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VOYAGE
aussí cherchent-ils d'en proscrire l'usage. On-peut
observer qüe cette langue est plus réparidue que
dans le siecle pass_é; ce qu'on doit attribuer aux
travaux dé Pelzel, Durich, Cramerius., Dobrowsky,
Prochaska., Tomsa et Nege.dly. Dans toutes les
affaires publiques, on ne se s~rt que de l'allemand,
et cette langue est en usage dans presque toutes les
villes. Ce qu'elle offre de particulier en Boh~me ,
c'est que chaque canton a pour ainsi dire son
dialecte
a
part, qui présente souvent d'assez
grandes différences~ Le plus pur de c_es dialectes
est celui qu'on emploie dans les e;11virons des fron–
tieres de la Saxe et de la Lusace , ainsi que dans
les environs de Saatz.
·
La religion catholique est la religion dominante
du pi
:i.ys; toutes les autres y sont pourtant tolé–
récs depuis
J
oseph II; on y voit du reste fort peu
de protestans. Ainsi., en
1788,
on
n'y
comptoit
que 34,236 réformés, et rn,565 luthériens. L'ar–
cheveque du royaume qui :réside
a
Prague, a pour
suffragans les éveques de Koonigsgraetz, de Leut–
'me'ritz et de Budweis. Quant aux réformés., ils
sont tous soumis
a
des surintendans qui dépendent -
dti
consistoire de Vienne.