Table of Contents Table of Contents
Previous Page  200 / 902 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 200 / 902 Next Page
Page Background

f

AFF

·tage ay

~etit

Dieppe

&

au grand Sdl:re. La cóte d'Y–

voire ou

des

Dents eíl: fréquentée par tous les Euro–

p éens: ils ont prt·fq ue 1ous anffi des habitation.s

&

_des

fom

a

la cóte d'Or. Le cap Corfe eíl: le prmc1pal eta–

\>li!fernent des Anglois. On tire de Benin

&

d' Angola

beauconp de

egres. On ne fair rien daos la Cafré–

iie. Les Portugais font établis

a

Sofala,

a

Mofarnbi–

que

&

a

Madagafcar, lis font auff¡ le commerce de

M élinde. L es prmcipab chofes que l'on tire. de l'Afri–

que, font le bled, lts danes

~

aurres frutes de Bar–

barie , la malvoifie de Madere, les vins des Canaries ,

qe

Coníl:ance, du cap Vcrd, la gomme

&

le miel du

Sénégal , la poudre c!'or,

l'y voire

&

les épiceries de

la G4inée , du' Congo , de Mélinde

&

de

I'

A byllinie.

Jloyez

cous ces différens arricles ow nous traitons plus

au long de kur commerce partic ulier, foic dans

le

Diélion_n.

raif

des Sciences, &c.

ou dans ce

Sttpplémenf.

11

nous rníl:e

a

parla d'un aurre commerce qui

fe

fait kuh·ment en Afrique,

&

dont les hommes n'ont

point .encore rougi. Les Européens y achetenc un nom–

br,e infini d'cfclaves' qu'ils tranfporcent daos leu rs co–

}pnies d'Amérique

ó~J..

ils les occupent

au~

plus rudes

travaqx. Nous ne1 porti:rons

ici aucun jugemenc fur

~r t¡e

efpece de trafic. (

C.

A.

)

lt

Nou~

ajou1erons a cec .article une

table figurée

eonrnnaQ.t

I ~

divifion générale de

l'Afriq11e,

ou le le–

él:·

ur peut voir d'un coup-d'ceil les différens pay5 que

contiene cette partie de notre globe.

AG

AGABUS, (

Hift./acr .)

nom

propre, que l'on C·roie

d'origine hébra'ique

Efdr.

ji.

45', 46,

&

tiré du verbe

1lV,

aí mer,

íynonyme avec cel4i de

philete,

qu i fignific

cJmi.

C'dt

k

nom d'un dt: ces prophetes , c'eíl:-a-,dire ,

de

ces chrétiens honorés du don de prophécie a!ors

repandu d aos l'Eglifr,

AfJ.

~iij,

qui vinrent

de

Jé–

ru fa lem a Ancioche, lorfque S. Paul y étoic avec S,

Barnabé, fur la fin de

l'empire de Caligula, ou a.u

commenccmen t de celui de Claude,. Cet

/lgabus ,

que

les Grecs pr,;tendent avoir écé un des foixante-dix di–

fciples, ,, prédit par \'Efprit, íelon le rapport de

S.

,, Luc, qu'il y auroi t une g rande (amine par touce

,. la terre

ha~itable ,,~

·comme elle arriva fous l'em–

pereur

Claud~,

Afi

xj.

28.

J ofcphe ,

ant. xx.

z ,

Suécone,

in Claud. c. x·viij ,

T acite,

mm. xij.,

43,

parlenc bien de deux grandes

famines fu rvenu. s du tems de l'empereur Claudc:;

m~is

Ufferius prouve qu 'eltcs n'ont point été

générale~

dans

tout l'empire R omai n,

&

que celle qui faic l'objet de

la

prédiélion

d'Agab

us,

été omif.: pa,r ces hiíl:oricns••

11

croit que

celk.ci

duit etre rapportée

¡¡

l'année de

la

more d'Hérode Agrippa, ou la quatrieme de l'em–

pire de C laude; parce q ue

l'auteur facré,

Afl.

:xij,

infinue qu'il y eut une grande difette r ene année- la.

Scaliger

&

Spanheim ont été du

rneme .avis. Mais

Vi1zius ne paroit p as fatisfaic 1le leurs

raifons ,

&

il

préfere d'entcndre par

cecee

famine , cene difette de

vivrcs qui fe

fit

fentir

fuccdTivement da,ns toures les

provinccs de l'empire romain , pendanc

tour le

tems

de l'empire de Cloude, c'dl.a.dire , pendant l'efpa<;e

de

qu a1orze ans.

Meletcm Le;ydms , page

4 1.

II

eíl: bon de

remarquer que l'éc1i cure fainte en–

tend par

la ierre hatitale ,

q uelq uefois l'enipire Romain,

d'aucrcs fois

!t:ukme11t la Judée,

L11c.

ij.

1.

,1gab11s

auroit

ton

bien pu avoi r eu en vue ce dernier feos :

&

ce

qui

dl

die des fecours que les fideles envoyercnt

en J udée , frmble le fuppofer.

Conji1ltez

V

olfii ,

Cur.

Philolog.

_

On prétend que c'eft le méme

Agabu.s

qui " int de

Ju<l<>e

a

Céfarée pour viliter S. P dul,

&

lui prédire

par le Sainc-Efpric , q u'a fon arrivée

a

J érufakm , il

feroit pris par les J uits,

&

livré aux Gentils; ce qui

arriva effeétivemrnc,

,1[1.

:x:xj.

10 ,

1

1.

Les Grecs difrnt

qu'Agabus

fouffrit

le

martyre a

An~

A G A '

tioche,

&

ils ont fixé la fére de ce íain t au

3

man.

(C.

c.)

r

~

AGAyANT, ANTll, adj .

&

part. aélif,

(Gram. )

qut agace, qui excite, qui provoque. Un coup d'ceil

PgOfQn/.

*

AGACE',

ÉE ,

adj .

&

part. paffif du verbe Ac.>,,–

CER.

Voyez

ci - apres ce mot.

• AGACEMENT, f. f.

(Pbyjique.)

c.'eíl: une impreí–

fion dffagréable que les acides, comme les fruirs verts,

&

autres íemblables , produifent for les dents.

L'aga–

c,ment

fe fait pluróc daos

les gencives., que dans les

c!e.nts mémes : fi

l'on from: les gencives avec quelques

ac1des , on éprouve le méme fentiment défagréable.

*

AGACER, v.

a.

(Gram.

Ph,rjiq:u.)

au propre

c'efr

produ ire une impreffion déíagréabk fur les <lenes, com–

me

fo nt ks acidcs, le vinaigre, les

fruits verts que

l'on mange : i:ette pomme m'a

agacé

les dents. Ce mor,

au figuré, fignifie exciter, irriter, attaquer, provo·

quer :

il ne faut pas

agaar

t.n homme de mauvaife

hull\eur. Cette jeune

filie entc:¡¡d bien l'art d'

agacer.

un amane.

. • AGACERIE,

f.

f. (

Gram. )

ce mot fignjfie les

perites mignardifes , manieres ou paroles qu'une fem–

me mee en ufage, pour intéreíl'cr ceux qui lui plaifenr,

&

pour s'attir<r leur attention ; ces petits mots étoient

aucanr

d'agaceries.

AGADES,

(Géogr.)

royaume d'Afrique dans la Ni–

gritie, avec une ville capirale du

méme

nom.

II

eíl:

borné au nord par

les

moncs Taga

&

Lernea, au fud

par la riv ierc de G uien ou Niger,

&

a

l'eíl: par le ro–

yau1m; de Bournon. Le ro1 ell cribucaire de celui de

Tombut : on

y

recueille de la manne

.&

du tres - bon

féné. (

C.

/l.

)

*

AcAUEs , AcoEs,

&

felo11

les Arabes ANDE–

GAST, (

Géo:. )

villt: capicale du royaume de ce norn

en Afrique. Le roi y fai c

fa

réfidcnce,

Long.

20, 20,

lat.

I', 10.

• AGAG,

011

Ac

~OA,

(

Géogr.)

royaume d'Afri–

que, qui dépend de l'en¡pire du Monornotapa : il eít

borné

a

l'eíl: par le pays des N t:'gres ,

&

a

l'oueíl: par

le roy aume de: Tacua. L es habicans de cette concrée

adorem plufieurs d ieux, done le principal fe nomme

Aluno

;

ils ont auffi beaucoup

de

vénération pour une .

vierge nommée

Pcru.

lis ont

de~

monaíl:eres de fil ies.

·• 1'1.CAC,

(Géogr. )

ville capitale du royaume de me–

me nomen Afriq ut:".

AcAc , (

Hifl. des 'Juifs. )

roi des Amalécites ,

fuo

épargné par Saül , apres la bataille dans !aquel le

il

dé–

fit

certe nat1on. Mais D ieu lui

avoit ordonné de ne

fa ire gracc:

a

perfonne de ce peuple profi:rit. de paf.

fer au

fil

de l'épée tout ce qui avoit vie, hommes ,

fommes , enfans ,

&

meme les animaux. La clemencc

de Saül envers

.dgag

, éroic done un crime, done le:

prophete

S ~muel

lui fit un reproche amer,

&

qu'il ex–

pía

en

ma!facrant en

fa

préfeoce, a coups de hache ,

ce

roi rapcif que Saiil avo1t épargné.

• AGAI ,

(

Géogr. )

petit

p

re de France,

a

deuic

lieues de la ville de F réjm.

" AGALARI,

f.

m.

(Hift.

mod)

Un

agalari

eíl:

un

page du prc:mier rang chez le gra6d - feigneur : il íert

la perfonne d1,1 prince. Ces

agalaris

favent quelqmfois ·

mériter les bonnes graces

&

la confiance de leur mai–

tre,

&

s'élever ainfi aux prem ieres places de l',empire,

*

AGALASSES , f. pi.

(Hifl. a11c. )

peuple qui ha.

bitoie vers le fources du N i!, au rapport de Diodorc:

de Sicile,

&

fu t fubjugué par Alexandre.

*

AGALLA, (

Glogr.

/acr.

)

ville de la tribu

de

Ruben, qu'Alexand re J anne us, premier du nom, roi

des J uifs , prit fur Arétas , roi des Arabes, avec plu–

fieurs autres villes, Mais H ircan, fils d'Alexandre, l;s

rend ir aux Arabes , en réconnoilTance de ce qu'ils l'a–

voient fecouru contre fon frere Ari[l:obule qui lui

4if-:

putoit la royaucé

&

le

pontificac.

AGAMASKA,

ou

VrnERS ,

(Géogr.)

ile de la baie

de J ames, daos

l'Amérique

feptcntrional~

Elle

n'el\;