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'Eré

&:

der.

cripcion de

'1:'

lilim:m.

i6o

V

o y

A G E

de ces dernieres doit au contraire les unir par

la

gelée qui luí fuccede. La premiere bafe de

glace s'étant formée fur le cap , le monticule

doit

s'

etre élevé ·par la fucceffion des demi–

fontes & des gelées immédiates. Si les hautes

montagnes ne font point Couronnées de mon–

tagnes de glace , e' eíl: parce qu elles font trop

'élevées pour que la chaleur du foleil faffe

fondre leurs neiges ,

&

que leurs croupes &

leurs vallons font trop étendus pour que

~

réflexion de la chaleur ceífe fubitement

&

ne

laiffe pas écouler de ces mornes rapides, l'eau

de la fonte des neiges, quelque temps avant

que la gelée

y

ait eu acc'

s.

Lestorrens font tres-abondans pendant l'été;

leur impétuofité entra1ne les glaces de leut

embouchure ou des baies qui n' ont pas été

évacuées par le courant des eaux de la mer;

la cote m"me devient tres -fouvent entiére–

ment libre de glaces ; les poiífons blancs

fré–

quentent alors les baies

&

l'embouchure des

torrens ; la terre abret1vée eft réchauffée par

les ardeurs du folei ; la Nature paro1t vouloir

fortir du néant; mais elle fait qu'elle n'a qu'un

infrant de lueur. Les plantes pouífent , fleu–

riífent

&

muriífent daos eu ; les rennes def–

cendent daos les vallons '

&

s'

engraiífent

a

la

ha

te