, ,
SUB
les produits de 19 dillillation des
fob{lmitU
animales,
a
écé concetlé, nié par la plus grande parcie.
d~s
chi–
mifles . lis di foien c que l'alkali volatil écoic le pro–
duit propre
&
exclutif de
1'
analyfe
de~
flibjlaiiCCJ
animales ,
comm~
l'acide écoic le produic propre
&
fpécial de l'analyfe des végérnux. Ce dog me étoir
une double erreur.
f/qyez'
quant
a
la dernlerc afler–
tion,
l'article
VÉGÉTAL, (
Cbimie .)
&
quanr
a
la
premiere ' f3voir
a
l'cxclutio~
de l'acidt! obrcnu par
la violence du feu des
fi¡~flancu
animales dillillées
fans inrermede, les
eJOPérimcu
d'Homber·g,
Mém.
de
/'ltc. roy. des Scienc.
r¡a.
&
celles de M. Port,
Mí·
jcel. Berolin. tom.
(/l.
en prouvenr incontellable–
ltlenr l'exitlerrce.
L 1
coexiflence d'un acide
&
d'un
:1lkali dans urre m
eme
liqueur, f.1ns que ces <leu
K
fels
y
contraélent l'uniorr chimique, a été e<plíquée rres–
naturcllement pn l'érac huileux de l'un
&
de l'au–
tre fel,
&
par
l'ér1r lemblable de la liqueur, daos la–
quelle ils foot diílous ou
réj011s .
Or que ces deux
príncipes
y
exitlerrt, enfemble,
&
rous les deux
li –
bres ' nuds' ou
ti
1'
orr veut tres-fupcrficiellement
unis, cela ell prouvé, non pas par le changement '
de quelques couleurs végétales alléguées par Hom–
berg'
&
par Lemery le fils, mais afl'ez bien par l'effer–
vefcence que cerre liqueur fub ic également par l'effu–
fion d'un acide pur
&
par celle d'un alkali pur ;
&
enfin rre,-bien par l'expérience de M . Porr, qui etl
en méme rems le fair majeur
&
fonda
al fur le-
qu<.>l porte fon affertion de l'acide anin
,
ajf<rtio
acidi anima/ÍJ,
ce fc>11e fes termes .
V
qici
cecee expé–
rienc-e : prenez la liqueur lAiine élt-vée dans
b
dillil–
larion
a
la violence du
f~u
d'une
.fi!bflrmce
ani male:
féparez-en exaélemenr l'huile : reébliez cerre liqut-ur
faline jui'qu'ii ce qu'rl ne vou; en relle qu'une perire
portian : re
él
fiez ele nouveau cerre perite porrion,
fe
loo le
proc~dé
d'Hombcrg, avec
le réfidu de la
premiere dillillarion calciné, vous obtiendrez de l'a–
cide , mais en perite qnantité. L'auteur ne die pasa
quels tignes il le reconnoit dans cerre premiere voie
deo recherche; mais il le cherche encore daos cette
petire portian de réfi du de la prerniere reélificarion,
par la voie de la précipiration:
il
verle fur cerre li–
queur de l'alkali, ou de la chaux vive ; aufli-rót on
fent nairre, die
JYI,
Porr, une odeur d'Jlkali volatil,
que ne donnoit painr auparavant cecee liqueur; preu–
ve fentible de la prét'ence d'un acide, qui s'ell uni
a
l'aJkali fixe
OU
a
la ChdUX vive,
&
a
laiflé échap–
per un alkoli volatil auquel il étoie joint.
La
vériré
de cecre induaion ell ulrérieuremenc démonrree, en
c e que
(j
on a employé de l'albli fix c, il fe change
en (el ocurre, capablc de crylldllif'er ,
&(.
On pourroit fans doure chicaner
M.
Porr fur tout
ccci; car en fin cerre derniere expérience, qui e(\ la
feule ,qui torr énonde claircmenr
&
pntirivemenr,
ne démontre que du fel ammr¡niac daos les produits
de l'analyfe vulgaire des
Ji•bflancu allimalu,
ce qui
n'
ell pas ce femble le poi oc conr<!ll¿. Vainement
répondroit- on que le fel ammoniac conrenant de
l'acide , c'ell donner de l'acide ,
qu~
de Jonner du
fel arnmoniac. Ce (eroir raifonner d'apres uoe logi–
que cres-mauvai(e en foi' mais éminemmene vicieufe
\orfqu'on
l'appliqueroic en particulier aux objees
chimiques:
&
J'OUr s'en tenjr au ca' paniculier dont
il
s'agit, il ell li clait· que ce n'ell pas d' un parei l
acide, de celui d'un fel ammoni•c done il s'agie, que
le probl eme
de
l'acide animal a roujours é"ré agité
entre eles gens qui admetroienr dans
les
animaux
des (els neurres, au-moins du fel marin,
&
qu'uroe
objeaion faite long-rems avanc le travail de M . Porr,
au célebre anaromille V ieu!le ns, qui avoic
retir~
de
l'acide dn fang, c'ell qu'r l n'avoit obtenu que celui
du fel mario conten u rrarurellement dans cecee
jllb–
flall&e .
Toure huil e
cou~ienc
de l'acide, j'e!' {uis con–
vaincu avec M. Pote, 1e crors
m~me,
d apres des
expéricnces particulieres, qu'elle ell effenriellemenr
compofée tl'acide comme de foufre .
f/q)lez..
H uJLI!.
Les
Ji•bflan&es .
a~¡ima~u donroe~r
de l'huile,
&
je lais
rerirer de l'acrde de route hurte comme du foufre:
fi
apres avoir reríré ce produic d'une hu.ile animal"
j'en déduifoi! l'affercion de l'acide animal, je croi–
rois mal conclure, ou du-moins m'exprimer tres· ine–
!<aélcment; en un mor je crois qu'on pourroit me
rappeller cene regle générale de logique en mérho–
de chimique, que ca font les príncipes. immédiats
de la compotirion d'un
corp5tel, qui font propres,
qui appareiennent
a
ce
cor.ps.&
non pas les prínci–
pes éloignés nu les príncipes de fes príncipes. Une
Jubfi4n>e anima/e
rccqnnoir-elle l'huile pour un de fes
·,
]'otrlt
XI'.
SUB
497
princípes? qnc!lion
u
rile
a
la connoiflance chimique
de ceere
fl• kflance;
cene huile employée
ii
la compo–
frtion
de
cene
jubjlance
cll-ell_e
formé~
d'acide,
&–
cet acide peut-il
p~r
les tortures du feu, fe man ife(.
ter Jans une analyfe vicieufe
&
prefque inutile d'ail–
leurs en
Coi
en général? quetliorr oiteufc, inucile
a
la découvcne de la narure de cette
Ji•b/1allcr;
vue
vaine, pouvant induire
il
erreur, jertant les plus h:l•
bilcs daos des rccherches iuutiles, enrortillées, daos
des parallogifmes, des fophifmes,
&c.
Mais M. Pott paroif'Etnt s'etre horné
a
démonrrer
l'cxitlence limpie, abf'olue, générale de l'aci<le daos
les anirnaux; on ne pem clifconvcnir qu'il n'y ait
ré'.lfli . Quanr a la conclufion que ce, célebre chirnille
déduir de fon travail, lorfqu'il dir,
§.
XX.
qu~
la
font~
&Mji(le dans
l'éqt~ilibre
de ut acide awc
ü
Jlegme,
la ttrre,
&
le pblogijliq11e de nos luunertrs,
par o
u
il
prérend formellcmeuc qut! cet acide etl un prínci–
pe immediar de
b
mixcion animale: nous nc faurions
embrafler ce fentiment, qui évidemment accorde rrop
a
l'analyfc par la vJolence du
fe
u, que les chimifles
modernes ont apprrs
a
micux évalucr .
f/oyez
Pr<JN–
CIPES .
L'analyfe menllruelle démonrre que cet acide
n'etl poinr urr de> principes immédiats de la cornpo–
tition des
(ubjlattcu animales :
mai1
l'etf~r
du fe u,
&
des diverfes réac1,ons qur (urvienrrenr daos les diflilla,
rions
a
la violence du fcu, ell rrop connu des vrait
chimitles pour qu'on fafle,
a
l'acide de M. Porc, le
reproche vJgue
tl'~rre
un nouveau oroduir, ou une
créawre du feu, dont M . Potr l'a défendu plus férieu–
fement, ce me femble, qu'unc telle objeaion ne le
méritoie; mais c'efl: de l' un des vrais príncipes de la
fl•bflance anima/e atla/yfle (
je puis démontrer que
c'etl de l' huile), que cer acide ell retiré;
&
voi la
de quel reproche il
falloir l'exemprer, qui eOt étc!
&
etl encore vérirablement forr difficile.
Les Chimillcs n'onr encare rien publ ié fur
lesfob–
flances animales.
ou fur la
Ji•bllance
a~imale
done il
's•agit dans cet arricle,
d'alH~s
ton examen exécuré
par l'amlyfe menllruellc
(voyez
MENSTRUELLE,
ana–
tyfi,)
par conféquent ils n'onr tur
c~rre
matiere que
des norions analogiques, des induélions, des pref–
fentimcn> .
Les norions pofirives
&
exaaes fur cene
fltbjltmce
peuvent feules donncr la coonoiflance fondamenrale •
premiere , vraiment élémenraire, in time, de la for–
mation, ele
1'
accroiffemenr, de la réparation, des al–
térarions fponranées, en un nror de
b
nawre
&
de
coures les affeaions puremene matérielles,
&
peut–
~rre m~rne
de
l'~rre
forme! des atfeélrons organi<jues
des animaux.
(b)
SUBSTANTlAlRES,
(.
m.
pi. (
Hi/1. mléfiajli–
fjlle . )
leae de Lurhériennes, qui prérendoient qu'A–
darn avoir perdu par fa chute rous les avanrages de
fa narure .
SU13STANTIF, adj. (
Gram. )
ce terme etl utité
daos le langage grammaricat comme adjeaif dillinc–
tif d'une torre de nom
&
d'une force de verbe .
l.
Nom
Ji•~/1at1tif.
Tous les Grarnrnairiens, excepté
M . l'abbé Grrard, divifent les noms en deux efpeccs,
les
jubjlalltifs
&
les adjeélifs. , Le nom
fobj}alltif,
, drr l'abbé:Regnier (
iu-n .
p.
161.·
in-4°. p.
i71·) •
,
ell celui qui
tignifie quelque
fubltance, qnelque
, erre, quclque chofe que ce foit . . . Le nom adjeélif
,
ell celui qui ne tignifie poinr une chofe, mais qui
, marque feulement quelle elle e(\, . Les notions de
ces deux elpeces, données par les
a
u
eres
grammai–
riens , rencrent il-peu-pres daos celles-ci. Qu'etl-ce
done que les noms en générall Oh! ils ne forrr poinr
embarraffés de vous
le dire: puifque la définition
générale doit admerrre la divition donr il s'agit, il ell:
évident q_ue les noms fonr des mots qui fervenr
a
nom–
mer ou a qualifier les
~tres .
Mais qu'il me foir permis de faire 13-deffus quel–
ques obfervac¡ons . La réponfe que l'on vient de
faire ell-elle une définirion
1
n'ell-ce pas encare la
m
eme
divition donr il s'agitl Affurément, la Logi–
que exige qu'une bonne définitiorr pu'ffc f'ervir ae
fondemenr
a
roures les drvilions de la chr,re définie
paree qu'elle doir dévelnpper l'idée J'une áarure fuf–
ceptible de roures les dillinélions qui la prélentenc
enfuite fous divers afpeéls; mais loin d'exiger que l:t
définiriolj générale renferme les divifions, elle le dé–
fend au contrdire; paree que la notion g.'nérale de
la chofe fair effenriellement abfl:raa on des idées íoé·
cifiques qui la divifent enfuite. Ainli un géomeere
f~roit ridicule, ti pour définir une figure
pi
arre
reéhlr–
gne,
il
difoie que c'cfl
une
furface plane, bornée par
R
r r
rco1s
.
.