ET CURIEUSES.
' .2 2!
1VIores, encore n e la prirent-ils que par l'im–
prudence du Roi, qui se laissa faire prison–
nier dans une sortie
mal
concertée. Les
Francais s'en sont rend us les m aitres dans une
Ímit. ·
Trois soldats seulement ont grimpé
sur l'Úne d es montagnes , malgré l es corps–
-de-gardes plaéés de d istance en distance,
et ont tellement étonné les J\'Jores ,
<fue·
ceux-ci ont abandonné le reste avec bien du
butin et d es richesses . Les Francais sont
cncore n at'ítis de cette p la ce ;
je né•
sais s'ils
la
rendront
au Nabab .
J ' eus l'honneur
d'y
nccompa gner, sur la fin du Careme passé ,
1\I.
le Gouverneur de Pondichery e t
San–
dersaeb.
J 'étais arr ivé peu
de
temps aupa - ·
ra vant dans cette
Vi
qe
pou r
tn'y repose
e
un
peu, apres trois ans d'abse t)ce : ma1 s
:M.
le
Gouvcrneur rne demanda p out· etre
Antllo–
nier de
l'arn~ée
qu'll
envoy<:Í it
i:t
Sandersaeb,
pour soumettre {{uelques p)ac es. J
e qui
ttai
l'armée , excédé par les ch al e urs ,
avant
qu'e1le
prit
l a route de
Trichú-apali.
Je ne
m'ar retai p as long-tcmps
a
Ponctichery, at- .
t endu l e hesoi n d e nos
~1iss1 ons
, pour les–
qqel1 es je
part1s presque auss-itot.
Je
r epas–
sai dans, les montagn es , avec bonne envie de
v1siter toutes mes Eglises : m ais j'ai encore
été
traversé clans ce dessein ; une armée de
lVIara ttes m'a tenu hloqué pend.ant pres de
d eux 1nois c1ans l a premiere E glise de mon
district. Gra.ces
a
Die u, ce n' a pa s été sans
fruit , puisq ue dans n,1on séjou
r
j'y ai
fait
plus
de trente
haptemcs, dont
jl
y
eu a
huit
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