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WOT.

lui fir de toutes parts ; tantOt ce fut Udalric,

év~que d' Ausbourg, daos le ix. fiecle,

&

Pierre Da–

m íen fou s Nicolas Il.

&

AlelCandre 11. qui firent fur

cecee rigueur des remontrances humbies

&

raifonnées ;

ils

ne

gagnerenr ríen. Grégoire

VJl.

a

u

comrai re

~re nd i r

cette rigueur fous la peine d'anathlme per–

péruel; mais fa conlliturion fue mal re((ue en Alle–

rn agne, en France, en flandres, en Ánglererre &

en Lombardie. L'oppofition fue porrée fi loin

a

Cam·

brai, qu'on

y

fit brQiu un homme qui avoi t avan–

cé que les prc!tres mariés ne devoient point célébrer

la melle ni l'office diYin,

&

qu'on ne devoit pas

y

affifler .

De favans hornm s conlidérant les abus du célibat

des

prftr~s,

ont fait des le

xv.

fiecle plufieurs ou–

"Yrages, pour prouver la néceffité de rendre le ma–

riage aux pafteurs . L'archevlque de Palerme, conou

fous le nom de

Panormítamu,

fe propoíe certe que–

ftion daos Ion commentaire fur les

décr~cales,

,

fi

., l'Eg llfe ne pourroit pas ordonnl!r aujourd'hui que

a•

les

pr~tres

fe mariallent, comme

e

hez les

Grc:;~¡,;

répond nettement qu'il croit q_u'oui. ,

Non

-leule–

., ment, dit-il, je crois que l'Eglife a ce pouyoir,

,. mais j'ellime

qu~

pour le bien

&

le falut des ames

., elle feroit bi

11

de l'érablir ainfi.

Ceo~

qui you–

, droient fe

~onten ir

pour

mérit~r

davaotage, en

,.

feroien~

les mairres. Ceux qui .ne voudroie"t pas

,

vivre daos la continence, pou.rroi.ent fe

marj~r',.

Polydore Virgile penfe de

rñ~llle.

,, Je puis dire ·( ce

,

font fes c¡::rmes) que lo in que cet're chafteté for–

" cée l'emporce . fur la c)lalleté conjogale , ao con–

,, traire

'ordre

lacerdo~al

a été

exrr

elf!ern~nt

desllQ–

,, noré, la religion prophanée, J.es bonnes

am~s

af–

,

fl igées,

&

I' Eglife tlécrie d' opprobre , par les

d~" baucpes

ol}

enrraine l'obligation au

c~l ibac;

de

for~

,

te qu'il feroit de la république chrérienne,

&

de

,

l' ordre eccléliatlique, qu'enfin

on

relbtult aux

prf~

,

tres le droit du mariage public, dans lequel

on

,, pourroit vivre fainteCJ1enr , •

·

M . W/lartop a publié plúfieurs autres ouvrages

.oorre Ion traité du

célib~t.

ll

en préparoit encore de

no~vl!aux

qu'on a

tr~uvés

parmi ·res pap jers , entre

lel'quels on

a

f¡¡it imprimer deu:<

volpf!1 ~5 ~e fe~

fer·

ano ns •

(!-e chev11/ier

DE ]..AVCO'lJ{lT.

)

WO'l' TA

V.E

LA'

(

Géog:

fll(/d. ) .

riviere d'Alle–

rnag'n~

, en Boheme . Elle prend

f~

fource

~~ns

le .

comté de Pillen , vers les confins

d~

la Baviere,

coule de

l'o~~ide,nt

en

pril!!l~, ~r¡¡verfe

le

cerc!~

de

Pragh,

&

va fe jerrer dans le Muldaw.

(D.

J.'

WOTTON·BASSET, (

Géog. moti.)'

ville

d'Angleterre, dans le coq¡té

d~

W1lt. Elle

¡

~roí~

de

marché,

&

eovoie deux dépucés au

parleP,l~nr.

WO.UW,

(

Géoz. moti

)

vil!~ge

des Pays-pas, daos

la

fei

gnéurie de Herg•op. zoom ,

~

d

guªtre

Jllilles

de

la yjlle de Berg-pp-zoom . La police

d~

ce yillage ell

comp

oj~e

·

~'!l!l

dronard , d'un bourguernellrc:,

d~

fe.pt

~~heviJ1S

&

de dpuze

geemenfma!m~n

ou 1urés •.

Le b

oprguernellr~

ell le

r~ceveur

des deniers publics

&

économiqu~s, doq~

fes

r~~enes

pprtellt chaque

anntse pres de vingt mille flnrins popr

!e

feul village

d e W ouw.

11

y

a upe

t~ljj'e

daos ·

9e

village poor les

P rorellaus,

&

une

ctlap~l!e

pour les (:atholiques •

(D.

'!·)

WR

W

R

E

A

K ,

~ G~(/g.

·

rnod;)

riviere d'

Anglerer~

re, <l•lns la prov111.. e ·de Let!=eller , qu'elle arrofe

de

l'e~

a

l'ooell' & vient enfuite fe

jetter dans la

Seou

re .

WREXI-IAM,

( Géog. mod. )

pe!it~

ville d'Angle–

terre ,' ao

p~ys

G:tlles ,

·d~ris

le

corn~é.

de Deobigh.

Son

églif~

a up

~hceur

d'orgues, ce qut ell rare dans

ce r ays-la .

WRONOW,

uc , (

Géog .

mod. )

lac de l'em–

pir~

rulfie'n, da··,

la 'provoqce de Rzeva . C'ell

dans ce lae que le

W

vlgJ pr!"od fa

fource.

Voyez

WoLc. A .

·

'

W H.OXET ER

~~~

WROKCESTfR · (

Géog. mod

)

bourgade

d'

Angi~ cerre

, dao s

Shrop~!lire,

1ur la Sa–

verne, un

p~u a~-~e~us

de la ville

9e

Shrew bury.

Plufieurs favans apglois

prér~ndent

g\le cerce

~our­

gade ou

\'i llag~

s;ell élevé

f11r

lc:;s

r~i'fJ~S

de

1~ f1ro~·o­

nium

de Pcolamée ou de la

Vruontur~ d~

l'attné'raue

d'Antpnin.

(D .

j.)

·

WUR

557

wu

WUIST,

( Géoff . moti. )

petite ile de la mer d'E–

coll e,

&

l'une de celles qu'on connoit fous le oom

d'iles de Sl<etland; c'ell une fle unie, fertile

&

allez

bien peoplée .

WURTCHAFFT , (

Hijl. moti.

d'

Allernagne.)

c'eft

le noni allem3nd qu'on donne

a

Y ieone

a

l'ancienne

flte Je

l'hdte

ou de

l'h8teffi.

L'empereur Léopold re–

nou vella pour Pierrt: le g rand cette flte qui n'avoir

point écé

en

ufage pendane fon regne. L'auteor de

l'hilloire de l'empire de Jluffie fous Pierre le grand,

n'a poinr Jédaigné de décrire

la maniere done le

'WIIrt,haj[t

l'e célébra.

·

, L 'empereur ell

l'h.Orelier, l'impératrice l' h6re–

., Jjere, le roi des Romains, )es archiducs, les ar–

" chidl) chelfes font d'ordinatre les aides, &

re~oi, yent dans l'h6rellerie toutes les )'latioos

c!cues

a

la

, plus al)cienne mode de leur pays: ceux qui font

,

appellés

a

la flce, tirent

a

u fort

des

bill.ets. Sur

,

chac.on

de ces

bill~ts

ell écrit le nom de la nar10n

,

& de

la condition .qu'on doit r!!préfeflter . .L'un a

, un billet de mand:trin chtnois,

l'au~r~

.de mirza

, urt$te

J

de farra pe perfan. ou de

.féna,t~ur

rpJ1l,ain;

, une prinfefie tire un billet de

jardini~r~

ou

~e

Jai–

"

~iere;

!ln

prípce ell payfan ou fol.dat . Pn forme

, des danfes convenables

a

tous ces raritleres. ,l..'hO–

" te

&

J•hOtefle

&

14

.famille ÍE'rveor

~

cable.'

·

,,

Telle etl l'ancieone

in~itution:

mais dans cette

, occafiltO le roí des R.omains Jofeph

&

la comtelle

, de T¡;aun

repréleq~~renr

les anciens Egypriens:

,

l'archjjiuc Cflarles

~

la comtelle de Walllein figu–

·,

roient

les Flamands du terps pe Charles-quint.

, L'archiducfletfe Mape -Eiifaberh &

le comce de

;,

Tr~un

étoient en

tar~are~;

l'archiducheífe Jofephi–

, ne avec le cornee de Yorkla étoie!)t

a

la pe rlane;

,

l'ar~hiduchelle

Marie

Anr¡~

&

le prince Maximi·

,

liet)

~e

Hanovre, en p,ayfans

P!!

la

Nord-,Hol!a~de.

, ,

J>ierrf s'!ubilla en payfan de frife,

&

on ne )ui

,

adrefl~

JIJ

p~rqle qu'~p ~l!tte

qodlirl!, ¡::n fui

parlan~

,

tonjours·du gr!!nd

cz~r d~

Rullie. Qe fo:-¡t de

~r~s~. p~~~H~s

p;¡rtiq!larités¡ mais,

d it

~

de Yolta ire, ce

~.

qui rapP,ellé l!!'s anciennes

mreqrs

J

peor

a

que!–

" ques

~g¡uds méti~er

qu'on en parle

~ans

J'h1tl01re.

(D.

j.) :

.

.

WURTEMBERG ,

WURTENB~RG

pu

Wf~TENBJ:R(; , (

Géog. rnod.

)

duc~é

fouverain d' Al–

lemagne, dans la Soabe .

11

ell borqé au nord par la

Franconíe ,

l'arc~evi!ché

de Mayeoce

&

le

pala~inat

du Rhin :

áu

m1di, par la princípauté de ,Ho)lenzol–

lern & · de Furllemberg : au levant, par le

comt~

d' Oe~ingen

, ' le marquífat de ¡3qrgaw, le

terri~oire

d'Ylrn,

&c.

au couchanf, par \!Oe parrie du palati–

na

e du Rhin, du marquil'at de pade

&

de la forlt–

flOire.

11

a u

li~ue~

d!!

!ong

~

prefque ;¡utanc de

large :

L'empereur Maximilien

J.

!'érigea

~n

duché

a

la

diete de Worms

~n.

J49),

ep faveur

¡.f~yérar~ 1~

harbu.

La

máifon 4e

Wurtert~berg

qu'on dif

defc~ndre

d' Evér-ard

l

grt!nd-matcre de la ff!aifoA de Charlema•

gnE' • eft réiluite

a

deux

branc!le~.

favoir la ducale

&

c~lle

de

Wurtemberg

Oels, établie

d~~s !~ ~alfe

Si–

léfi~

: La

~ucal~

e!l aujourd'hui c-attw!iqpe.

Ce d4ché eft un pays des plus

f~rril~~

e%

<les plus

peóplés d'

Alle~agne .

Les grains, les

frQi~s ~

h:s·

pa–

rurages y lortt e

u ·

abondance . .Le l)anube qui pafle

daos Ion voifinage,

&

le Necker qui

!~ ~ray~rfe

,

I:."OntrÍ~Uent

beaucoup

a

enrichir les habip!JS par la

facili~é

qu'ils ont

d~

tr¡¡nfpq rrer

let:~r~ de~r~es

chez

l'é~ranger.

Le dU!= de

Wurte~berg

eft gral'!d

v~neur

~e

l'empire,

&

il a droit de poner la coroette im·

périale,

Jorfqu~ l'emp~reur c;q!}1m~qd~

les armées ell

perlbnne .

·

·

·

Conrart,

furnorn111~

Léonh~rch. ~ ~n

latín

Leon–

torius'

mqine de Pordre de Cicell'ux' naquit en

I..¡.6o

dans le duché de

f:Vurtembtrg

~ ~ Pt:~Mia

divers écrits

que vous inq!queront

les btlil jographes ; c'ell allez

d'en citer jci

deu~

ou trois, dont · ils1ne font aucune

mention.

Le pre111ier ell 1,1ne

révifion

~

correéli0n

&

aug–

mentation de lll glqfe ordinaire de Walafridus

~tra­

bo, moine de

l'a~baye

de

Fuld~,

(ur

route J!Ecricure

S

re. Cette glofe qrqínaire ell uné chaine dlincerpreces

de l'Ecriture compqfée daos des rems de barbarie,

&

qui

a

la honre des fciences. a eu plus de

~reo

re

~di­

tions. La premiere ell de Nuremberg en

1496

,

fi x

·

vol.