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LE'ITRES É DI'FlA N T E S
í melligenee avec sa famille, et qui avai ent
li eu de se phindrc de son compétitcur ,
dont
les
Anglais avaient
re~u
d
u
secours
dans la derniere gu erre que nous avons eue
avec eux; sa confiance n'a pas été trompée;
les Fran<;:ais s'étant joints
a
lui, out tué son
rival dans un comhat, et l'ont mis en pos–
session du Pays ; ils travaillaiertt meme
a
agrandir son Gouvernement, quancl l\
1
azer–
sing
est venu avec une armée formidable ( il
y
avait plus de cen t mille chevaux) et dont
l e total montait a
u
.J10rnbre de quatre cent
mille hommes.
ldaielmodiskan
est tombé
entre les mains de son oncle, on n'a jamais
bien pu éclai rci r par quelle intrigue. Les
Fran<;ais n'on t , eu d'autre parti
a
prendre
que la retraite devant uue armée dont ils ne
connaissaient encore que le nombre et non
la faiblesse. L es Mores, en les altaquant ,
les ont
ins~ruits
de ce dernier point. Les
Fran<;ais, investís de tou.s cotés, et u'ét·ant
qu'un contre cinquante, ont fait un ahattis
de Mores et JVIarattes, qui les
~
étounés
a
tel point, qu'a présent ils ne peuvent soute–
nir
dans un comh<H un visage blanc. Il í'aut
remarquer que les Anglais, presque en
égal
nombre que nous, étai cnt dans l'armée de
Nazersing;
mais ils s'amuser ent avec l cur
canon , qui ne put suivre nos gens : ceux-ci
ayant mis au milieu d'eux
Sandersaheb
~t
son fils, firent une honne journée de che:.
min, en passant sur le ventrc
a
des armées ,
dont chácune !)emblait devoir les engloutir,
et