ET
RIEl:SES .
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lait souffrir cette impo rtuntle pour ne pas
s'exposer
a
quelcrue chose de pire; cela m'at–
tirait de la part de leurs
~cns
une eon s1dé–
ration qu'ils n'avaient pas pour le Prince
m
eme q.u
i
les avai t appelés
ü
son" sccours ,
et quí les soudoyai
t
pour se défendre contre
l e Roí de Ma1ssour , le plus puissant Prince
Centil quí soit dans la Péninsule de l'lndc.
Pendant que
ces~ Marattes
amis luí fesaient
bien
p1
us de mal que les lVIa1ssouriens ses
ennemis , qu'ils brulaíent tous ses Vill ages,
ct détruisaíent tous ses jardins, ils n'osaient'
entre(· d ans le micn et y prendre une feuille
d'arbre, sinon avec
ma
permiss,ion. Malgré
ces égards, je n'avais pourtant .pas osé en–
treprendre un voyage et m'é]oigner de leur
camp , la plupart des soldats .d'une pareille
troupe n'ayant d'autre paie que la permis–
sion de piller impunémcnt'
a
condilion de
partag~r
le
butin avec le
u
rs Chcfs,
q
ui,
sui–
vantleurconcordat, ne leur font jaruais
ren–
d re ce qu i est une fois pris. Je serais bien
long si je voulais entrer dans
le
d étail de
bien d'autres lrai ts de Providence d ans
le
gcnre de celui
que
je viens de rappo rter ; je
vous ajouterai seulement qu'un 1\Jissionnaire
qu~
est en
pareille , situ~tion
', et comme blo–
que par une telle
armee,
n e t pas cepen–
claut
oisif poul' les fonctions d e son mi.uis–
tere.
Il
y
a
quaptité d e Chréli(·ns dans ces
sortes d'armées, ou,
a
]a vérité , ils ne son t
pas en grande considération ; mais ils n 'e,n
p¡éritent pas moins
la
notre;
l'emploi
de la