E T C U R 1E U S E S.
2.
J
9
'8e nomme
Salabersing.
Celui-
ci confirma
tout ce que son prédécesseu r
avait fait
en
faveur de
la
Nation fran<tajse, et le détache–
~ent
Fran<tnis s'attacha
a
Jui pour
1 ~
con–
duire
el
Je
mettre
en
possession
de
Gol
~o
ude .
On
y
e t
heurcusement
arrivé , et de l> on
est
allé
a
Aurengabad. Les trésors
de ces
deux
Villes, fruits des épargnes, eles travaux
et
des infidélités
des
grands Nababs,
qui
depuis
lon g~temps
ne payaieut
rj ~ n
a
h ·ue
lVIaitre
le
granel l\Iogol , se trouvent
h.
pré–
sent cutre les mains des
Franc;ais-,
dout
le
Commandant regne,
pour ainsi-dire,
a
la
faveur
d'un petit détnchement, dans tout
un
P ays
bien plus considérable que
.la Francc.
/)a/abersillg
c..:st sous sa tutelle.
Pendant que tont ceci s'est passé dnns le
Nord,
hi e n
loin
d' ici
,,l es Anglais ont voulu
clwsser
le
Nabab
cl'Arcat, placé
par les Fran–
<;;::~ is,
et
lni substi.tuer
un
des enfans del'· n–
cien Nabab, mort dans
le
combat dont
j'ai
parlé ci-dessus. Celui-ci s'est emparé de
la
ville et
du
royaume de Trichirapali , d o'n t
il
avai t
eu l'administration
du
vivant d t son
pere.
It
s'y cst
maintenu
j
usqu'a a ujourd'h ui,
mais on
le
serre
a
prés <~nt
dans sa Capit::lle,
quoiqu~
le nombre des Anglais
qui
sont avec
lui , égale au·
moi ns
cclui des
F1·nn ~a is
qui
l'attaquent. Les
Angtais onl re<{u hit>n
plus
de soldats d'Europe que no us; mais il pa–
rait , par
tous
les
évenemens passés ,
et p ae
le
tour que les affaires
p ··ennen t
pour
]e
p ré–
s.ent, que
nous avon.s
Dieu de notrc coté. Si
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