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ALL

298

AL L

gent pour foutenir une longue guerre; c'eíl: un

d~-

levames chaO"e . nous

rnarchio11s

beaucoup mieux alort

,bordement qui

fe diffipe dans les campagnes qu'1l

que le vaifieau qui nous accompagnoit ., .

inoade. La France eíl:

le

feul état qui pui!fc: attaquer ,

Un vailleau avec

le

meme venc peut faire un grand

avec fucces

l'Allemagne.

Mais la nature a fixé fes bar-

nombre el.e routes différentes, c'dt.a-dire, prendre un _

nes,

&

l'expérience lui a appris qu'elle ne peut les

grand nombre: de füuations d iffércntes relativement

i,

franchir impunément.

la direél:ion clu vent.

L es avanrages du corps germ_a!1ique

fo~t

campen-

ALLER

vmt-arriere,

c'eíl:

recevo.ir

le vent:> par l'ar.

fés par beaucoup de maux pohtiques. qw le confu.

riere, ou fuivre la meme direétion que le vent.

,

.

ment au dedans.. Le défaut d'harmome avec le fon-

ALLER

.au p!tu pres'

ou

a

la bouline.

ou

a

pointe

,,

verain, eft le gerrne de

fa

langueur

&

de fon dépé-

bouli11e ,

c'eíl: préfenter le cap,

le

plus pres qu'il elli

riffement.

JI

eíl: impoffible dans le phyllque que plu-

poffi ble , du point d'ou le vent fouffie. Les vai!feaux

fieucs parties réunies forment un frul corps;

l~

.meme

n'approchent pas taus également de ce point; cela dé•

impofilbilité fe · rencontre dans

les corps polmques

~

pend de la forme de la voilure, de la fa1=o_n dont s'o.

quand il

y

a plulleuis princes qui prélldent au deíl:in

rientent les voilés,

&c.

Mais en général taos les vaif.

d'un état, on ne voit jamais plier leurs forces fous

feaux

vont

a

fix airs de· vent, c'eíl:-a-dire, que lorfqut

u ne meme volonté; cette union parfalte ne

fe

trouve

le point ou ils préíentent le cap en éloigné de llx airs

que dans les monarchies, ou <lans les républiques ou

de vent ou de

67d

3o' du point d'ou le vent fouffie,

le pouvoir fupreme en concentré dans une feule ville,

les voiles font enflées ·& font courir le vai!feau.

Alltr

comme dans Rome, Sparte , Athenes

&

Venife: les

au plus pres eíl: done courir a fix ata de vent vers la

jalouíies clivifent

&

détruifent les gouvernemens com-

droite ou vers la gauch<!, du point d'ou viene

le

venr.

pofés de plulleurs états égaux en pouvoir. 11 faut que

ALLER

vent largue,

c'eíl: parcourir une des -routes

le

gouvernement

fati:

uniforme pour en affÚrer la pro-

entre le vent-arriere

&

le plus pres. On cléllgne plus

fpériré. Ainfi le ' plus gra nd vice du gouvernement de

p articuliérement cette !,Oute en difant

aller

1, 2 ,

3,

&c.

l'empire, eíl: de n'etr¡: ni monarchique , ni puifTance.

qua,rts largue, foivant que l'on court

a

7, 8, 9,

&c.

,fédérative; l'empereur

etl:

fans cdfe atter.tif

a

étendre

quarts de vent.

//oyez

VENT

&

LARGUE,

Di&/. ra;¡.

fes prérogativo:s,

&

les autres princes vc:illent fans

des Sciences,

&c

.

celft: p.our les reíl:reindre. Lc:s villes impériales devc:-

· Ai. LER

debw,

t.au-

'Uent.

C'eft avancer contre

la

dire•

nues riches par leur Commc:rce, excitent la cu pidité

étion du vent, préfenter le cap

&

courir droit dans

des princes indigens qui ne peuvent

fe:

diffimuler que

le

lit du vent. J amais un vai!feau ne

~a

debout au

c'eíl: la liberté . qui fait germer les riche!fes

&

l'indu-

vent par l'effet du vent dans fes voiles , a moins que

ftrie : la noble!fe fiere de fon origine, diíl:ille

le

mé-

.t:on

ne veuille nommer

alter debo11t-au-vent

le chemin

p ris fur le peuple qui fe croit auffi reCpeétable qu'elle

momentané que conferve quelquefois ·un vaiJTc:au qui

p ar fon opulence. La 'jaloulie feme: encare la divif1on

vire de bord veot-dcvant,

&

qui -n'eíl: que le non•

entre les princes féculiers

&

les princes eccléllaíl:iq u.:s ;

amortiJfement de l'air qu'il· avoit.

les premiers voient avec indignation les miniftrc:s de

A:LL1!R

de l'arriere;

on dit

rnler.

V. CuLER.,

Dill.

l'autel jouir du droit de p.réféance , quoiqu'ils foient

raif. des .SCiences,

&c..

bien infé rieurs en naifTance ,

&

qu'ils ne puífTent tranf-

ALLEll

m travers,

c'eíl:

aller

en dérive.

//oyez

DÉ~

meme

leur grandeur a leur famille; de leur

cot~

les

R.IVER'

D ifl.

raif des Sciencts.

&c.

princes eccléllat"tiqucs fe plaignenr fans cdfe des fé-

ALLER

¡¡

l'avil-011 ,

fe dit d'un batiment qui, con.

culitrs qui ont ufurpé une portian de leurs revcnus;

fi:ruit pou r fa ire ufage ou de voiles ou d'avirons, pré–

enfin on voic par-tout des opprimés

&

des opprt:!feurs.

fere les avirons

&

s'en fert. Car ce feroic uu pléonaf.

Le prétexte de la religion

Í0\11ente des haines na-

me que de dire qu'un chelan

va

a

l'aviron , comme

turelles

&

divife des cceurs qu'ells: fe propofoit d' u-

c'en feroit un autre que de dire qu'un vai!feau de guerre

nir; le clergé catholique a écé privé par les princes

va

a

la voilc. (

M.

le Cbevalier

DE

LA CouoRAYE. )

proteíl:ans de quelques- uns des domaioes qu'il polfé-

§

ALLER

de bon tems ,

(

tenne de Venmr.)

fe dit

doit. Les pretres dépouillés d'une partie de leurs biens,

fur-tout de la bece, cerf, chevreuil ou fanglier, lorí–

ne font pas difpofés

a

en aimer les rav iJfcurs ; le plus

qu'elle ne fait que d'

aller

cu de pa!fer dans une taille ,

grand vi ce de ce gouvernement eíl: le droic accordé a

un fort ou une pJaine. L orfque le fan glier

va

de bon

difFére ns· états de l'empire de faire des alliances avec

tems , il eíl: a propos de

le

brif.:r au bord du forc,

&

leurs voifins; c'eíl: ouvrir une entrée aux étrangers ;

de fe: retircr pour prendre les devans. Si le limier ne

c'eíl: rompre l'union· naturelle pour en faire une a<lo-

peut emporter les voies , p arce que le fanglier

va

de

ption nouvelle; c'cíl: confier au fort des armes la dé-

uop hautes erres ,

le

veneu r prendra de grands de–

t:illon des querelles qui ne: doivent etre difcutées qu'au

vans, afio d'en rencontrer des voies qui

aillent

de meil-

tribunal des loix ; en fin fans ces vices de coníl:itution,

leur tems.

auxquels

l'Allemagn~

eíl: attachée, die po.urroit fe

flat-

Au.ER

ame bois

;-(

temie de Veneur.)

c'eíl:

aller

cher-

ter de donner des loix

a

l'Europe en riere , óu au moins

cher le cerf ou autres beres avec fon limier.

la tenir dans de continuelles frayc:u rs.

t

M-v.)

ALLERBOURG, (

Giogr.)

petite ville de Polo-

§

ALLER, M ARCHER , CotrRIR,

(Marine. ) alter

gne, dans la Pruffe d-ucale. Elle eíl: fur la riviere d'Alla,

a la meme fignificarion , r:n rerme de marin, que

da n~

a dix lieues

&

au fu d-elt de Konigsberg. Cc:tte ville

le

cours ordinaire de la- vie civi le ,

&

il

llgnifie

avan-

n'a rien de remarquable.

L ong.

44.

40.

latit. 5.¡.. . 25.

&er, /aire routc.

On dit :

a/fer

avc:c peu de voi les ;

aller

(

C. A.

)

en fondant , ou

a

la Conde;

aller

le:: long de la cote,

&c.

A LLERIA, (

Géagr.)

petite vi11e maritime de l'iíle

Marcher

s'emploie lorfq u'oo fa it comparaifon : ainfi

de Corfe, fur la cote orientale. Elle étoit am:ienne–

on dit: le Diademe

marche

mieux que le Dffenfeur ;

ment appellée

Rhotanus.

Il

y

a un éveque , done les

nous

m111·cbo11s

bien au plus pres du veat. Ce qui,

revenus ne doivent pas etre bien coafidérables, ·car. la

d ans ce dern ier exemple , füppofe toujours une com-

ville eíl: fort. pauvre ,

&

fes enviroas fort mal culti–

p araifon tacite , une

re!fouvenance de la quantité de

vés. L 'air

y

eíl: tres-mal fain. La riviere de Tarignano,

chemin q ue feroit un autre vaiil'eau en p areille cir-

nommée autrtfois

Alleria ,

paílc tout aupres. C'en-la

coníl:a.nce.

que l'infortuné Théodore, baron de T.:uholf , débar·

Courir

fe

dit cl'un vaifTeau c:n mouvement, foit que

qua en 1736 , pour aller prendre poffc:ffion de fon ro–

ce

n~o~vement

foi t rapide ou non. Ainfi un vai!feau

yaume de Caríe.

Long.

'2 6.

20.

lat.

42.

5. ( C. A.)

momlle peut

courir

fu r fon ancre

&

un vai!feau

a

la

§

ALLERIO

,

f.

m. (

terme

de

Blafan.) mi11or aqzdla ,

voile peut

co11rir

fans faire

beauco~p

de chemin. ,, En

roftro

&

ung11ib11s mutila.

Perite aigle lans bec, ni jam–

allanl

de la Martiniq ue a la G uadeloupe nous vimes

bes; elle montre l'eftomac 1:omme

l'aigle, a

le

vol

un batiment

&

nou~ ar~i~ame~

de quatre quarts pour

étenclu, mais abai líe.

Voyez planche X/l

JII..

d11 Blafi11,

le chaffer : nous

cour111nes

amll ¡ufqu'a la nuit ou nous

dans le Di&/.

rnif.

des Sciences,

&c.