ANA
-de la
ciriqu ieme paire , avcc une planche parfaite.
11
a
donné une ddcripcion crcs.complei:te de ce nerf , ·
&
a découvcrc les dcux branches qui rentrent dans
le
crane'
&
qui vont' non
a
la dure-mere' mais
au nerf intercollal,
&
a
la branche dure de la fepcie–
me
paire.
Il
a
donné encore une defcription tres-com- ·
plcctc de la feptierne paire,
&
il auroit continué d'en–
richir la nevrologie, s'il n'avoit été arrecé par le dé–
faut d'artiíl:es alrez exaéh pour exécurer
les
dcffins
de fes préparations. Dans un aucre mémoire il a don–
né
des obfervatioas intérelfances. fur les vailfeallx lyrn–
phatiques , fur la llruéture des glandes conglubées, fur
les caufes qui rendent l'oreillece
&
le vencric ule gau.
che plus étroiu que les mémes cavités du coté droic ;
fur la coulcur noirc des negres , done on trouve une
teince dans le cervcau ; fur
le delréchement du cer–
veau dans les perfonn<ls troublées.
Pierre T arin , chirurgien. Ses
Adverfaires fur le cer–
'Vtnlt
,
ne font pas fans des obfervations
&
des
dt f•
fins originaux. Il y a de bonnes chofes dans · fon
/}¡¡.
thropotomie
&
dans !fon
Ofléograpbie.
)can Bonhomme, chirurgien d'Avignon. Les figu:·
res de
fa
céphalocomie
font
extrémement rnidos ,
&
ne paroilrent pas tomes ctre dcffinées tl'apres Je füjet.
ll
y
a
cepcndant des choíes originales.
Georgc Arnauld, chirurgirn
Fran~ois
établi
a
Lon–
dres , a écrit íur les hermaphrodites ,
&
en a donné
quclques defcriptions.
Il
a parlé dans fes mémoires
des organcs qu i fervent de palfage ou de matiere aux
hernies.
Anne-Charles Lorry
a
fait
fur
les parties fcnfibles
&
irri tables , des expérienccs dans lefquelles il a cru
trouver du fcmimcnc
a
la dure-mrre
&
aux ter.dom.
Ambroiíe Bcmandi, chirurgien de Turin , homme
lettré. Son ou
v
ragc fur le foic
&
fur ks ytux eíl: picio•
de bonnes choíes ,
&
de remarques crcs- fubtiles íur
les vailrcaux traníparens des yeux ,
&c.
11
a tlonn'
un mémoirc fur' les corps jaunes.
Jcan Daniel Meyer, pcinrre de Nuremberg, a gra–
vé un nombre confidérable tic fquclectes d'animaúx ,
q uelq ues mon{hes ,
&
des fquelems teints en rouge
par la •, ra ncc.
Etienne- Louis Géofroi, médecin de Paris,
a
don–
né,
fu r les inleétes des environs de Paris
&
fm
les
coquillages • des ouvrages o\l la phyfiologie a beau–
coup prufité, fur.tOllt _Par rapport
a
la génératior¡ des
infrétcs.
11
a tlonné un mémoire for l'organc de l'ouie
des qu adrnpedes
a
fang froid,
&
un autre fur un pou–
let mal conformé.
Georgc-Guillaurne Steller, hornrne uríiquc, capa.
ble de tout faire
&
de tout fouffrir , envoyé en Kam–
fichacka
&
de-la en Amérique pour y chercher des
planees , ayant fait naufrage dans l'ile de Beering ,
trompa l'cn nui d'une íle inhabitée par d'exccllentes
1echerches
anatomiqu -~
fur le lamemin , fur la loutrc
a
poi! de velours , fur
le
grand phoca, qu'il nomme
ours
d1
1111r.
Dans un amre mémoire il a donné des
oblcrvations fur les poilfons , leur
aualomie ,
leur gé–
nération.
J.
Gcorge H euerman, profelreur de Copenhague,
a donnc! une phy11ologie avcc des planches
d'a11alomie
originales , des monltres, des expi:riences anatomiques ,
&c. L'ouv rage mérite d'ecre
In.
J.
Godefroi Zinn d' An fpach , profell'eur
a
Gottin-
ue, mort dan
un age prn avancé , excellenc ana–
tomifre. ll a donné un tres-bon ouvrage fur la
íl:ru–
étur~
des cux , Jv=c de tres-bclles planches
&
des dé–
ta1I
tres-ci.:a,; s.
'eíl: un ouvrage claffique ,
&
qui
pníli:r~
a
la
pollfrité· Il a donné plufieurs au trcs rné–
moircs for les yeux des animaux, lur
le
mouvernent
tic l'iri , les libres de
la réti ne, les membrancs de
l'a:i l, les vaifreaux les plus fins clu criíl:allin , du vi–
tr.é
In
couronne ciliaire. Tout ce qu'il a lailft: e{l:
d1gnt: le notre confi.1nce, Sa thcfe inaunurale ontient
des expéricn es fur le blclrurcs du
cc~veau
, qui ne
per.ncLccnc p s d plJ er l'amc dans
le
corps calleux ,
A N A
391
ni de borner' au cervelet !'origine des nerfs vitaux.
Dans un amre mémoire il
fai c voir que l'enveloppe
dts nerfs n'e!t qu'une tunique cdlulaire ,
&
que la
dure-mere ne ks accompagne pas.
Il
a fait des ex–
périences fur l'infenfibilité de la dure-mere
&
des ten.
dons,
&
a travaillé fur
le
lima~on
de l'oreille.
Ancoine Louis, chirurgien de París. Son mémoire
fur les nailrances tardives , cauía en France une grande
frníation
&
bien des controverfes.
M.
Louis n'adrnet–
toit pas ces
termes
irréguliers de la nailfance.
Il
a
écrit auffi pour défendrc la certitude des fignes de
la mort.
. J.
F.
Maurice Duverney
a
donné une myologie ou
11
y
a des obícrvations particulitres.
J.
George Roederer de Scrasbourg, profrlfeur de
Goccingue , more dans un age peu avancé , a lai lfé
plufieurs ouvrages anatomiques;
fa
the(e fur le
fretu~;
un mémoire fur les moles ; un autre contre l'influcn–
ci:
·de
~ímagination
de la• mere ,fur le fcetus; cncore
un autre fur
iin
fanus parali ciquo; un aucre íur
l'a-
11a10111ie
d'un ours; un livre fur l'utcrus
&
fur l'ovai–
re, ave·c des planches
&
des moíllres ,cxaél:es ;
l'ana·
tomie
des parties de la fernme dans un •abrégé de l'art
des acEOuchemens ; plulicurs thefes fur les aoyés, fur
le fi:i=tus , íur les parcies de la génération de l'hom–
n¡e,
fur
le
cerveau,
fur les
arcades tendineufcs des
muícles.
M.
8'our~lat
a
travaillé avec fucces fur
l'oua101m~
du
cheval.
Robert Whytt, médecin du roi en Eco!re,
hom~
me
de génie-
&
pracicien, défend ic le fyíl:emc de Stab l•
un peu mitigé par des
raifoonc;mens m¿Jés d'expé–
riences ; défcndit de meme l'ofcillation des petits vait:
li:aux
~
&
l'aé\:ion de l'opium appliqué fu r l'extérieur
des nerfs ; donna une defcription de l'ovaire du buc–
cin ; écrivlt contrc M.
de
Haller, ·convine de l'in–
l<:nfibilité des
tendons , de la dure-mere,
&c.
mai~
foucin t que ces parties acqu éroient du fentiment par
l'inflamrnation.
j.
Godefroi J anke , profclfeur
a
Liepfic , more jeu–
ne,
avoit donné
des
thefes encicíremcA t originales íur
les dencs , les alvéoles , les
rn5.choires, les capfules
aniculaire!, les crous du crane, les veines cutanées.
Guillaume Smellie, accourheur,
a
donné des plan–
ches anacomiques des pJrties de la géoération de!\inées
a
éclaircir l'art de l'accouchement ' le changemcnt de
l'uterus, la rome que fuit l'enfa ot en venant au mon–
de.
11
y
a beaucoup d'obícrvalions miles dans fes obler-.
vatioos.
J.
J
acques-Louis Hoin a écrit fur
la vitalité des
cnfans , fur l'hermaphrodite Drouarr.
11
a fai t des
cx périences fur ks tendons , en
a
conílaté l'infonfi–
bilité.
J . Baptiíl:e Bohadfch
a
donné
l'a11atomit
du lievre
de mer ,
&
de quelques autres animaux de cene
clarre.
J . Ellis, négociant, peut étre compré entre les ana–
tomiíl:es
a
cauíe d'uo ouvra<>c
intérelrant,
&
de plu–
fieurs mémoircs qu'il a
do~nés
fu r les polypiers
&
fur !'animal , qui íert de moelle animée a un grand
nombre de plantes de la clalre des · corallines.
Gualther, V. Doeveren, profrífeur
a
Groningue , a
écrit fur les vers des inceflins
IS:
fur plufieurs moníl:res ,
qu'il ne regardc pas comme formés par des accidens.
11
avoit faic , pendanc
1"s
études , des expériences fur
les parcies tendíneufes ,
&
il
y
avoic trouvé du íen–
timent.
11
ks fit publier long-cems apres.
11
convint
cepcndant que les plaies de ces parcies n'avoient ja–
mais caulc des convuHions.
11
peníe
de
l'irricabilicé
comme l'auceur des dcrníer s expérienccs fur cetce puif–
fance :ioimale.
J
acques - Chrétirn
chaeffa , minifrre
a
Ratisbon–
ne, phyficien.
11
a donné
l'a11olomie
de pluficurs in –
frét.es'
~
fur.tollt
'une puce d'cau
a
écaille ' des
o~l~rvat1ons
fur plufieurs polypes,
&
a refait les ex–
pencnces de Spallanzani fur
1
s
lima~
ns •
&
les
!!
~r
uv'cs j ull s!
-