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210

S O A

tique, dont le norn moderne e11

Terchin.

C'ell aulli

le nom d'un fleuve de l' lle de Taprobane. Enfin,

c'ell une ville d'ltalie dans la Tolcane, qui a con–

fervé Ion nom .

( D .

J .

)

SOAN DA,

ou

SOANDUS,

fGéog. mtc. ) ville

de

la petite Cappadoce , luivant Strabon. Antonio la

marqu~

lur la route de Tavia .

(D .

J.)

. SOANES,

( Géog .

anc. )

peuples d'Afie , daos la

Colchide. Strabon,

liv.

JI.

p.

499·

dit qu' ils étolent

du nombre de ceux qui formoient l'affemblée géné–

rale de Diolcurias . Les

Soa11es

de Scrabon font les

Suani

de Pline

&

de Ptolomée . lis ne le cédoient

point aux P hthéirophages leurs voifins pour l'ordure

&

pour la cralfe, mais ils écoient bien plus puilfans .

(D.

J . )

SOASfUS,

( Géog.

anc.)

fleuve de l'Inde, qui íe

íette daos le Cophes, felon Arrien. C'eíl

peuc~~tre

le S.odinus de Pline, /.

f/1.

c. xxiij.

(D.

J.)

SOATRIS , (

Géog.

anc. )

vil!e de la balfe Moefie,

fur le Pom-Euxin . L'icinéraire d'Antonio la marque

emre Marcianopolis

&

Anchiale,

a

16

milles de la

p remiere ,

&

a

1-4

de la leconde .

( D.

J. )

SOAV E , (

Mt!fiq .

italitn .

) terme icalien employé

q uelquefois daos la mufique,

&

c¡ui fignilie d'une ma–

niere agréable , douce , gracieule,

&c.

(

D.

'J.

)

SOBANNUS ,

(

Géog.

anc. )

fleuve de l'lnde au–

dela .du Gange. Pwlomée,

liv. V JI.

ch.

ij.

mee Ion

embouchure entre Pag-raza

&

Pirhonobafie , c'ell pré–

fencement, lo!lon Caítalde, le Sia n .

( D .

J . )

SO IJARMAH,

ou

SOBORMAH , (

Géog.

mod. )

nom perlan, d'une g rande ile de la mer de la Chine,

-autour de laquelle

il

y

en a plufieurs autres qui lont

inhabicées. La mer y el1 profonde

&

rres-orageule .

fliquec, mettre fur les fiéges épifcopaux dts

éYeque.s

6moniaqnes

&:

illégírimc:$ o brUier

&

Jl!uuire les fainu

ternr les ,

&

d'autres

~normu~s

qu'on trou"e d<1ns l'hiftoire de la guerre de Saxe de

Brunon, daos cc: lle Je Lamben

Scafn~burgeofe ,

de M:Hian Scot , de

Paul B.:nriendenfe , du r enitencier anonyme de S. Anfelme, du

~r~.

tre Domnifon

&

J'au~re:s

qui (urent tOUt contemporains , L'lirn–

pereur Hc:nri

fu~

deooncé par les

prince' d' Ailem.agae

au

l'ontife

S . Grégoire ,

I.JI}

i ne

lai(la

pl s cependaot tle leur expedier une·

(olemnelle ambal13de ,

J~n•

b quellc il di:put:. quatre éve:qoe' avec

AgnCs Aagull:t! mere d'Henri . pour exbortcr

l

fon nom l'c:mpe.

reur d'alundonner les vice• dont il ét'>it accafé

8c.

principalcrnenr ·

la Simonie. Henri le prora ir bien , mais daos

pt:a

it

retourna

pir.e qu' auparav.ant. Le j'ape le

lit

3V(rtÍr de recbef par une

noavelle amba{fade , mais

il

ne voulut jamais changer de vie .

C'eR:

pour~uoi

S. Gregoire

l'e~corqmunia

CoHnme conmmace,

&

lui fufpend1r l'autorité de gouverncr l'cmpire jufqu·a ce qu'il fe

feroit reconcijié a\l'ec l'Eglife. Mais Heori devenu plus fu rienx que

jamai~

, aflembla

i

Vormacie

•m

pC[Ü

concite compofé d'évl!ques

fimoniaques qui par une enrreprifc facrilege declarerenr le l'ape

Grégoire décbu

du

!•ontificat,

~n

fuite de quoi Heori oblige3 les

év~ques

d'ltalie

&.

d'AIIemagne

i

(e

féparcr du

S,

iege au rap·

pon de l'abbt: Fla\l'igny Jans la cbronique de' Vc:rdun·.

Cependant les prjnces de

Germ:~;nie

indrperent Henri de

(e

re–

concilier

av~c

le S. Siégc , paree que

t'il

rel}.oit un

:tn

excommu.

nié,

il

(eroit

décl.ué

Jéchn de l'empire fuiva9t le1 loi.s l'al2tine1 .

Saili de cr3inte, il cut reconu

.au

p1pc pour en obJenlr liAbfo.

lution , ce qu1 lui fut

-:~.c:ordé, pou~va

qu'il

Oc!

refu~t

point de

(e

foumeure

3

d¡:s condu1oru

qm

lu1 furent propofécs Ce l'rin–

ce promit tOUt avcc ferrne propos de l'éxecutc:r fidclernent ; le

(cellaor mértJe

dll

,rerrn.ens

1~

plus folemnel .

~t :.is

i peine

fe

fut-il

:abbonc~é ~n Lorno1d1~

ave

e

qaelqne.1 fchifmaciques , c:nn:mis de

Grégc.me

&

avec quelquc' éve:que1 Srmoniaqucs, qu'il ne fit poiñ"J

diffic1tlté de violer .la _foi

d~

lérment qu'il avoit publiguement fait

2

l)¡eu

&::

b_

fon V!Calfc! en ter re,

C~la

étant p.uvenu

a

la con"..

noifiance des ért:ques

&

princc:s de: Gc:rmanie, ils élurent fur le

ch:H~Jp ~u

lieu

8c

place d'Henri le tiuc de Svevie, appellé Ro.

dulpb. pour leur roi.

S.

Grégoire n'approuva 'pas cene dema.rche

conrre

~t:~~i

,

?in~

qn'il le

tém~ig~a

lui.rn

~m~

danJ

1~

feprierne

Sy.no

Je qu

ti

ttnt

a.

Ru~e , o~

rl du :

pr•ti•O•

t&Nttm

'fifn?i

&

t rmc/f ll

NlrrAF11tnl4111. audu 'lttl

11/um

111n

ferv;a,

milti

qu,d

pY~mi.

{tr4t

o

quAji

d.f{p,atl Jt

f.l ,

/i'lt

UUI

Cl,jiJi1 :

'VIÓiJ

ttflitHio

litgl•

.,H,t

1f..!du/p!Jum

Ductm

in

"l'm .

C'cll:

:.infi que le rOlpJlOrte auffi

l'a~b~

de

Flavigny ' daos fa cbrooique . Cela fait ,·oír la f.1uffeté

da témoígnage "de ceux- qui publiereot que le S.' Pon¡ife oavoit

¡;!té

le

promot~ur

de cene éled:ion . els fun:nt Sigeben

3

l'année

J0~7·

&

!'autear de l'apologie pour Henri . bt;lthu:u Pa.ris, Géo.

froa de

Vaer~e .

H! lmold,

&:

Albert Stadenfe' om rapporté daos

leurs écriti les fa.ulfes opinions de ces aateun ; ·

'

L.c roi nou\l'ellernent élu conjoiatement ayee lea aurres SeiRneura

députereot

411

Pape pour

1

l'inforP'er

~e.

cene nouvelle é\eaion

&

po.ur

le prier de !a

co11fi~rner ;

ma\s

it

repondit qu'on devoit exa.

mtner dans une

:~.ffemblee'

gént rale

fi

Hen.ri

étoit veriublement

d~ch.u

de

C.1

digpité royale ,

&

qu•a

1

,rCs cct exa'men. on pronon.

cero1t

la

fe~tc:nce

: en f01vcur

d~

qua

il

ab paniendroit de droit .

Cependanr ti contmua

a

Je tr.1iter

&

retRel\:cr comrne roí . Ce

fue

pour cela

~uc

le

.s:

Pa?e fa._illit

1

¡'a~tircr

'l'mdigoation de ce•

r euple• .

&

J e ·ces pnncet. Mau enfin· ayam re¡¡u .une nouvelle

députauon

~e

la .r an de •

R~t{ulphe

6c

des

princCJ Tcutonique•.

e_ar laquelle als

1~!

appreno1ent la ,cruelle tyraq.nie

du

par jure Hen–

rt·,

&

fa

per(ecqpo~ c~_rme L'Bghfe~

qfil

1

(aifqit mon\er par

in~

uufion fur.

les

.liiges éptfcopaux ceJ !nl\lle$ qui l:toi: ot fes fauteurs

daos la Stmonre

&

daf\5 la. tyr:tnnre ;

qu'il'

avoit

p·u ·

un extts

de

crua~té

fait mourir l'éveque d e MagdCburg ·

qu'il

tcqoit injuf.

:ement

en priron

l'évéque

~ de ~~rmade. ~

1

qu'en~o

conue le

SOB

C'efl: la peut-etre l'ile de Sumatra, du rnoins ce qu'en

dit le shérif Al-édritli

s'y

rapporce.

( D .

J.)

SOBERNHElM ,

(

Geog. moti. )

petice vil!e d'Alle–

magne, daos le palatinlt du

Rh~in,

li.tr

la rive erau–

che de la Nahe·, au-delfous de Marceinfl:eiu.

(o .'"].

)

SOBIESLOW, (

Géogr.

mod.)

perite ville de !lo-

heme, dans le cercle,

&

a

l'orienc de Becl;lin.

( D .

J.)

, SOIJORMA. ULLOS!ENIA,

(

Hift. mod. Jurifi;r .)

e efl atn!i que l'on nomme en RuHie le corps de luís ,

ou le code d'apres lequel on ¡uge daos les tribunaur

tous les proces

&

concellarions qui s'élevenr entre les

íujecs de l'empire.

SOBRARVE ,

oJt

SOBRARBE, (

G¿o,r.

mod. )

con•

trée

~·Eipagne,

au. royaume

J•

Aragon, avec citre de

pnnctpauté. Elle a les P yrénées au nord,

&

le comté

de

Ribagor~a

a

l'orienr . Elle contiene plulieurs vallées ,

&

une petite l?,Íace qu'on nomme

Ain(a.

C'efl: dans ce

pays que le Cinca prend fa lource .

( D .

J.)

SOBRE, adj. (

Gramm. )

qui ule de tout avec mo–

clération . L'hom?le

fi bre

efl: lain

&

vit fans maladie

&

long-tems . R 1en n'ell plus commu n qu'un vieil

avJre , paree que l'avarice

eilfobre.

Commenc fe fait–

il qu'un des vices les plus vils loit récnmpen(é de la

fancé

&

de

la

longue vie? Heureufement fa longue vie

n'efl: qu'un long travai l

&

un long rourment ,

SOll RIÉTÉ,

f.

f. (

Mo•·a/e . )

tempérament dans le

boire

&

le manger, ou pour mieux dire daos la re–

'cherche des plaifirs de la rabi e.

La

jobriét¿

en fai c de nou rricure, a d'un c6 té pour

oppofé la gourmandife,

&

de l'aucre une rrop g rande

macération. La

flbrihf

dans le boire , a pour con·

cr:lire l'ivrognerie.

]e

crois que la

fibriétf

ell une vercu tres-recom–

man-

(erment qn'il avoit fait, il avoit empéch6 l'alfemblée, oil avee

l'affilleoce du Pontife t'on 4eyoit traiter de la

gr~nde

aff;dre de la.

paix commnne

&

de

la

jl!llice , Ce fag.e Paí\:eur

(1!

r reva\ant de

l'autorité, qu'on

re~onnoilloit

.tlors dans lt- SouveraiA l)ontife,

&:

qo'Henri lui-,ml!m!! avoit recopnu dant les lettres qu'H lui avoit

écrites, le fépara

'de

l'eglife par une folemnelle excomonication.

8c

le dhlara décbu de la fouveraine puilfance , dont

íl

nc: taifoit alou

d'autre ufage que pour opprinier fes fujets , pour enlfctc:nir

la

limonie .

&

fape: les fonJeme"'

de:

Ja

Religion

&

J e i'Eglife .

la

créaoce commune de ces rem.s li étoit que le

1

1

ape avoit ce pouvoir .

Henri la reconnoil1oit daru le teros mC:me qu'il étoit hvré aux plu1

grands excb J 'empon ernent cOntre

Gr~goir•

V..Jicr co¡nme il

..·exprime:

Hmrh NJ non

N{Hrpll.l_it~l ,

f!tJ

p•"•

Dd

~rdin.stioM ~Jr:

HUu . ranrJ, .

niJJ

jam .Ap•fl,(iu

,

ftJ {41¡; MMarh•

. ..

mt

o¡u.

t¡Nt

lictt

iml.i~m~1 -inter

fbfl}liallu

{11m

4d

"!n~m

v te.ttuJ , re

.reft••

q.um

f• JJ0trUt7J

}l•trtutJ

tr•dlélit

{ tli

pu

j•~,·c

..

dum

~•tul

u ,

ll•

1"

•li'f"'

tri711int,

nifi

1

fidt

(1'"4

úfit )

txotbi(flt~trim .

dtf tttln–

dum

djftruit .

Eft

il done furprciunt ql¡e

S

Qrégoirt:

l'R

agit .tiníi

CODICC' Hcori obA:mé

a

perfif\er d.tns la. fimonic:.

G

Hc:nrJ lu••

me–

me confefioit qu'ayant manqué contr.: la'

(qi,

il pouvoit

hre

dé–

pofé de la royau:é

1

Nous pouvons ajooter Je plus. pour plut

grande

ju~ificarion d~

ce faint pontite d't\Oc: ..

fa~te

que plu6euu

protcftaou

&

polidqneJ pretendent qo'il fit ma!ic•eufcmc:nt

&

pó ur

(a.risfaire fon ambition. nous pouvons, dis-je . ajouter que J'Em. ·

pire ayant

c!:t¿

trilmf<:ré

en

Allemagne.

&

le1 p¡inces t:onjoime..

ment a9ec leJ evéquc:s

de!

ce valle payt ayant

é.té

cbarg~'

de

)'éleél:ion de

¡·~mp:rcur

par Grégoire

V.

de !'aye'! ruérnc .dca

Cen~

tudateurs de Magdeburg,

&

la confirft!ation de cette

éle~1oa

étant

d~volue

aux J!ontifcs Komains , qui pour l'orJinaire ne l'approu..

voient que quaod l'empereur élu avoit prl:té ferroenr d'honorer.

proteger,

&

(outenir les

droiu

de

la S.

Eglife Romaine; qui nc

voit qLte les Souverain.s l

1

0Qtifes pouvoient

éucr

raci¡emcnt pcrfua.

dés que les empcreurs venant

a

manquer

~

l.l fidelité qu'ih luí

avoient jurée , il etoit en leur pouvoir. pour le rnaimien de leurt

drÓits, de

pronoor.cr

cootr'eux la fentence de dépoGtioq

&

de

le.•

~éclarer

décbus du cróne

f

l'ourquoi les princes Al!erna.nds

auroi~nt

..

jls

dt!maridé le jugement du Pape contre Henri, s'ils n'ayoient

pas é¡é

~él)ér:alernent

perfoadés que fa fenccnce

f~roit

vaiide

&:

légitime

1

Et~

(i

c'écoit le (entimeot

Jc

tous les pnncipaux

~abi.

tans de ce valle c:mpire, poarquoi ne

dcvoic.il

paJ ét!e celua de•

autrei,

8c

Par conféquenc du pondfe rnéme rom:tin

l

Si· 1'6glife

l':l

mi~

:tu nomble des fainu, ¡¡'a

e

A

caufc Je fes venus hé ..

roTques

&

é,va~·g.éliques

que

ce

grand ponnfe avoi.c

prat_iqaé~ .

Q.n:I

c=.cemple ·¿e chamé ' ne donna-t-il pas,

ce

beros mtrep•d:: Ju

.;lm~

ftianifme , coñtre le fac[ilege Ceneint, lorfqu'il l'arracha de

l:au~

td

a

maÍO

:trmée ,

&

le rcnferma daos une tOUr

f

Que\le patlen.

'ce héfqTque. quelle

rn~dlr.ation

ne

montra~t-il .

pas, lorf,tn'il fa u"

ya

la

vie

it

ce clerc

'infame

Cfe Parme , :tornmé RolanJ, <JUi eut

'J•auda¡::e

~ J"imperrineaC~

d'intiroer l Grégoire ah nom d'Hc!nd .

qu'H étoir déchu

~u

Poncilicat, &' cela pubtiquement da"s un tern ..

pie: . en plein c;:oncile, dáhs n'ne:tlfi=?bl_ée J \>:véquesHtais les venut

hérotqlles de ce gloriéux pafleour de

I'Eg~i(e

font trap cobnues.

pour s'y' arre:rer d'avaacage ." ll 'fuffit

~e

J are

q~o~'elles

om été

ap..

prouvées de Dieu

me

me

·par les ·ml.raelcs

9~·¡~

a.

opefés

C!J.

r~

f.t,.

veur . C'en

efl:

.t.Cfet Rour

~éprlfer

les

~ru n~ah~s

de

la

méd1f~'!·

ce , qui (ans aucun

ménageme~r vo1t~r?q t~;mr ~

!ciar

de fa glot•

re . Notre Saine ne

JlCr~it

rirn, dan!

,1

.c:f¡,ru .

de:~ h~eh~t.

de _cene

v~nération

qui lul efl due: 1Qalgr<'

1

oppolit1on de

quel~ues ~v!'<>

qncs de Fraoce au Bref de Benoft Xlll.

par

tequel

il

vouloit

ia.–

trot..luire

d.Jn'

ce royaqme

l'<lffi~

&

l11

féte

~e ~Fe

..hér'os , ptpfqu:

on

doit ruppofer que pa r

de:•

ra¡fons fort

c.J¡~érentes

de celles

qll

allegue

M;:

De Voluire , cés évéqqes

&

les'

P4r!Cql~D.t

fe

fr:cQDt

fl~ter~iáis

1

cene

refolution .

lW)

..

J

'