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~:!14

LETTRES ÉDTFJA.NTES

plup~rt

est d'y soi gncr les c.h r vaux drs Ca–

valiers M arattes; d':wlrl's

y

g;¡gn1~ nt

]eur

"ie

en vendant

de l'herhc

on

du

hois.

Comme

ce sont des gens

qui n'ont

rien

en

propre

que

leur personne, ils trouvent

leur

Palr~e

par-tout o

u

ils trouvent

a

vivre. une

mul–

titude de ce·s Chrétiens suivit les lU:H'attes ,

' il

y a onze ou douze

ans,

apres

une

incllr–

sion de ceux-ci, ou plutot une inon(lrltion

qui embrassa presque toute

la

Péninsulc ,

depuis leur Pays situé au nord de Goa,

et

s'étendant vers l'Est jusqu'a

1u

mer ,

qui

borne au Sud ce Pays-ci : i1s passercnt

le5

montagnes qui Jui servent

de

hanihe,

et

vinrent jusqu'aupres de Pondiclwry; apres

avoÍi' tué dans

un

combat le

N

ahab

o

u

Gou–

verneur d'Arcat. ( c'cst le nom de

la

Vil1e

Capitale de ce Pays, et du

P::~ys

meme

qni

s'étend depuis la mer jusqu'aux montagnrs

dont j'ai déjñ

parlé,

de l'Est

a

l'

Ouc.st,

et

il a bien plus d'étendue encore

N

ord

et

Sud) Le gendre du

Nabab

nommé

S andcr–

saheb,

ét<:lÍL alors

avec

ses prinópales forccs

dans

le

r

yaume

de

·Trichirnpali

,

qu'il

~vait

conquis ou usurpé tout récemment;

lPs

]\larattes allerent l'att<té¡uer, prirC'nt

la

Ville cHpit<tle,

et l'emrnenerent

pri sonni er

dans leur Pays. Ce fut alors qu'une

multitude

de Chrétiens, auparavant

attaehés '

au ser–

vice

du

N::~bah, s~_ivirent

les

vainqul'urs,

ea

<:ontinuant aupres de ceux- ci 1és emplois

qu'ils :waient auparavant, comme de soigner

les

éléphans,

les

chaineaux,

le~ chevaux~