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Lr:TTRES t 'otF'IANTr:s
l eu r
était
défe ndu pendant le voyage; dans
le
Temple
mem~,
qui en était
le
tertne,
la
]icence n'avait plus
de
bornes.
JVIa
plume
.se refuse
a
vous écrire les horreurs qui s'y
pass;lit~ nt,
et dont on se fesa i
t
gloire ,. comme
un
point
esscl1tiel de R eligion. lmaginez–
vous tout ce que
le
coeur le plus corro
m
¡)u '
~t
Fesprit
le
plus
dérég1é
l)euvcn t inv entcr
d~
plus bru ta l
,et de
plus
odieux , et vous
a u rez
qt;~elqu'iJée
des
fe
tes affreuses qui se
célébraient au Tem.ple de
Benurez.
On
compte dans Chandernagor
envÍI~on
cent
d eux. ou trois mille habitans, comme
a
Poudiehery;
et
dans
ee
granel noml,re
nous n'avóns .gueres que quatre
mj11e Ch ré–
tiens, en
y
coínpreuant les
Fran ~:1 is
,
les
1VIétis
t>t
les Topases; tout le reste t'St
l\'lore ,
Mahométan o u Idolatre.
Si
nous avi ons
plus
d'Ouv rie rs
évangél.iques,
on
pourt'ait, mal–
gr·é
les cí:forts et la ra ge des Brames, co nver–
tir,
Si:HlS
sortir
de la
Vi ll e , un grand nom}?re
<1e ces in fortu nés ; rnais malheureusement
1~ ous
ne sommes
que q
uatre -actue11e me il
t ,
encore
le
plus
zelé
et
l e micux
l
nstruit
de
la condui te el des
ma! u
rs des Idolatres , se
trou,·e h ors de comh at
a
cause de son
gr;md
age
et
de
ses infirmités
j.
de sorte que les dé–
tai1s de
la
paroisse,
j
oints
a
u soin d' un grand
~:<>pi
tal.
dont,~ous.
sommes chargés
-t
el ou
J
aJ
vu jusqu
a
tro1s
CPTI$
m<dades, dema n–
~ent
absolument tout notre temps . Nous
aurions besoi
n
de deuxou trois 1\-lissionnaires
H1horieux-
quise
consacrassent entieremeu·t
a