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CER

de petites

all'

es ' en l'é!evant

a

fix

o

u

huít pieds de

tiue

·

l'employer en bmffon dans

Jc

fond des ·grands

m~íiifs

· enfin

en former des paliífades depuis trois

pieds

d~

haut jufqu'a

12 ,

~elon

les

lie~tx

&

~e

gottt

des propri

taire~;

ces

palt~ades

fe taillent

a.

mer–

veille

&

fe garmífent parfaitement fous le c1feáu ;

d

5

la fin d'avril, elles font couvertes de fleurs blan–

ches

&

ódorantes depuis le haut jufqu'en has ; leur

euillage eft petit

&

d'un verd agréable; comme il

dure jufqu'en décembre,

&

que fa chute n'eft pré–

c

1

tlée

d'aucune aitération graduée dans la nuance

du verd' le mahaleb peut erre employé dans

les

bofquers d'été

&

d'automne; dans les premiers il

:figurera encore par le fruit noir dont il eft chargé,

&

qui attire des nuées d'oifeaux: j'ai trouvé fur quel–

ques catalogues une variété de cette efpece, dont

le fruit eíl: rouge ,

&

qu'on feroit bien d'entremeler

\ avec l'efpece con;tmune; on m'a dit

a

Baíle que la

meilleure eau de-

ie de

cerife,

kirsh. 11-'a./fer,

fe fai–

foit avec les cerifes du mahaleb,

&

qu'elle fe vendoit

dix íols le pot plus que l'autre; je ne do.ute pas qu'.on

ne puiífe en

fa~re

la bafe du

marafqu~n,

a

u~

b:en

qu avec la ceriíe marafque de Dalmatte , qlll n efr

qu'u ne petite cerife .ronde' agrefte' femblable a la

cerife aigre de nos vignes. Comme les mahalebs

réuffiífent dans les plus mauvaifes terres, ce feroit

fans doute une tres-bonne fp

1

culation que d'en gar–

nír des terreins vagues. Le bois qui eft aífez dur ,

coloré

&

odorant,

fe

vend tres·bien aux éb

1

niftes

&

aux tourneurs .

Le

cu(/ier

nain de Canada

&

ragouminier , eft un

joli arbufte qui fe couvre de fleurs blanches au com–

mencement de mai ou

a

la fin d'avril ; on doit le

placer vers les devants des mailifs des bofquets

du

printems, paree qu'il ne s'éleve qu'a quatre

pi

ds au

plus ; fes fruits luí ailignent une place dan les bof–

quets d'été.

Nous avons pa1·lé des merifier

&

ceri/ier

a

fleur

double '

&

du

cerijier

a

fleur femi-doub1e ; les me–

riíiers a fleur double peu

vent

erre plantés en allées,

a

neuf ou dix pieds les uns des autres ' dans les bof–

quets du printems , ou en gros buiífon au fond des

grands maffifs. On peut former avec les

.a

u

tres de pe–

tites allées de fix ou fept pieds de large, -en les entre–

melant avec des lilas

a

fleurs purpurines

&

a

fleurs

bleuatres, élevées en tiges de fix pieds ; on fera

bien auffi d'en former des buiífons dont l'effe t fera

délicieux, dans le fond des maffifs, en les interrom- ·

pant par des

arbufi~s

de la m "me

ha.u~eur'

&

a

fl.eu

:s

diverfement colorees. Le ragoumm1er fe mu

ltiph

e

de graine par les

ma~cottes

&

les boutures, ai?fi

qu~

par les furgeons qu'll pouffe

a~1tour

de

~on

p1ed;

11

n'aime pas les terres trop hum1des.

Je n'ai jamais

vu

le

cerifier

a feuilles panachées'

&

11

ne fe

trou~e

fnr aucun des catalogues que je con–

no· s, fi ce

n'

fi dans le

T raité des arbrt:s

&

arbujles

de

M.

Duhamel ; mais

j~

crois bien que par

la

graine,

on a pn obtenir e tte variété: on trouve quelquefois

des feuilles panachées fur les mahalebs; en enlevant

le bouton qui eft

a

l'infertion d'une de ces feuilles'

&

1'

1

cuífonnant fur lui-meme ou fur un autre fu jet,

on peut fe procurer des mahalebs panachés.

Les catalogues Hollandois nous offrent plufieurs

arbres fous le nom de

cerijier;

mais ils fe rapportent

a

diffi'rensgenres, particuli lreme nt

an

genre mal–

pighia ; les deux premieres

~fpec~s

de m_alp1ghia

<ie Linnreus donnent un fnut actde, reílemblant

beaucoup aux cerifes ; la malpighia des Barbad es efr

cultivée dans ce pays pour fon fruit ; ce font des

arbresde ferre-chaude.(

M.leBaronDETsc

HOV

Dl.)

*

§

CERNINUM,

(

Hijl.

anc.) Diaion. raif. des

Sci~nces,

&c.

wm.II

, pag.

84i,

lifez

cerinum vefli–

nentum

;

c'é

toit

un

habi,t

couleur de

ire,

c'eíl-a–

Tom' JI.

CER

dire ; d'un jaune-pale, comme s'exprirrle rnadame

Dacier, fur

1'

Epidicus

de Plaute.

*

§

CERN<?PHOROS , lifez

cernophorum ,

car

cemoP_hor~s

figmfie un homme qui porte une coupe ou

vafe a b01re ;

&

cemophorum

~

.une danfe de gans te–

nant des coupes dans leurs mams, une danfe d'ivro–

grres.

Leures fur l'EncycLopédie.

CERODETOS,

(Mujiq.

i.nflr.

des anc.)

Ontrouve

quelquefois le mot

cerodetos

pour indiqu er le fiffiet de

Pan , paree qn'il

' toit

anciennement formé de plu–

fieurs tuyaux joints avec de la cire ;

&

remarquez;

que plufieurs auteurs attribuent l'invention de cet

inftrument

a

Marfyas. (

F. D. C.)

§

CER

~EA

U, (

Anatomie. Phyjiologie.)

N

ous ne

parlerons 1ci que du

cerveau

en général, íes parties

trouveront le-ur place.

·

~e

ifcere s'étend

a

toutes les claífes des animaux;

mats par une gradation continuelle. Depuis l'homme,.

dont le_

cerveazt

eft le plus grand

&

le plus com·

pofé , Jnfqu'aux infeétes ,

il

diminue continuelle–

ment. Les oifeaux l'ont plus grand que fes quadru–

pedes ,

&

ceux-ci infiniment plus grands que les

~oiífons.

Daos les infeétes, ce ne font que deux pe–

tltS tubercules, dans lefquels fe termine la moelle

de l'épine. Quelques coquillages

&

animaux ma–

rins n'ayant point de tete, ne peuveot pas avoir de

cerveau.

;

ils ont cependant une efpece de moelle

épiniere comme le lievre marin. D'autres petirs ani–

maux aquatiques n'en ont aucun veíl:ige, comme les

polypes, les o.rties, les étoiles

&

les aoimaux mi–

crofcopiques.

Nous a vons dit que l'homme

a

le

cerveau

plus–

vafte que tous les animaux; on l'a contefté.

11

y

a

en effet des finges dont le

cerveau

eft au poids du

c?rps entier, comme

1

a -24.

Il

y

a encere de petits

01feaux dont le

cerveau

eft au poids de tout le corps

~

- comme

I

a

27·

D aos l'homme' cette proportion eft

dans re(lfant de

UX

ans, COmrhe

I

a

22 ,

&

UO

peti

plus petite dans l'.adulte ,

CO

mm

e

I

a

2

5,

j ufqu'a

30·

Mais l'homme eft fort gras en comparaiforwiu pin–

~on

, du ferein

&

du finge ; cette graiífe étant li–

quide dans l'animal vivant' ne peut pas etre coníi–

dérée comme faifant partie des folides du corps hu–

main. Dans l'homme amaigri, nous fommes perfua·

dés que la proportion du

ceryeau

au refte du corps,.

feroit beaucoup plus confidérable.

Sa fubftance eft plus pefante que l'eau : on

a

ob~

fenré qu'elle devient plus légere avec l'age,

&

qu'eile

eft tres-légere dans

1

s fous;

il

y

a beaucoup d'huile

dans le

cerveau.

Dans l'homme, l'encéphale reífemble

a

une ovale

fort épaiífe ; dans les poiífons ,

il

eft tres·applati,

ii

n'a qu'une tres-petite hauteur,

&

il

lui manque

plufieurs des parties qu'il a dans l'homme. Les oi–

feaux l'ont plus compofé, mais il

y

conferve des ref–

femblances confidérables ave

le

cerveau

des poif–

fons, comme la cavité particuliere des couches op–

tiques, le défaut

clu

corps calleux. Les quadrupedes

l'ont plus reífemblant

a

celui de l'homme.

11

eft fur-

·prenant

qu'il

s'éloigoe davantage du notre' dans le

chien' qui paroit etre un des plus intelligens des qua–

drupedes. Cet animal n'a point de glande

pinéale~

(H.D.G.j

CER

VEA

U

DE MER,

f.

m.

~Hi_ft.

nat. Conchyliolog.)

On voit au

volume XXIII, planche XCI

du

Recueil

d'Hijloire naturelle,

la figure de quatre efpece de

cer–

veau de mer,

c'eft-a-dire, de ces polypices de mer

dont la charpente pierreufe eft plus confidérable que

la partie anima1e geiatineufe qui

la

recouvre,

&

toute úi

lonn

ée en-deífus de lignes ondées, entou–

rées de

to.us

cotés de ftries ou de fillons tres-nom..

breux ,

qtti r

ayonnent autour de ces lignes.

C'eíl:

~u

fond de ces fillons

qu~

logent les tetes

d~

p

p

ij