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AL L
gent pour foutenir une longue guerre; c'eíl: un
d~-
levames chaO"e . nous
rnarchio11s
beaucoup mieux alort
,bordement qui
fe diffipe dans les campagnes qu'1l
que le vaifieau qui nous accompagnoit ., .
inoade. La France eíl:
le
feul état qui pui!fc: attaquer ,
Un vailleau avec
le
meme venc peut faire un grand
avec fucces
l'Allemagne.
Mais la nature a fixé fes bar-
nombre el.e routes différentes, c'dt.a-dire, prendre un _
nes,
&
l'expérience lui a appris qu'elle ne peut les
grand nombre: de füuations d iffércntes relativement
i,
franchir impunément.
la direél:ion clu vent.
L es avanrages du corps germ_a!1ique
fo~t
campen-
ALLER
vmt-arriere,
c'eíl:
recevo.irle vent:> par l'ar.
fés par beaucoup de maux pohtiques. qw le confu.
riere, ou fuivre la meme direétion que le vent.
,
.
ment au dedans.. Le défaut d'harmome avec le fon-
ALLER
.au p!tu pres'
ou
a
la bouline.
ou
a
pointe
,,
verain, eft le gerrne de
fa
langueur
&
de fon dépé-
bouli11e ,
c'eíl: préfenter le cap,
le
plus pres qu'il elli
riffement.
JI
eíl: impoffible dans le phyllque que plu-
poffi ble , du point d'ou le vent fouffie. Les vai!feaux
fieucs parties réunies forment un frul corps;
l~
.meme
n'approchent pas taus également de ce point; cela dé•
impofilbilité fe · rencontre dans
les corps polmques
~
pend de la forme de la voilure, de la fa1=o_n dont s'o.
quand il
y
a plulleuis princes qui prélldent au deíl:in
rientent les voilés,
&c.
Mais en général taos les vaif.
d'un état, on ne voit jamais plier leurs forces fous
feaux
vont
a
fix airs de· vent, c'eíl:-a-dire, que lorfqut
u ne meme volonté; cette union parfalte ne
fe
trouve
le point ou ils préíentent le cap en éloigné de llx airs
que dans les monarchies, ou <lans les républiques ou
de vent ou de
67d
3o' du point d'ou le vent fouffie,
le pouvoir fupreme en concentré dans une feule ville,
les voiles font enflées ·& font courir le vai!feau.
Alltr
comme dans Rome, Sparte , Athenes
&
Venife: les
au plus pres eíl: done courir a fix ata de vent vers la
jalouíies clivifent
&
détruifent les gouvernemens com-
droite ou vers la gauch<!, du point d'ou viene
le
venr.
pofés de plulleurs états égaux en pouvoir. 11 faut que
ALLER
vent largue,
c'eíl: parcourir une des -routes
le
gouvernement
fati:
uniforme pour en affÚrer la pro-
entre le vent-arriere
&
le plus pres. On cléllgne plus
fpériré. Ainfi le ' plus gra nd vice du gouvernement de
p articuliérement cette !,Oute en difant
aller
1, 2 ,
3,
&c.
l'empire, eíl: de n'etr¡: ni monarchique , ni puifTance.
qua,rts largue, foivant que l'on court
a
7, 8, 9,
&c.
,fédérative; l'empereur
etl:
fans cdfe atter.tif
a
étendre
quarts de vent.
//oyez
VENT
&
LARGUE,
Di&/. ra;¡.
fes prérogativo:s,
&
les autres princes vc:illent fans
des Sciences,
&c
.celft: p.our les reíl:reindre. Lc:s villes impériales devc:-
· Ai. LER
debw,
t.au-'Uent.
C'eft avancer contre
la
dire•
nues riches par leur Commc:rce, excitent la cu pidité
étion du vent, préfenter le cap
&
courir droit dans
des princes indigens qui ne peuvent
fe:
diffimuler que
le
lit du vent. J amais un vai!feau ne
~a
debout au
c'eíl: la liberté . qui fait germer les riche!fes
&
l'indu-
vent par l'effet du vent dans fes voiles , a moins que
ftrie : la noble!fe fiere de fon origine, diíl:ille
le
mé-
.t:on
ne veuille nommer
alter debo11t-au-vent
le chemin
p ris fur le peuple qui fe croit auffi reCpeétable qu'elle
momentané que conferve quelquefois ·un vaiJTc:au qui
p ar fon opulence. La 'jaloulie feme: encare la divif1on
vire de bord veot-dcvant,
&
qui -n'eíl: que le non•
entre les princes féculiers
&
les princes eccléllaíl:iq u.:s ;
amortiJfement de l'air qu'il· avoit.
les premiers voient avec indignation les miniftrc:s de
A:LL1!R
de l'arriere;
on dit
rnler.
V. CuLER.,
Dill.
l'autel jouir du droit de p.réféance , quoiqu'ils foient
raif. des .SCiences,
&c..
bien infé rieurs en naifTance ,
&
qu'ils ne puífTent tranf-
ALLEll
m travers,
c'eíl:
aller
en dérive.
//oyez
DÉ~
meme
leur grandeur a leur famille; de leur
cot~
les
R.IVER'
D ifl.
raif des Sciencts.
&c.
princes eccléllat"tiqucs fe plaignenr fans cdfe des fé-
ALLER
¡¡
l'avil-011 ,
fe dit d'un batiment qui, con.
culitrs qui ont ufurpé une portian de leurs revcnus;
fi:ruit pou r fa ire ufage ou de voiles ou d'avirons, pré–
enfin on voic par-tout des opprimés
&
des opprt:!feurs.
fere les avirons
&
s'en fert. Car ce feroic uu pléonaf.
Le prétexte de la religion
Í0\11ente des haines na-
me que de dire qu'un chelan
va
a
l'aviron , comme
turelles
&
divife des cceurs qu'ells: fe propofoit d' u-
c'en feroit un autre que de dire qu'un vai!feau de guerre
nir; le clergé catholique a écé privé par les princes
va
a
la voilc. (
M.
le Cbevalier
DE
LA CouoRAYE. )
proteíl:ans de quelques- uns des domaioes qu'il polfé-
•
§
ALLER
de bon tems ,
(
tenne de Venmr.)
fe dit
doit. Les pretres dépouillés d'une partie de leurs biens,
fur-tout de la bece, cerf, chevreuil ou fanglier, lorí–
ne font pas difpofés
a
en aimer les rav iJfcurs ; le plus
qu'elle ne fait que d'
aller
cu de pa!fer dans une taille ,
grand vi ce de ce gouvernement eíl: le droic accordé a
un fort ou une pJaine. L orfque le fan glier
va
de bon
difFére ns· états de l'empire de faire des alliances avec
tems , il eíl: a propos de
le
brif.:r au bord du forc,
&
leurs voifins; c'eíl: ouvrir une entrée aux étrangers ;
de fe: retircr pour prendre les devans. Si le limier ne
c'eíl: rompre l'union· naturelle pour en faire une a<lo-
peut emporter les voies , p arce que le fanglier
va
de
ption nouvelle; c'cíl: confier au fort des armes la dé-
uop hautes erres ,
le
veneu r prendra de grands de–
t:illon des querelles qui ne: doivent etre difcutées qu'au
vans, afio d'en rencontrer des voies qui
aillent
de meil-
tribunal des loix ; en fin fans ces vices de coníl:itution,
leur tems.
auxquels
l'Allemagn~
eíl: attachée, die po.urroit fe
flat-
•
Au.ERame bois
;-(
temie de Veneur.)
c'eíl:
aller
cher-
ter de donner des loix
a
l'Europe en riere , óu au moins
cher le cerf ou autres beres avec fon limier.
la tenir dans de continuelles frayc:u rs.
t
M-v.)
ALLERBOURG, (
Giogr.)
petite ville de Polo-
§
ALLER, M ARCHER , CotrRIR,
(Marine. ) alter
gne, dans la Pruffe d-ucale. Elle eíl: fur la riviere d'Alla,
a la meme fignificarion , r:n rerme de marin, que
da n~
a dix lieues
&
au fu d-elt de Konigsberg. Cc:tte ville
le
cours ordinaire de la- vie civi le ,
&
il
llgnifie
avan-
n'a rien de remarquable.
L ong.
44.
40.
latit. 5.¡.. . 25.
&er, /aire routc.
On dit :
a/fer
avc:c peu de voi les ;
aller
(
C. A.
)
en fondant , ou
a
la Conde;
aller
le:: long de la cote,
&c.
A LLERIA, (
Géagr.)
petite vi11e maritime de l'iíle
Marcher
s'emploie lorfq u'oo fa it comparaifon : ainfi
de Corfe, fur la cote orientale. Elle étoit am:ienne–
on dit: le Diademe
marche
mieux que le Dffenfeur ;
ment appellée
Rhotanus.
Il
y
a un éveque , done les
nous
m111·cbo11s
bien au plus pres du veat. Ce qui,
revenus ne doivent pas etre bien coafidérables, ·car. la
d ans ce dern ier exemple , füppofe toujours une com-
ville eíl: fort. pauvre ,
&
fes enviroas fort mal culti–
p araifon tacite , une
re!fouvenance de la quantité de
vés. L 'air
y
eíl: tres-mal fain. La riviere de Tarignano,
chemin q ue feroit un autre vaiil'eau en p areille cir-
nommée autrtfois
Alleria ,
paílc tout aupres. C'en-la
coníl:a.nce.
que l'infortuné Théodore, baron de T.:uholf , débar·
Courir
fe
dit cl'un vaifTeau c:n mouvement, foit que
qua en 1736 , pour aller prendre poffc:ffion de fon ro–
ce
n~o~vement
foi t rapide ou non. Ainfi un vai!feau
yaume de Caríe.
Long.
'2 6.
20.
lat.
42.
5. ( C. A.)
momlle peut
courir
fu r fon ancre
&
un vai!feau
a
la
§
ALLERIO
,
f.
m. (
terme
de
Blafan.) mi11or aqzdla ,
voile peut
co11rir
fans faire
beauco~p
de chemin. ,, En
roftro
&
ung11ib11s mutila.
Perite aigle lans bec, ni jam–
allanl
de la Martiniq ue a la G uadeloupe nous vimes
bes; elle montre l'eftomac 1:omme
l'aigle, a
le
vol
un batiment
&
nou~ ar~i~ame~
de quatre quarts pour
étenclu, mais abai líe.
Voyez planche X/l
JII..
d11 Blafi11,
le chaffer : nous
cour111nes
amll ¡ufqu'a la nuit ou nous
dans le Di&/.
rnif.
des Sciences,
&c.