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i:e, dilate l'oreillette

droi~e ,

&

par une fuite néeef.

faire, le ventricule <lu méme cóté.

La callfe du rétrécilfemenr dll trou ovale fe

trou.

ve dans l'amaél:ion

d~s

par¡ies pu creur. Le

c~nal

au:

riculaire dilparoit; il faifoit partie de l'oreillene ¡:iri–

mordi;de. Le rrou ovale

d~fcq1d

vers

le creur avec

)ui , il dev ienr plps

cour~

;

&

les cbairs du creur,

corre lefquelles l'oreillettl! fe retire ferrent

ÍOJ1

diame~

t re,

&

en

rérréciífen~

l'oµvercure,

·

A pres la naiífance pu frecus, le trou ovale difpa–

roir,

&

ne fourni r plus rien

~

j'oreillerre gauche ; le

p oumon s'ollvrc ; lc!s branch'es pulmonairi:s admettent

j¡vec facilité

h:

fang d!,I ventricu le

gauch~.

Dda

yienc

Ja fupérioriré que l'oreiljerre

~

le V!!ntricule droits

atreignent da11s

!'adulce. Plys le venrricule offre de

facilité au fang de

l'!

veir¡e-c¡¡v¡:, pl4s

il

en re1=9ir

1

&

plus il

fe

cjllare, ·

'

·

Dans l'homme , on n'a pas d'obfervation exaéle d'un

ventri~ule

&

d'une oreillen¡': uniques; mais

le trou

ovale y dirninue ¡:errainemi:nt de vol ume, penp¡¡nt tour

le tems que le

fo:~us

eíl: d¡ms le venere de

fa

mere,

La méme force d¡':

l'attraéj:ior¡ changl! enriérrn1ent

la figu re du poukt,

&

fa

licuation. Daos fos ¡:orn–

pienq.'mens, ce pc:tir animal

écoi~

compofé de

l'ani–

¡nal luí- rnéme ,

&

d'un appendice énorme, qu'on

nomm~

k

}aune.

Ce jaun¡:

fe

vµide peu-a· ¡m.i,

&

p ar Je canal, par lequel il

~omm unique

¡¡vec l'inte–

!tin;

8¡;

par ks vaiífeaul\ rouges qu i rnenept aµ creur

i:le

l'.anima ~

la pa_rtie féreufe du jaune. A

mefur~

qu'il ·

fe

defemplit

1

le pune fe rapproche du po11let-,

il

ren–

ire dans · fon bas- ventre;

i! y cíl: abfo lument renfer–

p1é au tems que !¡': poulet fort de

!'~llf;

&

bientót

11

n'en refte qu'un perir tubercu\e.

·

Un changement confidérable da{ls

les inteíl:ins de

l'homme , a de l'analogie avec ceu¡¡ que nous avons.

pécrits. Le colon du fretus eíl: un véricable cóne ; il

fe rétrécit , fe recourbe

&

fe continue fan s aucun in–

~ervalle

ave¡;

l'appendice vermiculaire , qui

~íl:

l'ex–

trémité rétrécie

&

cylindrique du colon.

Cet intdlin , d'ailkurs,

·n·~

point encore les trois

ligamens qui parcourent fa longueur dans

!'adulte.

feµ-a- peu ces ligamen¡ fe

formen t ,

ils relevent le

colon;

&

de conique qu'il étoit , ils en fon t un cy–

lindre obtus , relevé par trois boífes.· Les excrérnens

qui defq:ndent avec

fa~ilité

du cóté extérieur de l'ap,

pendice '

& .

qui pe

~ro11vent

pas la méme aif¡¡nce

a

étendre le colon du cóté de l'iléon -, dilatenc peu-a–

:peu la

par~ie

du colon ' qui

elt

a

la droite de l'ap–

pendice ;

&

cette appendice fe

tr9uve .

a

Ja fin

forti~

j;!e l'eittrémité gauche

d~

colon,.

·

Un autre changement

confid~rable

fe fait dans !'boro-.

me: fes td\-iculc:s font placés daos la cavicé du péri–

toine , pres des teins. Cette me{Tlbrane eft fermée ;

mais la partie ·qui répolld aux tefticules, eft rarement_

ou vérte ; elle <:íl:

fermée ordinairement par lrne cel–

lulolité 11n peu Jache. Vers la fin de la groífefTe, le.

tellicule s'ouvre un paífdge par

ce~re

i;:eilulofüé; il

y

trouye

llne

continu~rion

du. péritoine, qui lui offre

une gaine jufqu'au fcrotum; il defcend

le

long des

lombes ,

&

¡¡rrive au fcrorurn, O\l peu de recus a

van~

fa naifTance

t

ou méme plus.

tard en rore. La galnc;

q\li

lpi a donné le paífage , fe ferme

bien~ót

apres

a

fa

partie fupédeure,

&

il refre

¡¡

la pla,ce, par la–

quelle

Je

teíl:ii.:ule a paífé, une trace légere de l'ou–

verture.

11

feroit

trop long de fuivre tous les changemens

qui fe

fon~

, pour fubftituer

ii

la conformation du

fcetus, celle de l'homme parfair. Nous avom quel–

ques autres

accroi.f!emens

a

examiner, qui fe font con–

tre l'ord n; de la nJture,

&

nous chercherons enfuire

ks caufes générales qui de l'embryon font un homrr.e.

11

arri ve tres-fou vent

eles

prolongemens

tres · con–

fid érJbles .des tégµ mens , par l'accumu lation d'une hu–

ílleur excravafée. C'crt- une tfpece de gelée dans le

f<i:rus ; elle produit des difformirC:s dans fo n appa–

mice

fXtérieu¡t , qui

Ol)t

fa it

COl11~arer

Un fa;rns

a

A

e e

12

7

un lion '

a

un crapaud ' limplement parce que k vi.

fage en éroit élargi ,

h::

cou épai tll ,

&

la téte com–

me atca¡:hée apx épaules, Nous avons yu des fo:rus

co~verrs

de corne_s

&

d'~xcreíceoces

de tol)te efpcce,

uq1que111ent fo rmee¡ p,ar ks

~égumens

remplis d'unc;

gelée rres-al:¡ondante.

.

Dan~ ~'adulte,

ce

fon~

ges graiífes de différenEe con.

fiftan ce, qui fornwnt des

~umeurs.

C'dt

tanróc uno

graille un peu

liqu ide, qu'on compare

~

dµ miel ;

tantót t¡ne grai/fe folide' ftmblable

a

du fuif;

&

tan–

tór une gn¡iífe

fond ue , marbrée de rouge,

&

qui

rdfemble

a

du pus; d'aum:s fois c'eíl: \]ne graiíf<;

fi–

gée , dure

13?

melée de filers cellulaires' qu'on croi t

reífembler a de

la

chair. Qu(:lquefois ¡les grajns pier–

reur.

fe rpelent

a

ces matieres

i

elles n'érendent pas

uniq uemeqt des tégumens; mais elles

fe

formen e des

i:nveloppes mls -épaiífes

&

tres - f9lides , par

le

rap–

proc~ement de~

lames cellulaires , comprimées par l'hu–

ineur

~x rr~vafée.

Ces mc;mbn¡nes c\eviennepr

follvcn~

auffi duros que des carti!ages.

Dans

ces

~umems

, les aneres

&

les velnes fe di111.

~ent

dans !a meme proportion. On en voir d'un i:lia.

met¡e étqnnant dan s quelq4es farcomes conlidérables,

Il parolt que les

tégumens' en prétanr a l'b umi:u

¡

~xtravafée,

prctent auffi

qav;int~ge

au fang artériel.

Mais ce qu'il y a di: plus difficile

a

exp\iq~1er,

cq

fonr des morceaux

o[eu~

, des chev!!ux

tour-a- fai~ .

· femblables

~

ceux de la

~ere,

<les dents, que

j'og

trouve dans des cumeurs de cette eípece. Les frag–

mens oífeux fe trouvent par-tollt; ils font moins or–

ganifés que \es véri¡able$ os '

&

paroiífent etre for–

més par une hurneur- pateUÍ\!, qui fe fige,

&

qui de.

viene fucceffivement calleufe, carcilagineufe

&

ofTeu–

fe. Nous,

~vons

vu cette bumeur ¡:xcravafée e{ltre les

¡11embranes de$ arteres, dans ¡ous ces diffc rens degrés

d'endurciífernen,t : ce ne font point des libres endu r•

cíes, ni d<i véricables n1embranes offifiées. On rrouve

quelquefois

d~

c:es imications

d~s

yéricables os dans

~es

cavités qui ne conriennent aucu ne qiembrane,

~

gui n'onr pu naltre que d'une humeur.

La nailfanC\! des

cliev~u."

eít plus difficile

a

expli–

quer. On en a vu daos des tumeurs de l'omentum ,

éloignt!¡ de;

toure épiderme , m¡iis tolijouíS

d~ns l~

graiífe. Ce phénomene n'e(t pas encore aíl"ez écl'lirci,

&

fe co.nciiie

diffic~lemen,t

ave1=

l'acmijje111en~

&

I"

ftruélme des cbeveux naturels.

· Les dents font bien plus difficiles eocore a expli.

quer. En fuppofant qu'on n'en a trouvé que dan&. des

ovaires , dans

les trompes de

f

allope, ou dans ges

tumeurs qui

Ont

fervÍ d'habitarÍo,n

a

des

f~!l~S

; en

admettant que

c~s

den\s font des reíl:es d'un ta:tus ,

dont les aurres parties font détruites, il

reíl:e

e~core

bien des doures

a

réfoudre. Ces dents font parfa1tes,

prefque toujours molaires

:

placé~s

quelquefois dan!I

une

m~choire

; ce ne font pas

les denrs

d'~n

_fa:rus

qui n'a encore que des petires lames fans . epa11feur,

&

no{l pas des denrs folides avec leurs racrnes. Com–

ment faire arri ver' a une dent ifolée , fans creur, fans

anere , . h¡ nourriture 1:1écelfaire pour lui gqnner fon

a•croijfement (

-

Pour trouver la folution de cette difficulté , on peut

raífemqltr qudques faics. Une porrion ,du_

placen r~

pre{ld eres- fouvent des

(lccroi.f!emens

daos

1

uterus ' fans.

fcerns

&

fans arreres ; il y en a de fibreux qu'on nom–

me

mola

;

il

y

en a .de véficulaires : les uns

&

les

autrC$ ne (ont pas rares. Saos entrer ?ans

~n. gran~

décail , il faut néceífairement que

l'ut~rus

a1t

fournt

les humeurs néceífaires, po\Jr

gonn~r

a ces placenta,

dégénérés un volume

(ouvent tres- con(idérable,

&

qu'en meme cems il ait donné

a

ces n.iemes tumeurs

l'impulfion néceffaire pour gon flet les vadleaux ?u pla–

<;enta, ,

~

pour en prolonger les fibres cellula1res.

L'utérus fait bien plus : Qn a plufieurs

exem~le!

de frerus fans cceur , qui font arrivés

a

un

accroiffe–

ment

peu éloiané de la perfeélion, donr les membres

fe fonc

formé~,

&

dom pluficuri vifcc;res,

&

Je cer,