E T C U R 1E U S E S.
~3
l
qnes années, et ren dit le D1eu horgne; nos
F ran<;:ais ont tentésouvent de
le
1:enclre
avcu–
gle ; mais
il
est
a ct ueJl(~ment
si bien
gardé,
qu' ils
ont pcrdu
l'es pérance
de
réussir.
Le
bruit
court
ici que
le
profanateur
Ang l ~{is.
::t
vendu
l' reil du
Dieu J agren <l t
au
Hoi
de
France ,
qui le
porte
en
certains jours
de
cérémorij<:',
Les
pl~ ces
pulJliques ,
les
campagncs
et
les grands
chemins,
sontsemés
de pe tites Pa–
godi.:s
ou Cltape1les.
Ce
sont ordinai rcmeut
d e
gnmdcs
poutres
plantées bien
av<lnl
dans
la
terre, <:'t
<'!U
haut desquelles on
voit
des-.
fi gures de
vach es,
el
d 'autres auimaux. Ces.
J
ieux
sonl
tres-fréq
u
en
tés
par
les
voy age11rs
qui
n e
m:'lnqucnt jam ais d 'y
fain~
leur
priere
f'll
pass ant ; car l'opini on commune est
qu' on
sc rr~
éternellernent
heurt>u xsi
l' on
vicnt
a
m o uri·· e n c h cmin'
Jpres
s' e tre
aeq u irté
de
ce
de\·oir .
J) ';:~uta·s
sot1t
p <'rsua dés qut>
si,
en
e ·piran
t,
ils
ont
le
bouh e u
r de
L(•ni
r
ent•·e
leurs
m?. Ín s la
c¡neue
d' un('
v;:HJlC
hlan('lw ,
leur
ame
sorlant
de
leur
corps ,
entre
dan&
celui
de
l'auimal ,
et <-¡ue s'éch app;wt
p<'~r
sa
houche
pure
et
sans
ta che,
elle
va
dl'oit
dans un lieu de délices
ou
les
Dieux
n'ad–
metten
t
CfUP
le
u rs
tavoris.
Ce ne
sont pas
la
les seules
sn.perstirions.
de
Cf'
Peuple; il en<>.
t
une infin1té d 'autres
dont je
supprime
ici
le
détail pour év-iter
la
longueur
et
l'ennui des
longs
r éci'ts.
Vous
mt>
d,~ mande rez
saus
d o ut~ ~
quc' ls
sont les
habillcmcns
des habüans de ce
Pays:
je You s