmenroit

I'

ajcenjio11 drqite

avanr le fo lflice la diminue

néc~ffairemc::nt

apres ,

&

en prenant le milieu des deux réfultats , on a la vé.

rirable

t1jcenjion droite

du folcil, ayant égard au rnou.

vcment connu qu'il a du avoi r dans l'efpace de tems

qui s'efl écoulé d'une obfervation

a

l'autre: ce,mou–

vemen t méme eft facile

a

connoitre par l'obferv ation

faire le méme jou r de:: l'étoile dont on veur détermincr

la poGtion,

&

qu'on aura comparée avtc le foleil.

T e\ efl le fondement de::

la m¿thode que Flamfltd

&

la

Caille ont employée pour conílruirt: lcurs catalo–

gues d'étoiles ,

&

qui con!iftt:

a

comparcr deux fois

l'année le foleil

a

une étoile quand il paffe dans fon

parallele

&

qu'il a par conféq_uent la meme hauteur¡

c'efl en appliquant cettt: méthoi!e

a

des cencaines d'ob–

fervatio ns que M. de la Caille a trouvé

l'ajw1/io11 droilt

de Sirius Je

1

janv ier 17 50 de 98° 32

1 2 11

,

&

celle

de la Lyre 277º 7

1

4

9 :

ces pofitions fondamentalcs

ne diffcrent q11e de

5

a

de celles que M.

le

Mon–

nier a affignées par des obfervations

&

des méthodcs

tres-difftrentes: cela fuffit pour montrer que! dégré

d'incenitude il y a dans la rnéthode

&

dans l'obfer–

vation des

ajcenjio11s droites.

J'ai die qu'une feule

afw¡/ion droite

donnoit ai íémC"nt

tou tes

les aurres; il ne faut qu'obferver la différen–

ce dts paífages au méridien, ou par des haureurs cor–

refpo ndantes , ou par une lunette méridienne,

&

con–

verm en dégrés

la di ffé rencé des

tems , on

au ra

celle des

afcenjions droites

des deux aflres obfervés :

on choi!i t pour tcrrne de comparaifon les étoi les les

plus bri llantes , telles que Sirios

&

la L yre, afin que

l'on puifft: les voir de jour

&

en rout tems de l'année

pour y comparer toutes les étoiles obfervées dans une

meme nuit

&

dont on vem avoir I'

afcenjio11 droite.

L 'afcenjion droite

du milieu du cit:I eft une chofe

done ks athonomes fe fervent trc!s-fouvent, fur-tollt

pour calculer les éclipfes par Je moycn do nonagé!i–

me, c'e!t

l'afcenjion droite

du point de l'éq uateur qui

fe

trouvt: dans le méridien; elle efl égale

a

la forn –

me de

l'afcenjion droite

do foleil

&

de l'angle horaire

ou du ccms vrai ré tuit en dégrés , ou

a

la fomme

dt: Ja longtrude moyenne

&

do tems moyen. ( M.

DE

I. A

LANDf.. )

ASC IOR, AsoR, AsuR

011

H AsuR ,'

(Mu.fique injl.

des

Héb.)

inflrumcnt des H t breux qui avoit dix cor–

dcs. D. Calmct

&

K1rcher veulent rous deux qlie ce

foil la meme chofe que la cithare '

&

rous deux luí

donncnt

le

meme nombre d.: ·cor 1es. D. Calmet ajoure

pourrnnc que dans les commenca¡res fur les pfeaurncs

amibués a S. J éróme on ne donne que fix cordes

a

la cithare ,

&

qut: dans l'építre

a

Dardanus , ami.

buét: auffi

as.

J éróme. on lui en donne vingt-quarre.

D. Calrnet donne

a

la cithare Oll

bafur

la figure de la

harpe commune d'aujourJ'hui ,

&

Kircher, quoiqu'il

air dit que le

bafttr

&

la cithare fon r le meme in–

flrument, en donne la figure qu'on trouve

jig.

2 ,

pi.

l

de Lttth. S11pplé111ent,

&

qu'il a rirée d'un ancien ma·

nulcric do Vadean , dont il a encore tiré les figures

do kinnor , du machul, do minnien

&

du nebele ou

nable.

f7o)eZ us mots dans ce Supplémt11I.

J e fuis tres-porté

a

croire que la figure de Kircher

efl la vraie,

1

º.

parce qu'dle eíl: aífcz Jimple pour

avoir exifté depois m:s.long.tems; 2º . parce qu'elle

djfferc peo du nebel

&

du kinnor,

&

qu'il me fcm·

ble probable qu'ancien nement , lorfqu'on ne

co~noif­

foit encore que peu d'iníl rumens de genres vra1ment

dilférrns, on ait donné des noms particuliers

a

des

in–

ftrumens qui ne différoient au fond que par le nom·

bre

de

leurs cordes ou par ltura figures,

&

non par