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I
',
.A
VE,R T'ISS:E
,ME.NT.
.LE
propre 'de
l:i
Science, quoi qu'en• difent fes détraéteurs ,.
e(l:
de conduire les hom–
mes
a
la
ver tu, au bonheur•. Accroi tre la fomme de leurs connoiífances . c'eíl: . con–
tribuer
a
les. rendre meilleurs
,
c'eft. leur· découvrir de nouvelles foarces.' de félicité.
·
~el
e.íl: le point .de· vue fous .kquel ón· doit enviíager les t ravaux. littéraires;
&
dans
un fi ecle ou les Gens'. de lettres s'attachent d' une· maniere· fi fpéciale·
a.
diriger· leurs recher–
ches vers les grandes fins de la fociété politique.,. ils méritent le ti tre· précieux de· bienfaiteurs
de la
patr~~
& de l'humanité.
~el
eíl: en pai'ticulier notre but en publiant· cc:t Ouvrage
qu~
eíl:
le
frm~ ~u
zele
&
des lum1eres d'un grand nombre de Savans
n ation a~x
&
étrangers •
des plus d1íl:.mgués. chacun. _daos. la partie qu.'il a
~raitée.
lis. y· ont rafü:mblé les
nouv~lles
dé–
c ouvertes fattes dans
1
es Sc1ences
& .
les Arts depu1s la publication du
Diélionnaire raifonné
&,
Scim ces-, des
Ar~s·
& ·
des. Jl.!ét.iers,,
&
cellc:s. qui• avoient. échappé· aux Autc:urs. de ce dépot im–
men fe de conno1ífances ut1les.
M. D'ALEMBERT, de· l'Academie: Royale· des· Science3· de Paris,
&
Secretaire· perpétuel ·
de
l'Ac~démie
Fra nc;:oife,
a
qui. nous. devo ns. des articles de
P hyjique
& de
Géométrie ,
dignes_
du géme vaíl:e
&
profond qui. a tan t contribué aux progres de prefque · toares les Sciences,
ne s'eíl: pas con.tenté de· tJOUS enrichir de fes propres tréfors ; . il nous a remis d'excellens mor–
ceau x tirés. des papiers de MM. DE MAIRAN
, ,
DE LA. CoNDAMlNE,. &;,'d'autres. hommes cé-
lebres.
·
Il
n'y a preíque· ríen• dans
l'Encyc!opédie·
fur · les dééouvertes·
Aña!ytiques,
faites depuis
17
54 ,.
auxquelles M. d'Alembert a eu t ant de part. M. le Marquis DE CoNDORCET , . Membre
&
Secretaire-Adjoint de· l'Académie Royale des Sciences , . y a fnpp lée avec une précifiol} , míe
clarté _r un íavoir qui· annoncent un grand maitre . L orfque: M. de· Condorcet a expoíé. des rné–
thodes ,. ou des folutions de problemes ,. trouvées par d'autres Géometres (MM. D'AL EMBERT,
EuLER,. DE LA G;lANGE ,.
&c.. )·
en· leur. i;apportant la gloi re · de· l'invention ,.il s'eíl: cru dif–
;¡>eníé de les capíer:- ,,. Une maniere de préfemer. les . objets uniforme daos tout l'ouvrage, nous.
,, écrivoit-il lui-meme en· nous c:nvoyant fon travail,. m 'a paru préférable
!J.
d'antres manieres ,
" nieilleures fans doute ,. mais qui ,. changeant d'un artjcle
a
l'a utre " auroient pu: etre diffici–
,, les
a
faifir
~
Loríque j'ai eu des théoremes
a
démontre r ,. ou quelqu'opération analytique
a
dé–
" vélopper ,. ajoutoit ce favant Gcfome tre, j'a·i prefque · toüjours . indiqué le
fil
fouvent tres-dé–
" lié qui a pu: conduire· les inve11reurs.. Tout théoreme tend
a
prouver une équation;
&
c'eíl:
~·
en devinant
fa
forme dont cette équation
e.íl: fufceptible ; . qu'on eft parvenu
a
en découvrir
,, l'énoncé_ T oute opération an alytique tend
a
changer.· la. forme d'une· équation donnée , pour
.. ,, la rappel1er:
a
une forme cherchée ; .
&;
iL faur deviner quelles opéi;ations peuvent plus aifé–
" ment faire ce changement .. Mais cette eípece de divination qui n'eft donnée qu'au génie-,
a
,,
fa
marche ,
fes
motifs,, dan s chaque. cas particulier ; ·
&
les expofant d'apres les inven teurs,
,,
on peut, non· pas donner- du génie
,.
inais en hater le dévéloppement dans. ceux qui font
~ ·
nés pour en avoir
, ,.
•
L e fupplémc:nt
a
l'article- AN"AL YSE
e.íl: de-
M.J~
DE CASTII:LON' , ainff que ceu¡< qu.i con--
cernent
ta
Gnamotzique
•
. La
M efigue
e(t
de
iVLF.
DE. CA sT II:LON',. fiTs du
préc~áent·.
Nous devons· beaucoup
a
ces
deux Académ1ciens de Berlin .. Le· dernier ,. auffi · verfé· daos la pratique que dans 1a théorie de
la Mufique, a extrait du
D iélionnaire
de·
JJ1efique·
de M.
J.
J.
RoussE·Au ,. les articles qui. ne
fe trouvent poi nt daos
l'Encyclopédie-,
&
y
en a ajouté un grand nombre
d'a~tres.
tres-confi–
dérables, ta1H par· leur étendue que par la mani ere profonde
&
Jumineufe dont
il~
font traités.
L 'Ajlronomie·
a· été revue
&
complettée- p ar M_. DE
L ~,
L AN DE ,. de
1
Académte Royale de
Sciences de Paris, Auteur de J'Ouvrage le plus mfrruébf
&
le plus complet que nous ayons
fur
l'
Aíl:rnnomie ,
&;
de plufieurs autres L ivres généi:alement eftimés ·
Les articles CotrLEUR s Acc1o·ENTELLES ,. l NSTRU-MENT BAL LJ
STIQ.YE,. T ABLE$" , TA–
BLES AsTRONOMIQ.YES,. appartiennent
a.
M.
J.
BERNou :r: LI , de l' Académie Royale des Sciences
de Berlín. Ce Savant ,. mis par fes contemporains au nombre des premiers Al1ronomes , de
l'Europe
>
iouira dans la poíl:érité d'un titre acquis par tant d'ouvrages & de découvertes aftro"'
n omiques.
Nous devons
a
M .
fe-
Chevalie1- DE LA CoUDRAYE' de
l"
Académie R oyale- de la Marine
de Breíl:
~
Capitarne- des Vaifü:aux du. Roi ,
d~s
articles de
Marine-,
compofés avec
~ant
de
fa-