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YOYAGE
les ré.dúctions
que
ceh~ province-avoit
éprouvéet
ren'deiít ce calcul presque impossihle 'pnisque les
bases sür le'sq11elles il poiirroit reposer nous man–
quer1t ahsolüment. Tout ce que nous pouvons dire
a
cet
égatd,
c'est que i'étendue des terrcs c-.1hivées
en
Croat.ieest bien considérahle en raison du peu
d'industrie qui s'y trouve' et qui a été cause que
leshahitans ont tourné toute leur attention du coté
de l'agriculture. A la vérité, la culture des terres
pot1froít
Y
~tre
bien plús avancée qu'elle fi;e l'es.t
eh
général : cependant plus1eurs causes puissantes
en retardent les progres; prohahlement ces causes
suhsistetont en.core long-temps.
te,s
dpmaines
~t
les hiens
de
canipagne so~t en Croatie fort éloi–
gnés
les úns ·des a,_ptres, sotlvent ,e_s l1ahitans sont
obligés ·de faire tro'is ou qirntre lieues pour aller
cultiver leúrs champs' généralement fort divisés
et d'une petite étendue. Sous ce rapport, ce pays
iessemble assez
a
l'Espagne ; oú ies terres se
tr'o1tveíit
°a
d.e si grandes d'istances les
unes
des
1 ,
autres, que
le
labonreur passe plus de la_moitié
'du
j6ii.r a sé'
transpprter -~ans ~on champ et
a
en revenir. Le manque d.e :fumier retarde encore
les progres de l'agricul-tuté. En effe~, les paysans
áoates ne ~entent point l'importance des engrais:,
~t
en laissant pahre leur_s 'be.stianx
a
!'aventure ,
ils se privent des moyens d~en avoir. En second
lieu; ils galent le p'eu qu'ils
en
1
ohtiennent pendant
l'hiver' en l'enfon~ant dans des
fósses ' plus
ou·