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E1 CURIEUSES.
'1.17
et se rendi·rent
a
une 1ieue de Pondichery,
~yant
été obligés d' abandonner dans la boue
.qudques picces de canon qu'ils
o~t
repr is
dans les suites. Apres avoÍÍ' formé leur camp,
ils ne furent pas long-temps sans exercee
a
leue tour l'armée de
Nazers~ng;
trois cens
hommes; fondirent dessus la nuit suivante,
taillerent en pieces un corps de douze mille
.chevaux plus avancés que le
reste~
et déter–
minerent par-la
Nazersing
a
aller se loge r
plus loin. Ceci a été suivi de bien d'autres
.action's et prises de Villes ,
a
peine vraisem–
hlables , mais cependant vraies.
A
tous ces
échccs de
Nazersing,
se joignit la disette
de vivres
~
qui l'obligea de perrriettre
a
ses
·gens de se débander pour aller chercher des
fourrages et des
vines
ailleuvs.
J'
en ai vu
.des détachemens
a
plus d'une douzaine de
journées du camp principal. J e fus averti
pour-lors qu'on était alié me chercher clans
-une de mes Eglises, pour m.e preudre et
Jn'emmener a
Nazersing
,
et qu'on devait
venir a celle ou j'étais. Un Jésuite d'Agen,
nommé le Pere
Costas~
qui venait d'une autre
cxtrémité de nos Missions , se trouva dans
cett.e conjoncture avec moi . Il n'y avait que
nous deux de l\1issionnaires dans ces terres:
-en pareille situation, ce n'.était pas la rnort
qui nous alarmait, mais nous crumes cepen–
.dant devoir faire ce qui dépendait de nous
pour l'éviter. Nous no'us éloi'gnumes done
encore d'.environ trois jo urnées dans le
l
T
ord ,
.en nous proposant de pousser jusqu'a G--Da,
T(}]ne XIV.
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