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~2.()

LETTRES

ÉDIFIANTES

l es Anghis prévalaient, on peu t

j

uger , par

1a

conduite qu'ils tiennent

a

l'égard

de la

Religion catholigue , dans les lieux de l eur

dépendance , qu'ils acbeveraient de la rui.–

ner_, au-lieu que les succes des

Fran~ais

sont

ceux de

la

Religion meme.

Sandersaeb

nous

a

déja donné un Leau terrain au milicu de

la ville

el'

Arcat, ou nous commen9ions

aha–

tir, quand les Anglais sont venus pour faire

1.me

diversion qui rompit.l'entreprise de

Tri–

chirapali.

Ils s' en sont emparés sans rés) s–

tance ' .et la quitt.eront avcc la meme faci–

lité'

a

l'arrivée

des troupes qui ont

été

en-

. voyées po!-lr les en chasser. C'est une

Ville

:immense , qui

a

plus d'une mortelle li eue de

long , ou , pour mieux clire, c'est

un

amas

de différens Villages qui environnent une

Ville, et sont sensés faire

un

tout avec e1le,

a

rai son de leur proximité ou de l'union

qu'ils

on~

avec elle ou entr'eux, par

une

rue

par

exemple, tandis que cene sont,

a

droitc

et

a

gauche de cette rue ' que des champs

et des bois. Nous avions ci-devant une pe–

tite Eglise dans un faubourg. Nous venons

auss1 cte faire un nouvel étahlissement dan s

la

ville de

Gingi

,

autrefois capitale

du

Royaume :le ce nom , et dont Pondichery

dépendait. Cctte Ville, fameuse par ses sept

Forteresses, dont chacune esta la cime d'unc

montagne , et qui ont communication en-

1r'cHcs par des murs hatis dans l'intervallc

de

ces sept rn9ntagnes, pour lier l'unc avec

!'

a.u

t~·.e

, avait coúté douz.e ans de

siége aux