VOYAGE!
de
J
ankowich, encare sont-ils uniquement com- .
posés de hrebis wallaques
a
laine loague et gr:os–
sieTe.
La Syrmie possede
an
contFaire de· gran'ds
trbupeaux, d,ont les races _,
pl'us perfecti@rlll1,ées,.
donnent une laine qui est l'ohjet
d'nn
commerce
tres-avantageux ponr le pays.
. Les cochons sont excessivement multipliés en
Esclavonie et meme
a
un tel point, qu'ils rem–
plissent par troupes immen
1
ses- toutes les
forSts
de
chenes,
soit en automne, soit en hiver. Ils
de- ..
viennent d'a1!tant plus gros-qu'ils
y
trouvent un_e .
nourriture aussi ahondante que convenable
a
leurs hesoins. Les habitans font également usage
de la
racine des fou-geres pour les engraisser
(Pteris aquilina).
Plus des deux tiers de ces .co–
chons.
viennent de la Bosnie et de
la
Servie.
On
les envoie ensuite par troupeaux immens,es dans.
I'
Autriche, la Souabe, la Bavicre, la Franconie,.
la
Bobeme et la Saxe.
Malg:ré
l'étendue des forets, le gros gibier est
d
,
\ l'
t
ass.ez. rare . ans. cette contree, ou on ne· rouve
gne.reque des daims.
Il
est po~sible que la grande
quantité de troupeaux
d.e breufs,
de
chehes
et,
de
cochons qui y paiss-ent presque constamment,,
empeche-
le úhier de
s'y
multiplier. Les sangliers.
ne' sont pas non plus fort communs dans cette
province, oú
l'
on ne trouve
en
ahondance que·
des,
lie:vre-s
et des lapins._, surtout
ldans ,
la
pa:rtie;
:occidentale ·de
l'Esclavonie~
')