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E T ·T-R E S
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D I F I A N T E
S
-si les.recherches qu'on fesait de nous, nous
_y obllgeaient. Mais, quinze jours ou trois
semaines
apd~s,
le bruit·public nous apprit
la mort de
JYazersing
,
tué par ses gens
memes) dans une action vive , ou les Fran–
<;ais
jouereY.lta
tou t perclre' et firent une en–
treprise et des eíiOrts, dont tout ce qu'on a
écrit des comha ts d'AJ.exandre tres - certai–
nement n'app roche pas. La· scene changea·,
ldaielmodiskan
,
qui était déja entre les
maíns des exécuteurs pour perdre sa tete,
fut déc1 aré grand Nahab, vinta Pondichery,
et ne
ch~rcha
qu'a tém0igner sa
re~onnais
sance -aux Fran<;ais , par des dons en terres
et d'autres présens
considérahl~s
; il voulut
en avoir un détachement avec lui pour s'al–
ler saisir de Golconde ., oú é.taient les trésors
Ímmenses ramassés par Ni sa n. On lui donna
done
enviro~1
deux cens hlancs avec un nom–
bre · plus cons1dé.rable d'lndiens ag.uerris
a
notre service. Daos la longue route qu'il fal–
lait faire pour arriver
-au
terme du voyage,
, auti·e révolution. Quelques Nababs particu-·
liers ayant conj ur é contre
ldaie!modiskan,
il
y
·-eut un combat f uneste aux conjurés ;
m ais sur
la·
fin de l'action, une fleche tirée
par je ne sais qui, atteignit l'oeil du vain–
queur,
qui
mourut presqu'aussitot. Les Fran–
<;_;ais, malgré leur petit nombre , 1ui donne–
rent un successeur ., et cléterminerent l'élec–
tion qu'ils firent tomb'er sur o.n cadet meme
de
Názersing,
qu'ils venaient de fa ir e périi'l.
lls
l'
avaient eu prisonnier
a
Pondichery :
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