Previous Page  228 / 352 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 228 / 352 Next Page
Page Background

216

LE'ITRES É DI'FlA N T E S

í melligenee avec sa famille, et qui avai ent

li eu de se phindrc de son compétitcur ,

dont

les

Anglais avaient

re~u

d

u

secours

dans la derniere gu erre que nous avons eue

avec eux; sa confiance n'a pas été trompée;

les Fran<;:ais s'étant joints

a

lui, out tué son

rival dans un comhat, et l'ont mis en pos–

session du Pays ; ils travaillaiertt meme

a

agrandir son Gouvernement, quancl l\

1

azer–

sing

est venu avec une armée formidable ( il

y

avait plus de cen t mille chevaux) et dont

l e total montait a

u

.J10rnbre de quatre cent

mille hommes.

ldaielmodiskan

est tombé

entre les mains de son oncle, on n'a jamais

bien pu éclai rci r par quelle intrigue. Les

Fran<;ais n'on t , eu d'autre parti

a

prendre

que la retraite devant uue armée dont ils ne

connaissaient encore que le nombre et non

la faiblesse. L es Mores, en les altaquant ,

les ont

ins~ruits

de ce dernier point. Les

Fran<;ais, investís de tou.s cotés, et u'ét·ant

qu'un contre cinquante, ont fait un ahattis

de Mores et JVIarattes, qui les

~

étounés

a

tel point, qu'a présent ils ne peuvent soute–

nir

dans un comh<H un visage blanc. Il í'aut

remarquer que les Anglais, presque en

égal

nombre que nous, étai cnt dans l'armée de

Nazersing;

mais ils s'amuser ent avec l cur

canon , qui ne put suivre nos gens : ceux-ci

ayant mis au milieu d'eux

Sandersaheb

~t

son fils, firent une honne journée de che:.

min, en passant sur le ventrc

a

des armées ,

dont chácune !)emblait devoir les engloutir,

et