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l'instruction d es Idolatres. 'Le Hévérend Pere
Mosac ; Supér1eur de la Mission , et C ré
d e la Colonie , es t Je seu l qui sadte leur
.langue. Comme ce double emploi excede les
forces de ce IVIissionnaire , sa ns f:cpe nd ant.
rale nti r SOll ze}e, j'ai CODH~1e ncé a é tudÍe r la
_- l angue du ' Pays d aus l'espérance de p ou voi e
p artager ses travaux qu i sont év idemment et
tro p multipliés ct trop pénibles pour qu 'il
pui sse les soutenir seu l.
J usqu'ici les malades et l es mou rans nous
on t entierem ent occupés. Il y a eu.dans le moi s
d 'Octo})re passé quatre-vin gts en terremen s et
soixante-quinze dans le mois de Novembre.
Au commencemen t du mo1s suÍv;HH on en
a complé vingt-q uatre oil trent e , et sur la
fin du meme mois j'ai enterré moi seul vin gt-
11 ui t personn es. J ugez yuelle prodigieuse
q u:m tité de .morts j} 9oit y avoir eu' a p ro–
p qr ti on , parmi l es :Mores et les Geni ils qui
, .sont en si grand nombre! L~s. p rem i'ers en–
terre nt leurs morts, les seconds les jew~ nt
da ns l e G:mge. Pou r leo Gen tlls d es ten"t!s
él oig nées de ce fl e uve ," ils porlent les 1eurs
dan s un champ ou les corbeaux, l es chiens–
marron s , et mi11e autres animaux carnassiers
vienol'nt les dévorer.
La grande mortalité d e cette :mnée a f.ait
r enou ve ler la scene tra giq ue el harba re d es
femmes nobl es qui se brulent ayec
le corps de Ieurs époux décédés. L'usage est
qu'al ors elles se parent" de leurs plus ric!1es
vetemeus' et qu'elles leur te te de
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