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S

E

R

rapportées da ns le recueil <les ordonnances de la troi-

iiemc roce.

SER GENS DI!: GARNI SoN, dJns les anciennes orden–

nances fonr ceux que l'on érablir en gJrnifon chez

l~s

parries faifies, pou r les conrraindre de payer :

SERGENS GENERAUX , éroienr des

firgmr

royaux

qui avoienr le pouvorr d'inllrumencer, non pas feu–

lemenr dans le dillritl: d'une {ullice royale, mais dans

toure l'érendue d'une province;

il

y

en

avoi c

en Nor–

mandie qui furenr {upprimés par une ordonnance du

roi Jean , du

s

Avril

r

¡so-

SERGENT

1\

r.or

,

firv¡e~u

11d legm¡,

ell un riere u

!i–

ré en Anglererre, pour

ex

primer un grade que l'on

acquierc en jurif'prudence

&

qui ell le feul grade

connu en ce genre , les rieres de

bacbelier,

de

lícr 11 -

cíer

&

de

doflmr,

n'y érant point ufirés _

Ce rirre fe confere avec beaucoup de folemnité

&

ele dépenfe; c'ell un degré pour monrer aux plus hau–

tes dignirés; pour l

'acquér.ir,

il faur avoir étudíé les

lois au moins

pend~nr

leize ans; ce fant proprcment

des

doétcurs en droir qui exercenr la profcffion d'á–

V0>2t

&

de jurifconfulre_,

avec

de certaines diftinc–

tions au -deíTus des limpies avocars _

ll

y a ordin:Jiremenr en Apr::Iererre , fix

firgm.r

rlu

roi

a

loi

&

deux en lrlande- li

y

a

d'aurres

)érg mf

,l

/oi

communs; il

y

en

a

ordinairement vingr en An–

glerer·re,

&

deux en lrlande; il peut

y

en avoir

d~v~ntage -

Les

.fer'genf

du roi peuvenr

po~r toute~

perfonnes

a11rre~

que le roi _

Les

]tr-gens

communs peuvent rravailler conrre

rous -

f/oyez

le

glojfoir~

du Duc'3nge

a

u mor

firvim.

tu •d legem

_

S&I\GENS t-onv&TII!:RS , c'éroienr des

firrer¡s

des

for~rs

du roi,

ér~bl is

fingulieremenr pour donner la

chal[

e

aux loups ,

&

pour /aire devane les ma1rres

&

~ruyers

leur rapporr des pri fes qu' ils auroienr faires;

rl

en

ell encare parlé dans le

ré~lemenr

des eaux'

~

for_~rs

du mois de Mai

IS92,

art.

y~.

_

S~J\G~NT

MAITRE , ell la

rnemc

chofe que

_fmyer

ou

verdier-

'elon .Sain\-Yon, dans fon

trr11té du

Ea11~

&

For-¿ts,

gruyer, forellier, verdier, fegrayer,

chate13in , concierge,

firgmt

ma1~re,

maltre garde ,

n'ell qu'un merne otlice' ayant meme fontl:ion' pou–

voir, jurifdiQion

&

connoilfance premiere

de~

délits

qui fe commerrenc es forérs

jufqu'~

6o

fols, appel–

lé diverfernenr felon

l~s

li eux, .en quni tbgneau s'ell

tnépris daos

[on

índice f'ur le nwr

verdíer,

o

u

il fu

p.

poie que le verdier ell en plus grande charge que le

Jergent maltr·e,

&

aulli qu' il connoic des dmendes

cnutuJnieres; car il ne connoir que des amandes léga–

les ju!qu'a

6o

fols ,

c'ell-~-dirt;

ele celles qui f'ont ta–

xées par les

orclonnanCe~,

lefquelles amendes légales

R:~gnea u

a

apparemment entendu par le termes de

coutt~~JJiert

_

f/oyez

la note de M. de Lauriere

Ji•r

le tom-

! .

du

Ordonnarzcer

,

p. 464

_

SeRG~Wr

MAiTRE

011

:iE~GENT

GARDE DES

1Vf!–

l'IE

K

S:

f/oyez

ci-apres

1'

artic/e

SERGE S DES ME–

TI

E ~

S.

SE(\GENl'

i\

MASSE,

firvienr ad fiavam,

a' ell le

titre que prenoient

&

que .prenner!r encore cerrains

huiiliers, qui dans leur iníbrucion por(0ient des

maF

fes ;

il

en

efl:

par!~

dans la cou rume

du

Elainau lt, qui

les

a¡;¡pelle firgcllf

,)

maffi

d'm-gm~au

bailliage d'A- –

miens , 11

y

a huir

.ferg,eru

a

maffe

i\

b

jullice civile _

I!"Gt;NT MESSIER

011

SERGENT M<SSJL{ER,

mep

jimJJ

mftor,

ell ,ttn_des hahita•ls <l' une paroi fle qui

eíl; commis par le ¡uge pour la ?;a rde des moilfons¡

on les appelle a.illeurs

firgen$ btavierf .

~'ERGENl'

DES MÉTI EitSr é¡oient c€ux qu·i avoient;

la garde

&

ini'pefrion fur les perf<;>nnes d'un cerrain

ét-an

&

méticr; ou les ap¡¡elloit aulli

fir!Jms_

&

g¡ZJ-der

ou

firg eru maitrc;:

d' un rel mérier; il ell parlé dans

une ordon nance du q10is de Mai

q 6o ,

des

(ergeru

&

111attres

de la

clr~per\e,

au

firgeru _

&

_gár.der

1de

ce

méder ; c'ell de-la que les gardes

&

¡urés des com.

munauoé"s d,arts

&

mé~iers

tirenr

Ieur origine.

SErtGEI<S

DE

L' ÜRDONNi\Nd: DES forRES DE

CHAMPAGN·E ET

DE

j3RIE-

Voyez

SERQENS DES Foh

RE

1

DE (_ HAMPAGt{E' ET DE BRIE.

S.E RG~NT

nr.

LA PAIJ(, dans la coutume de

Va~

lenciennes ,

art,

lJ

S-

fom

les

firgens

des iurifditl:ions

o¡.dinaires; ils font aiiJÍ' appellés, paree que dant

le pays l'audiroire du juge rlont ils font; les minillres.

~ll

appellé

maijim de paix

.

'

SERGENl' D

u

PARLOII\ A

u x

BouRGEoiS , éroient

ceux

q~

exécuroieor les

m~ndemens

ou C\)mmiilions

du boreau

de

1~

ville d¡;

l'ari~

appellé

anciennem~nt

S E R

le

P4rloiier

4JL'<

bourgeoit;

cesfir~tnf

jouifl'oienr des

memes privileges que les archers

&

arbalellriers de

la

ville

de

P~ris,

exce ré feulement pour les forrifi–

carions

&

réparacions de la vill e pour l'arriere-ban

&

pour la ranson du roi _

Vvyez

I'Ordonn. de Louis

XI.

du mois de Novembre

I46S-

SERGENT Du PETI T SCEL DE MoNTPELt-IER, é–

roicnr ceu x _qui fervoíenr proh la cour

r{u petit

(cet

rle Mo11tpei/Jer ;

lis éro1ent obligés

comparoare

en perfonne

a

Montp-ellier cous Tes ans le jour de la

S, Louis, il en ell tlarlé dans l'Ordonnance de Char–

les

VIIL

du

2S

D.fcembre

1~90.

St:RGENT

1\·

PIÉ

011

A

vERGE, ell celui qui par Ion

inllirution doir f:¡jre le fcrvice

a

pié ' foit aupres

du

juge' foit

dan~

1'6rendue de la jurifditl:ion'

a

la dif–

férence des

.forgms

a

cheval qui ont été inllirué s pour

faíre le fervjce

a

cheval '

f/oyez

ce qui ell dit ci–

devant des

firgentr

a

verge

a

l'artíc/e

des SERGEN5

PU Cll ATELET DE PAIUS.

SERGENT

Dll

Pt- <JT

DE

L'ÉPÉE,

(e¡¡ ad p/ncÍt/1111

el/•

_¡¡, ,

éroir la

m~

n e chofe que Cergenr de l'épée _

Voy.

fÍ-t(evant

SEKGEN T

DE

L'hÉ~-

'

SERGEI{T PRAI.UER, ell un des habitans d'une pa–

roilfe qui erl commis par

1~

¡unice

a

la garde

des

prés _

SERGEI!T PREVÓrAIIH, en la courume de Mehun–

[ur-Eure, en Berry,

ell

le

firgmt

du prcvllt _

SERCiNT DE QUfRELt-E; on donnoir autrefois ce

nom au

.forge11t

yu1 failo ir les atl:es dans les cas de

duels, on l'appelloit ainfi par opp<>firion au riere de

firtent de'"

pai.Jf

ou

de

PIII.Jf

,

que l'on donnoic

a

ceux

qu1 faifo ienr le fervice de

fir-gmr

dans le r'ribunal,

ou qui fai!oielJt les aurres exploirs en mariere con–

tentieufe,

Dans la courume de Normandie,

llrt , 6J -_le fir-.rmt

4~

/¡¡

qlltrei/e

en

le

.forgent

ordinarre de l'aaion ou

du lieu

ou

le différent des parties erl pendant-

Voy.

Beraulr

Jitr 'cet article

_

-

SEIIGElfS ROUTJ ER.S

ou

TRAVERS!ERS, éroient des

gardcs des eaux

&

for~ts,

créés par !'a nide

21.

de

l'édir de Janvier

ISSJ,

done-les fonétions éroient

dt:

qroíTer

&

rra ver(er les forérs, roures

&

chem ins d'i<:fl–

les; plu(jeurs furenr fupprimés par édit du mois d'Avri'

1667 ,

le re!le fut fupprimé par l'ordonnance de

I669,

tít.

10 .

a~t.

3-

&

en leur place on établ it

d~~

gardes

~énéraux

a cheval .

Voyez

~ERGE

s

·c HEXAUCH[ RS,

:lERGENS A GARD!, SERGENS TRAVE¡tSIEoiS

>

NJAi–

TRF.S ERGfNS.

SER GENT

OU

ROl

011

SERGENT ROYAL, ell ceJui qui

a éré iníli cué par le roi. Les vieux pratidens difrnc

que

firge11t

a

roí

ejl

pnir

comte,

ce qui vient de

ce qu'anciennemenr u11 pair ne ¡pouvoic l'rre alligné

que par

[es

pairs; de forre qq'un comte ne pouvoic

erre femons

QU

njourné

que par un. autre cornee; mais

comme

d~ns

la fu ite on fe

rel~cha

de ce cérémonial

~

que les pairs furenr

a!Tignés

par un limpie huiilier

roya l, ainfi que cela fut pratiqué en

1470

a

l'égard

du duc de Bou rgogne accufé de crime d'érar; cette

nouvellc forme: de procéder fir dire que

fir!{tnt

a

roí

ou

d11 ,-oí,

étoit pair

a

cornee

.

f/oyrz

Lo1lel en le¡¡

in(fitutet, tit. du per{onnu,

f!.

3

r,

. SEI\GENr RO YA l,, en cel ui qui rient fes provifions

du roi: l'inilirurioo des

fi!'gmr royaux

ell prefque

auili

anci~nnc

que la monarchie ; au commencement

ils éroiem choifis par les baillifs ou

l~s

[énechaux , ce·

qui devait fe

f~ire ~n

pleine aili[e .

1

Les baillifs

&

[énechaux pouv9ient auffi les delli–

ruer, quoiqu'ils euíTent des lerrres du roi; ils éroienc

refpoofábles des fujets qu'ils a,vpient nommés aux

places vacantes .

Les

firgeru royaux

avoient Qéanmuins des-lors des

provifi.ons du rui, pour .Iefquelles ils payoient au roi

un droir: Phil(ppe le Long

&

Charles le Bel leur

fi–

rent pwer une finance,

&

le roi ardanna que le nom–

bre en [eroir

lixe _

lis éroient obligés de donner oaution ,_

&

d'exerccr

leur office en perfonne' s'i ls le louoient

a

un autre.

il~ s'expofoi~nr

,3

le perdre , ils. avoienr

cepenrl~nr

des

fublliturs, car

ti

le roi donnoir une fergenrene a quel–

qu'un qui ne vouloir pas 1' exercer, fon fubllitut ne

devoit erre resu que COmme

lesfir$CIII ,

avec Je

~On­

feiJ de

10

ou

12

perfonnes,

&

en donnant caur10o ,

quand 111eme celui gonr ils remplifloient la place, en

auroit dam1é une .

lis

ne

pouvoient ajourner fa,n¡ ordre des juges , ni

faire aucune exécurion en des lieux éloignés. li\ns com-

roiffion -

Pour ce nui efl de leur difura·, ih ne pouvo,ent

-

fer~

"