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ET

RIEl:SES .

213

lait souffrir cette impo rtuntle pour ne pas

s'exposer

a

quelcrue chose de pire; cela m'at–

tirait de la part de leurs

~cns

une eon s1dé–

ration qu'ils n'avaient pas pour le Prince

m

eme q.u

i

les avai t appelés

ü

son" sccours ,

et quí les soudoyai

t

pour se défendre contre

l e Roí de Ma1ssour , le plus puissant Prince

Centil quí soit dans la Péninsule de l'lndc.

Pendant que

ces~ Marattes

amis luí fesaient

bien

p1

us de mal que les lVIa1ssouriens ses

ennemis , qu'ils brulaíent tous ses Vill ages,

ct détruisaíent tous ses jardins, ils n'osaient'

entre(· d ans le micn et y prendre une feuille

d'arbre, sinon avec

ma

permiss,ion. Malgré

ces égards, je n'avais pourtant .pas osé en–

treprendre un voyage et m'é]oigner de leur

camp , la plupart des soldats .d'une pareille

troupe n'ayant d'autre paie que la permis–

sion de piller impunémcnt'

a

condilion de

partag~r

le

butin avec le

u

rs Chcfs,

q

ui,

sui–

vantleurconcordat, ne leur font jaruais

ren–

d re ce qu i est une fois pris. Je serais bien

long si je voulais entrer dans

le

d étail de

bien d'autres lrai ts de Providence d ans

le

gcnre de celui

que

je viens de rappo rter ; je

vous ajouterai seulement qu'un 1\Jissionnaire

qu~

est en

pareille , situ~tion

', et comme blo–

que par une telle

armee,

n e t pas cepen–

claut

oisif poul' les fonctions d e son mi.uis–

tere.

Il

y

a

quaptité d e Chréli(·ns dans ces

sortes d'armées, ou,

a

]a vérité , ils ne son t

pas en grande considération ; mais ils n 'e,n

p¡éritent pas moins

la

notre;

l'emploi

de la