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:EN AUTRICHE.
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Les betes
fa
uves sont au
C0)1,tl~aire
a~~~z
multi-
. pliées en Esclavonie; celles qui s'y 1{:rnµvent plus
com,munéµie1,1t sont les ours,,
q\1ii
abond_ent .,, sur–
t,out da:Qs le c;omté de :{>osega. ,IJs_
y
;:,¡,~t:f;ig~ien-t
une grosseur remarquable, surtot1~ ceux que
l'
on
observe aux environs de Pakracz,. Cependant le~
ch_asses opiniatres que l'on en fait commencent
a
en diminuer
de
beauconp l'espece.
La
Syrmie
renferme aussi un.e grand.e-quantité
d~
loups_,..
de
renards, de putois,
de
lou_tr:e_s et
de
Úbfi}ÍI?,es.
Énfin le~ ruarais .de l'Esdav:onie sont
reinplis de
castors, part
iculiereme:Q.tsur les bords
de
la
·
Save. Ces castors, assure-t-on, sont aussi gros
que cenx d'Amérique; leur poil paroit cepen–
dant moins touffu : du reste,
ils
ne batissent
jamais comme ceux du Canada. On éleve pen
d'oiseanx de basse-cour dans l'Esclavonie.
La
grande quantité de fouines et d'oiseaux de proie
que l'on voit dans cette province,
en
est e_n
partie la cause.
La
peche est encore une ressource pour les
habitans,
a
cause de la quantité de poissons
qu'offrent les fleuves de cette contrée. P a rmi ,ces
poissons
il
en est plusieurs de
fort
recherchés;
mais la plup~rt des rivieres
y
fournissent égale–
ment
·de
belles écrevisses, et leurs bords sont
garnis d'un grand nomhre de tortues. Enfin
dans les marais
de V
ellika, on rencontte
des
-moules
qui
recelent
de helles
perles,;
il y
en a