8
ABA
jm
nbrd de Bercon
ou
BocrkoG, capitale
de la
con:
trée. Elle
eíl: pres de la ri viere d'l rtifch
&
peu éloi–
gnée de la yi)lc d!! Tara.
/.,011$.
93,
30;
/al .
53,
30.
(C.
A. )
·
lit
ABALE ,
Abala,
(
Géogr.)
an.cienne villa d'E–
thiopie dont Pline fai t mencion.
AsALJ:;,
Abal11s,
(
Géogr.)
iile' de la
mer.
Germa–
niqu<i, fdon J?line. C'écoir
'peu ~-etre
µ!)(!
des
Gklf~-
ries difperfécs
dar¡~
la mer
Baluqu~.
.
AsAL~,
.Abala (Géogi·.)
ancien port d'Itahe entre
Ja
Sicil~
&
0
le
pr~rpontoi re
Crzg1111m,
aujomd'hui
Stilo.
• ABALLABA, (
Giogr.
)
Vo)•ez
APPLE»Y
dan~
C!l
p11pplémen1.
Au moiQS on úoic
~u'Apple~y
c(t
llane1el),
ne
Aballaba.
•
. *
·ABALLON, (
Géogr.)
cantrée de l'ifie de
Ter,
re.Neuve dans l'Amérique li:ptentrio nale. L es An•
glois
y
ont une colonie nornmfie
Ferryland.
ABA LON,
f.
ITI·
(
l
/i.ft.Nat. f3ota11iq.
)
genre de
plante auquel il
a
p,lu
a
M.
~.inné
de d·onncr le nom
i:l'helonias
que les Grecs
a~tri buoient,
ft!on Théophra•
fte ,
a
la
jaci nt~
commune de nos bois ,
a
laquelle
nous avons Gr4 devoir le rendrci, avec tous les
fa–
vans les plus diíl:ingues dans la bonnc liccératurc ,
pour éviter la eonfulion des idées qui pourroient nai–
tre en lifant la defcription de cette plante dans les
auceur.s anciens. M. Linné en di¡lingue Qeu¡¡ cfpeces
que
no~s allon~ d~crire. .
·
·
Premier:e efpee6.
La
premiere cfpece qoit dans les marécages de
l'Atr1érique feptentrionale. Pl ukcnet l'a dtffi née
a
la
figure cin quieme de la planche
174
de fa
Pbytographit,
fou, le nom
d'ephemerttm phalangoides virgininnum, f/of
,ulis arb11teis
,
b11llatis
,
armis, in Jpicam difpofitis.
Mo–
r ifon l'a décrite
&
fig urée fous
le
merne nom , ftc–
tio11.
15
pl anche
JI,
n°,
1.
Enlin M. Linné, page
257 de
la
d~rniere
édition de fon
SJJlema nal11r.e,
l'dp–
p et lc
belonias hullatR foliis lanaolatis ,
nº.
1.
Cctte
plante a beai¡eoup
de
rapports avea l'hd–
lebore blanc ou veraire,
fleratrum .
Se~ r~ci nes
fibrtu–
fes
&
ram ifiées pa1 tt nt en failceaui¡ du lddfou s d'une
efpccc de bulbe forc court , d'ou fer.cent frpt
a
huic
feu illes qui s'épanou itTcn t fur
!a
terre comrne auta nt
de rayons en ·
fr
courbant en demi cerole. Chacunc
de ces fcuilks
en
el 1ipic.¡ue1, dt ux
3
trois fois auffi
longue que large, atTcz mince,
&
!lriée de cinq
a
fept grolfes nerVLircs
¡
fon exmímité fupérieure ne
s'épa nouit
qu'~
demi , de fó rte qu'dle forme une ef–
pece de pecic capuchon terminé par une poinec , pcn–
dant que l'cxtrémité infér ieure qui elt tres.large , fo r–
me une efpec.e de galne done l'ext6rie ur embra tTc
&
envdoppe tomes les autrcs, de l'alTcmb lage def4ud–
les réfulte une
efp~<:e
de bulbe hém1fphériql1e.
C'elt du · centre de ce l;iulbe que fon une feule ti–
ge fimple, fans rameaux cyli ndriques ., ·feméc
~a
&
Ja
de frpc
a
huit folioles qui
y
fo nt appliquécs étroi–
tement
·&
EOUchées COmme autant d'écailks.
V~rs
la
quacrieme partic de
fa
hauteur font difpo!frs en épi
atTrz l:iche , clouze
a
quinze fleurs, portées fur un
p~diculo:
alftz court , élevée¡ d'abord tant qu'elles ne
fonr encere qu'en bouton , puis horifoncales
pendan~
kur
épanouiífemen~,
enfin pend ane
&
aprc\s lcur ma–
turité. Chacune de
~es
fln1rs forme un calice com,
poí~
i;!c ljx
feui·lles, vdu extérir.urement, d'un .jau,
ne. doré , ouvert
a
de
mi en forme de cloc he; fix éca.
m10es cources
&
oppofées
a
chacune du ces fruillr•
fon.e rnngées aurnur- d'un piftil fimple :. trois íl:iles
&
tro1s fügmates , done J'ovalre deV·Íent en
ffiU
rilfant une
capful~
ovoide
a
t rois loge1> qui contiennent ehacune
plufieurs
f~mences
mrnues.
.
·
.J?:.emarqueJ·.
1° .
La plante que nous venons de
d~·cmre 9'apres Plukenet, .
&
d'apres celle que nous
avons
re~ue
du M111illipi ,
ell:
fort diffé.rente de ctl–
Je que M. Lin né confond avec
die ;
celle de
M .
L.in–
né a
la
racine
tubér~.ufe
&
non pas bulbru1¡. , com•
me
tr-a~anee;
fes
fet~llk~
, ., au nombre de cinq, Junt
¡>ll!s
lon~4es,
ph1s
e¡ro1tcs
&
drQ1tes ;
i~s ¡,~
...
ri.
ion~
I
A
B .A
lifi'es; purpurlnes , qvee des écamines i¡n peu pluc•
longues que le
calic~»
a
antherts bleues ,
&
porrées
fur un pédicule auffi long
que
lui; ainfi.
elk
fait au
1)1oins une autre efpece.
•
2º. M. Linné confond encere avec cette premiere
cfpece la plante que M. Milkr a 'figurée
a·
1a plan–
che 27'l de fon J) iél:ionnai re , fous
le
nom
d~
vera–
trum racemo j impüeijjimo
,
corollis patmtibus, ftami11ib111
Jongiorib11s
;
mais ce feul ex pole prou
ve
que cette
dcr•
niere·
~
d'une cfpei;t
&
mem¡:
d'un genre fo rt dif-
férent.
·
· · .
De11xim1e 1Jpece.
M. Linné falt curre cela une fewnde efpece q u'il
:rppelle
helonias afphod.cloides, f oliiJ rnHlinis JN•uis.
Sy/I.
nat. tdit.
1~.
pag.
257.
nº.
2, c'dl-a-d1 rc, jacinte
femblable
a
l'afphode)e
l
a
feui)les des tises menues
en formt: de poils.
Remarqut.
Ce genrci de plante, fuppofé bien décrit,
doit etre placé dans la premiere feétion de la famil·
le des liliaccíes ou nous l'avons rangée pres de la
fcht11-
zera
&
du veraire,
veratrum
1
mais il nous paroii:
méri1er un nouvel examen
&
¡1Voir l:>eaucoup de rap–
ports avcc la
bur11101111a
qui vient
dan~
la
meme fa.
mille
a
la feél:io n des jacintes , li M. Burmann ni:
s'eíl: pas trompé en cl ifanc que
fa
corolle, c'eíl:-a-dire,
fon calice, eíl: d'une li:u le piece
~
fix divifions, (
M.
ADAN SON. )
. .ABAMA,
f.
m. (
Hift.
nat. botaniq. )
genre de pl an–
te qui vient naturd
leme
ne aupres de l'acor<: ,
acorns,
dans la premiere feél:io n de la fam ille des liliacées. M.
Mothring , qui l'avo1 r r<i.>o nou pour un genre pa rci.
culier, l'avoit déc rit des 1'<1nnée 1742, dans les
Ephi–
méridts des e11rie11x de la not11re, flag.
389 ,
&
e\l avoit
do11né une figure
a
la
planch~
5.
nº.
1.
fous
te
nom
de
narlhecium
,
que nous rcndons
a
la férule ..
a
11t–
c¡uelle il appament felop Théophraíl:e ; mais M. Lin.
né l'a oonfond u avec
l'an theri~
, fous le nom de
a11-
1heric111n ojftfrag111¡1 folfis enfiformibus
,
filamentis lanaJÍJ.
S)'f/.
nat. edirione
12.
pag.
z44.
11º.
~-
On va voir com–
b1cn il en diffc:re. ·
Cecee plante croit na¡:urdlement ·dans, les marécage;
des pays füprnncrionaux de l'Europe. Elle a un pied
ou env'iron
de
hau reur. Ses .ra¡:ines fo nt
cra~a ntes,
fi–
brcu fes
&
vivaces. Ses fru illes
i:n
glaive ; difpafées
circulairemenc aurour des racines
&
de la tige , ref–
lemblenc
a
bien des
~gards ,
a
'elles de !'iris au du
gla'icul, mais elks font plus petiLes
&
ne formenc poii1t
une gaine aurour de la Úgc.
Celle.ciporte
a
fon
-ex–
rrémité nombre de fleurs difpofées
en
épi.
Chaque fleu r
(tíl:
hnmaphrodice,
&
compof6e d'un
calice
a
lix fruill es' de fix étamines qui kur fon t op–
pofées, d'un ovairc furn¡onté d'µn
ftjle
&
de crois
íl:i gmatcs. L'ovaire en
muri[an~
deviene une capfule
feche, ovoºide,
a
trois loges qui s'ouvrc:nc en trois
battans ,
&
donr
ch~C U(le
concienr quinzt:
a
vingt grai–
nes ovoides , men
llt:S ,
longues,
Remarqut.
Il
ell:
évident~
par ces divers caraél:eres,
que
cettc:
pl anté differc génériquemenc de l'antheric
qu,i n'a pas les fe uiltes tn glaivé, qui les a rngal–
née¡ amour de la cige , qui a des graines - plates ,
&
plulieurs autre¡ caraél:erc:s qui
k
rangent daris la troi–
fiemc fcél:ion des liliacées , dans celle des fcilles ou
nous l'avons placéc. Voyei
Familles de¡
Fln111t-~ ,
val.
Jl.
pag.
49. ( M.
ADANSON. )
•
• ABANBO
011
AB ANHI, (
Giogr.)
riviere de la
haute Ecl¡iopie, q ue quelq ues. uns ont confondue m'll–
a-propos
av~c
le
N
11, d'apres. le témoignage de Pli–
nc
qui la nomme
Aftapus,
~i nfi
que Scraboo
&
Peo.
looifr ,
&
dit que·
c'dl
le
N i\. Elle ne
fo
jette J"OUr–
tanc dans le Nil qu'apres a·voir formé , ooojointemeílt
av<'c
l'Aflaó.oras,
la prefqv'ifie de Meroé. D'íiutres
géo–
grapbcs latins
appcl l~nt
en¡;ore
cec~e
riviere
/1ba.nh11s
&
.(lbana.
,
*
A t1ANCAY
ou
ABANCAYO, (
Gl.ogr. )
bour–
gade d'Aruérique, dans le Pérou, fur la riviere du
ménic
pom , au pied d'11oe mootagne que l'on cruit
rkhc: